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articles de magazine
Transformation dans l'écriture
La plupart de nos articles ont été publiés dans le magazine WellnessNetworker,
la première source d'information en
santé et mieux-être des Maritimes. Ce magazine est distribué gratuitement dans les provinces
du Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse et Île-du-Prince-Édouard. Nous
adhérons à sa mission de favoriser une prise de conscience et une ouverture
relativement à l'approche holistique de la vie. Informer la communauté des
sujets de santé et mieux-être pour favoriser le développement de la
conscience collective vers un mode de vie suscitant la paix. Dans ce but de
partage, ces articles
sont à votre disposition :
-
Septembre
2007 - Au Pow Wow d'Elsipogtog (Big Cove),
nous avons assisté à une vrai dance
-
Juin
2007 - Approche de la co-naissance.
L'actualisation de l'être par la contemplation
-
Janvier
2007 - Approches
méthodologiques des recherches sur les thérapies
énergétiques
-
janvier
2006 - Le
pouvoir de guérison d'un peuple
(Grand Dérangement)
- Version anglaise
ici
-
janvier
2006 - Le
nouveau règlement sur les produits de santé naturels
-
octobre
2005 - J'ai lu pour vous:
L'envers de la pillule, J.-C. St-Onge
- Version
anglaise cliquez ici
-
octobre
2005 -L'Éco-nutrition,
vers un choix responsable (éco-nutrition, éconutrition)
-
octobre
2005 -Éditorial
sur les industries alimentaires et pharmaceutiques
-
juillet
2005 - J'ai
lu pour vous: Using Alternative Therapies, Jacqueline Low
-
avril
2005 - Éditorial
sur la conscience-énergie et la guérison
-
avril
2005 - Qu'est-ce que le Qigong?
-
avril
2005 - Rendez-vous avec une femme de lumière
-
avril
2005 - Le Healing Touch, à portée de main
-
avril
2005 - J'ai lu pour vous: Spirit
& I, Don't water the
stick, B.Willemsen,P.Margolis
-
janvier
2005 - J'ai lu pour vous:
Anatomie de l'esprit, Caroline Myss
-
janvier
2005 - J'ai lu pour vous:
Le pouvoir bénéfiques des mains, Barbara
Brennan
-
janvier
2005 - J'ai lu pour vous:
Le chemin vers l'amour, Deepak Chopra
-
janvier
2005 - Réglementation des pratiques complémentaires et parallèles en
santé
-
janvier
2005 - Qu'est-ce que le Reiki?
-
octobre
2004 - J'ai lu pour vous:
L'appel de la guérison, Linda Smith
-
octobre
2004 - L'émergence des créatifs culturels L'émergence des créatifs culturels
- Version
anglaise
cliquez ici
-
octobre
2004 - Le
stresse ce maître méconnu
-
août
2004 - Les
thérapies énergétiques
-
août
2004 - Les
chakras
Article
28 - Au Pow Wow d'Elsipogtog (Big Cove), nous avons
assisté à une vrai dance, Eric Forgues et Carolji Corbeil , Publié
dans Le Moniteur Acadien, le 12 septembre 2007,
Nouveau-Brunswick. |
Extrait:
En
ce beau dimanche ensoleillée de la fin de semaine de la fête du
travail (2 septembre 2007), nous décidâmes de plonger dans la culture
autochtone en participant au Pow-Wow d’Elsipogtog qui a lieu à chaque
année à pareille date. À l’ouverture de la cérémonie la chef de
la réserve nous rappelle que cela fait maintenant 21 ans que le Pow-wow
a lieu à Elsipogtog, après une absence d’une soixantaine d’années,
alors que le gouvernement canadien avait interdit la tenue de cette célébration..
Elle mentionnait que les Mi'kmaqs avaient perdu une partie importante de
leur héritage culturel et spirituel et remercia ses frères et sœurs
des tribus de l’Ouest qui les avaient aidé à renouer avec cet héritage.
Pour
lire ce document, cliquez ici
Article
27 - Approche de la co-naissance. L'actualisation de
l'être par la contemplation, Eric Forgues, juin 2007,
Nouveau-Brunswick. |
Résumé
:
Ce
texte vise à présenter une approche de la connaissance qui participe à la
co-naissance du sujet et de l’objet. L’acte de connaissance dont il est ici
question favorise la co-naissance dans les meilleures conditions lorsqu’il se
fait contemplation. C’est dans la contemplation que le sujet et l’objet se révèlent
et s’actualisent au mieux dans leur potentiel d’être. Cette approche
suppose que le sujet est « en devenir d’être » pour reprendre
l’expression d’Anick de Souzenelle (1999). Nous pourrions dire cela non
seulement de l’être humain, mais de chaque être. Le champ du réel est
interrellié et intégré dans un vaste mouvement d’êtres en devenir dans
lequel la contemplation joue un rôle déterminant. Le regard contemplatif a la
caractéristique de révéler et, ainsi, actualiser, le sujet et l’objet de la
contemplation. La contemplation de l’être contribue à son actualisation. La
méditation constitue la voie royale pour entrer dans cette modalité de la
co-naissance. Ce type particulier de connaissance mérite qu’on s’y arrête
pour comprendre les conditions favorisant cette co-naissance et les possibilités
qu’elle offre.
Pour
lire ce document, cliquez ici
Article
26 - Approches méthodologiques des recherches sur les thérapies
énergétiques, Eric Forgues, janvier 2007,
Nouveau-Brunswick. |
Résumé
L’intérêt de la population pour les
approches alternatives et complémentaires en santé (AACS) pose la
question de l’intégration de ces approches dans le système de soins
de santé. Les AACS devront d’abord démontrer leur potentiel et leur
efficacité thérapeutique de façon scientifique avant d’intégrer
plus avant le système de soins de santé. Si des méta-analyses
semblent démontrer un potentiel pour certaines AACS, comme les thérapies
énergétiques (TE), plusieurs d’entre elles montrent certaines
faiblesses méthodologiques dans la conduite des recherches portant sur
les AACS ou dans la présentation de leurs résultats. La qualité de la
présentation des résultats de recherche est essentielle pour évaluer
la valeur méthodologique de la recherche et ses résultats. Il importe
de remédier à ces lacunes pour pouvoir évaluer en toute rigueur le
potentiel thérapeutique des AACS. Les AACS qui nous intéressent dans
cet article sont les TE. Certains considèrent que l’administration
des traitements dans le cadre des TE comporte des spécificités qui
remettent en question l’approche biomédicale en recherche. Avant de
conduire des recherches sur le potentiel des TE, il s’avère donc nécessaire
de procéder à une réflexion méthodologique sur la façon de conduire
ces recherches pour mieux tenir compte des spécificités des TE.
C’est à cette réflexion que nous voulons contribuer dans cet article
en proposant un guide pour évaluer le potentiel des TE en regard de la
qualité méthodologique de la recherche et de sa présentation. Ce
guide pourra servir lors de la réalisation de méta-analyses dans le
but d’évaluer le potentiel des TE.
"Il
s'agit d'une version remaniée d'un article publié dans la revue
Énergie et santé en juin 2006 (no 70)" Pour
accéder à la revue Énergie et santé, cliquez ici
Article
25 - Le
pouvoir de guérison d'un peuple par Carolji Corbeil et Eric Forgues, magazine Wellness Networker, janvier
2006, Nouveau-Brunswick. |
Individuelle ou collective, la guérison fait appel à un profond respect des
expériences vécues et des convictions de ceux et celles qui sont concernés.
Dans cet esprit de respect et de reconnaissance, nous souhaitons partager avec
vous cette réflexion sur le pouvoir de guérison d’un peuple.
Le 28 juillet dernier, le
journal l’Acadie Nouvelle publiait un éditorial portant sur la journée de
commémoration du Grand Dérangement dont voici un extrait :
"…, l'Acadie
a demandé à la Couronne d'exprimer le regret d'avoir infligé à notre peuple
de graves préjudices. Comme réponses, elle a obtenu une reconnaissance
officielle "des faits historiques. Le regret, c'était trop demander.
Impossible, donc de tourner la page. Le 28 juillet de chaque année ne commémorera
jamais la guérison d'une blessure. Il rappellera la blessure elle-même, tant
que la Couronne n'en viendra pas à de meilleurs sentiments."
Cet extrait nous amène à nous
interroger sur le processus de guérison lorsque la blessure est collective et
qu’elle afflige tout un peuple. Cette prise de conscience d’un traumatisme
collectif favorise un éveil pouvant conduire au rétablissement d’une
relation solide et durable qui nous place sur un pied d’égalité avec ceux
qui nous ont fait du tort. Parfois, des émotions fortes émergent de cette
prise de conscience et alimentent un désir de nommer les coupables, de vivre
dans le jugement et d’exiger des excuses. Nous exprimons et dévoilons ainsi
notre détresse en projetant hors de nous un mal qui nous habite. Il peut alors
être tentant de fuir notre responsabilité à son égard.
L’importance que revêt le Grand dérangement
dans l’imaginaire collectif du peuple acadien témoigne d’une blessure ancrée
à des profondeurs insoupçonnées au cœur de son identité faisant ombrage à
ses efforts de guérison. Comment un peuple peut-il guérir des traumatismes de
son passé? Où se situe la guérison entre ceux qui cultivent cette mémoire au
point d’en faire l’acte fondateur de l’Acadie et ceux qui affirment
qu’il faut vivre dans le présent et cesser d’évoquer ce souvenir ? Au
fait, y a-t-il une volonté de guérison?
L’évocation régulière
dans les journaux et les événements du Grand dérangement nous a rappelé le
livre audio de Caroline Myss Why people don’t heal
.
Dans cette conférence, Caroline Myss se demande pourquoi certaines personnes ne
guérissent pas. Il arrive que la blessure donne sens à la vie de certaines
personnes qui se définissent à partir d’elle en développant un langage
autour de celle-ci.
Ces personnes passent d’une thérapie à
une autre, mais elles ne guérissent pas. Elles prennent la barque de la guérison,
mais au lieu de se rendre sur l’autre rive, elles restent au milieu de la rivière
et tournent en rond. Elles développent des liens avec d’autres personnes
autour de leurs blessures. Elles se créent un réseau d’amis et de
connaissances par et autour de cette blessure qui donne un sens à leur
existence et contribue à définir leur identité. Elles entretiennent ce que
Caroline Myss appelle en anglais la woundology
, c’est-à-dire l’établissement des relations à travers les
blessures. Dit sans détour, la woundology
permet l’utilisation des blessures pour se définir, marquer sa différence, déterminer
avec qui et à quelle condition nous créons des liens et même parfois
manipuler l’autre en jouant sur sa culpabilité.
Par extension, nous pouvons appliquer ce raisonnement à un peuple. Que fait le
peuple acadien avec sa blessure? Souhaite-t-il guérir ou préfère-t-il
entretenir sa blessure collective pour servir des fins identitaires, politiques,
voire économiques? Sachant que la guérison d’un peuple passe par des actions
et des événements collectifs dont la portée symbolique est réparatrice, quel
rôle pourraient jouer les élites pour favoriser un mouvement de guérison et
de réparation à l’échelle collective? Quelles actions peuvent faciliter la
guérison, si tant est qu’une volonté collective aille en ce sens?
Nous pourrions croire que la guérison passe préalablement par une
demande d’excuse, qui pourrait s’accompagner de compensations économiques
pour réparer les torts causés au peuple acadien. La persistante
revendication d’excuses ne fait qu'entretenir la blessure et risque de nous
cantonner dans un rôle de victime. Nous
croyons que la guérison s’amorce bien avant que l’autre présente ses
excuses. Le
pouvoir réel de guérison du peuple acadien se manifeste dans le pardon. La présentation
d’excuses n’aura d’effet que si elle complète le mouvement de guérison déjà
amorcé par le pardon, présageant la réconciliation. Le pardon permet d’intégrer
le traumatisme, sans l’oublier, en traversant et dépassant sa douleur. La
place et l’importance historiques de l’événement traumatisant seront alors
relativisées et le peuple acadien pourra renouer avec des événements
fondateurs plus positifs de son histoire.
Le peuple acadien peut s’inspirer de
l’expérience des autochtones qui ont aussi connu des événements
traumatisants et qui ont développé une réflexion et des initiatives pour
entamer un processus de guérison en tant que peuple. La Fondation
Autochtone de Guérison
,
dont la mission est d'appuyer les peuples autochtones et de les encourager à
concevoir, développer et renforcer des démarches de guérison communautaires,
a récemment créé une journée nationale de la guérison et de la réconciliation
qui a lieu le 26 mai de chaque année.
Plusieurs autres initiatives ont lieu dans les communautés autochtones afin de
redécouvrir leur héritage spirituel et se donner des repères positifs pour définir
leur identité.
Les traditions de guérison holistique des
autochtones reconnaissent l’importance de la
collectivité dans le processus de guérison en mettant l’accent sur
les liens qui relient les membres de la communauté. Les guérisseurs
autochtones enseignent que le mouvement de guérison passe par le rétablissement
du lien avec l’autre et la collectivité. En formant des cercles de guérison
,
les participants peuvent s’adresser à leur communauté pour trouver ou offrir
leur soutien.
Le programme de justice réparatrice mis sur
pieds dans la communauté Elsipogtog au Nouveau-Brunswick, par exemple,
s’inspire du modèle de justice traditionnelle qui vise à restaurer
l’harmonie et le mieux-être de l’ensemble de la communauté.
Celui qui a causé un tort doit reconnaître sa responsabilité devant la
collectivité. La reconnaissance de son geste fait parti du cercle de guérison.
En ayant rompu l’équilibre et l’harmonie au sein de la communauté, il doit
participer volontairement à leur rétablissement. Il doit également guérir et
sa guérison est directement liée à celle des membres de la communauté. Dans
cette perspective, la justice
n’est pas séparée de la guérison qui touche à la dimension individuelle et
collective, mais aussi mentale, émotionnelle et spirituelle. Lorsque la justice
est restaurée, c’est l’équilibre global et le mieux-être qui sont restaurés.
Une blessure collective masque une réalité complexe. En tant que membre
d’un peuple, nous transportons, à différents degrés, les blessures de notre
histoire qui se transmettent à travers nos liens sociaux, en renouvelant la mémoire
du traumatisme de génération en génération. Parce que nous cultivons cette
blessure émotionnelle, l’imaginaire d’un peuple demeure captif de la
souffrance du passé. Ce qui peut l'empêcher de profiter pleinement des
opportunités pour se développer.
En l’absence d’un processus de guérison collective, l'identité d’un
peuple tend à se construire à partir d'une blessure rendue vivante et actuelle
par le devoir de mémoire. Il peut arriver que nous ne ressentions pas le besoin
de guérir, puisque nous entretenons nos relations avec les autres à travers la
similitude de cette blessure qui représente une caractéristique distinctive de
notre identité collective. Dès lors, l'empreinte de la mémoire collective
s'enfouie en nous et se voile derrière une densité émotionnelle entretenue
par la peur du changement, la peur de l’autre et parfois même la peur de guérir.
La guérison se vit au présent et s'amorce par une volonté de détachement à
l'égard d'une blessure qui nous maintient dans la mémoire du passé. La guérison
passe par la manifestation claire et sans équivoque de notre intention de guérir.
Intégrer l'expérience d'une blessure émotionnelle suppose de la reconnaître
et de l’intégrer sans créer de pôle de résistance et de conflit. Se libérer
de la mémoire d'une blessure émotionnelle collective dégage une énergie
nouvelle qui nous permet de mieux participer à la création libre et spontanée
du destin d’un peuple.
Par des gestes collectifs dont la portée symbolique rejoint l’ensemble de la
communauté, nous pouvons amorcer un processus de guérison qui nous libèrera
des blessures collectives. Nous pouvons rétablir l’équilibre rompu entre les
membres de la communauté et permettre l’émergence de notre véritable nature
créative, où nous pourrons développer notre plein potentiel de relation d’équanimité
avec les autres.
Les
auteurs Carolji Corbeil et Eric Forgues
sont
Maîtres-enseignants Reiki et Praticiens en Healing Touch.
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
joindre
Pour
la version anglais de cet article, cliquez ici: The
Empowerment of Community Healing by Carolji Corbeil and Eric Forgues, Wellness
Networker magazine, January 2006, New Brunswick
Références
Éditorial de M. Maurice Rainville, L’Acadie Nouvelle, 28 juillet 2005
Livre audio « Why people don’t heal », Caroline Myss, http://www.myss.com/
Fondation Autochtone de Guérison,
http://www.ahf.ca/
La
Journée Nationale de la Guérison et de la Réconciliation (NDHR)
http://www.ndhr.ca/
Cercles de guérison
http://www.upei.ca/si/si2004/html/Circle%20of%20Health.pdf
Elsipogtog
programme de justice réparatrice www.upei.ca/SI/Tammy_Augustine-St.JohnPresentation.pdf
RETOUR
Article
23 - Le
nouveau règlement sur les produits de santé naturels (PSN) par Eric Forgues, magazine Wellness Networker, janvier
2006, Nouveau-Brunswick. |
Le nouveau règlement sur
les produits de santé naturels est entré en vigueur le 1er janvier
2004. Auparavant, ces produits étaient soumis au règlement de la Loi sur les
aliments et drogues et à son règlement. Certains produits étaient donc considérés
comme des aliments alors que d’autres étaient considérés comme des médicaments.
La réglementation était plus rigoureuse s’il s’agissait d’un médicament
et l’était moins s’il était considéré comme un aliment. Mais aucune de
ces catégories correspondait véritablement aux produits de santé naturels.
Les produits considérés
comme des aliments ne pouvaient pas faire mention des bénéfices pour la santé,
tandis qu’avec la nouvelle réglementation ce sera possible d’en faire
mention. Pour les produits naturels considérés comme des aliments, les
producteurs n’étaient pas tenus d’obtenir une autorisation spécifique ni
de fournir des renseignements détaillés sur l’étiquette du
produit.
Par ailleurs, les producteurs de produits
considérés comme des médicaments devaient procéder à des tests cliniques
rigoureux, à l’exemple des industries pharmaceutiques, pour fournir des
preuves sur l’efficacité des produits. Or, ce sont souvent de petites ou
moyennes entreprises qui produisent les produits de santé naturels (PSN) et
elles n’ont pas toujours les ressources pour effectuer ces recherches. De
plus, il est impossible de breveter des produits qui se retrouvent à l’état
naturel. Sans brevet, les entreprises ne peuvent pas obtenir de droits de
commercialisation exclusifs, ce qui rend moins avantageux l’investissement
dans la recherche.
Pour la première fois au Canada un règlement porte
spécifiquement sur les produits de santé naturels au Canada. Le règlement a
été défini par Santé Canada à la suite d’une consultation qui a duré 5
ans auprès des consommateurs, des universitaires, des professionnels de la santé
et des intervenants de l’industrie. Il s’applique aux fabricants, distributeurs, importateurs, emballeurs et aux
étiqueteurs de PSN.
Les deux
piliers du règlement se fondent sur les exigences suivantes : les bonnes
pratiques de fabrication et les normes de preuve.
Ces deux piliers doivent garantir que des normes de qualité sont respectées
dans le processus de fabrication et que les nouveaux produits sur le marché ont
fait leur preuve. Cependant, les normes de preuve seraient assouplies et allégées
afin de ne pas soumettre les entreprises de fabrication, qui sont souvent des
petites ou moyennes entreprises, à des contraintes trop lourdes, comme c’est
le cas pour l’industrie pharmaceutique. Par exemple, les preuves établies
dans un autre pays pour un PSN particulier pourraient servir à justifier son
introduction dans le marché canadien.
Une phase de transition est prévue
pour implanter le nouveau règlement. Les producteurs de PSN auront 2 ans pour
obtenir une licence d’exploitation qui démontrent leur bonne pratique de
fabrication. Le règlement prévoit une période de 6 ans pour que tous les
produits aient un numéro d’identification.
En
bref,
·
aucun PSN ne pourra être vendu sans licence de mise en marché et
sans numéro de produit ;
·
aucun PSN ne pourra être fabriqué sans licence d’exploitation.
Avant
d’obtenir une licence de mise en marché, chaque PSN doit subir un examen qui
évalue son innocuité (ne doit pas être nuisible), son efficacité et sa
qualité.
Cette loi devrait permettre aux consommateurs de faire un choix éclairé
sur les PSN et devrait leur garantir un standard de qualité dans le produit. Il
sera intéressant de voir si ce règlement renforcera la confiance des
consommateurs dans les PSN et s’il offre les conditions à l’industrie des
produits de santé naturels de se développer dans de bonnes conditions.
Voici
les types de produits de santé naturels?
-
Plantes,
matières végétales ou extraits de plantes, algue, bactérie ou
champignon,
-
Extraits
des éléments de la liste précédente,
-
Un
certain nombre de vitamines (acide pantothénique, biotine, folate, niacine, riboflavine,
thiamine, vitamin A, vitamine B6, vitamine B12,
vitamine C, vitamine D, vitamine E),
-
Acides
aminés,
-
Acides
gras essentiels,
-
Duplicats
synthétiques de la liste qui précède,
-
Minéraux,
-
Probiotiques.
Tendances
de consommation des PSN
Les
données suivantes montrent que les habitudes de la population sont en train de
changer rapidement en ce qui concerne la consommation de PSN au Canada.
-
La
consommation des remèdes à base de plantes médicinales est passé de 28%
à 38% pour la même période.
-
Il
n’y a pas eu de changements significatifs pour la consommation de
vitamines pour cette période.
Tendances
régionales
41 % des répondants de la Colombie-Britannique ont consommé trois PSN
ou plus dans les six mois précédents, comparativement à 15 % dans les
provinces de l'Atlantique et à entre 27 et 34 % dans les autres provinces
Données
sur le lieu d’achat
Plus on va vers l’Ouest, plus les gens achètent leurs produits dans un
magasin d’aliments naturels.
Le pourcentage des personnes qui ont remplacé un médicament sur ordonnance par
un PSN est passé de 2% à 7% entre 1999 et 2000.
Le pourcentage des personnes qui ont remplacé un médicament sans ordonnance
par un PSN est passé de 15% à 30% entre 1998 et 2000.
Le pourcentage des personnes qui ont consommé un PSN au lieu de consulter un médecin
est passé de 10% à 24% entre 1998 et 2000.
L'auteur
Éric Forgues
est
Maître-enseignant Reiki et Praticien en Healing Touch
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
joindre
Référence :
Site
web de Santé Canada.
Bulletin
de recherche sur les politiques de santé, vol. 1, no 7.
Sondage
Berger de la santé publique. 2000. Overview Report, enquête 21, mai 2000
1 Les données qui suivent proviennent
du Sondage
Berger de la santé publique. 2000. Overview Report, enquête 21, mai 2000.
RETOUR
Article
22 - J'ai lu pour vous: L'envers de la pillule, J.-Claude St-Onge,
compte rendu par Eric Forgues, magazine Wellness Networker, octobre 2005, Nouveau-Brunswick.
|
Le jour où je terminais le livre de J.-Claude
St-Onge,
L’envers de
la pilule, les médias annonçaient que la multinationale Merck de
l’industrie pharmaceutique était reconnue coupable par un jury de la cour de
l’État du Texas du décès d’un homme de 59 ans qui avait consommé le médicament
Vioxx, produit pour soulager la douleur et l’inflammation. Ce médicament a été
retiré du marché en 2004 pour les risques qu’il entraîne. Le livre de
St-Onge mentionne plusieurs cas de médicaments qui mettent en danger la santé
de la population, mais qui améliorent grandement la santé des portefeuilles
des industries pharmaceutiques (IP) (voir encadré 1). C’est à une analyse décapante de l’industrie
pharmaceutique que se livre St-Onge dans L’envers de la pilule.
En 2002, les profits des 10 sociétés pharmaceutiques figurant sur la
liste
de Fortune 500 sont plus élevés que la somme totale des profits
des 490 autres firmes énumérées sur cette liste (p. 27).
|
Ce qui m’a incité à lire cet ouvrage ce sont
certaines données préoccupantes qui montrent une augmentation importante de la
consommation d’antidépresseurs dans plusieurs pays occidentaux. Un reportage
sur RDI mentionnait que depuis 2001 le nombre de personnes qui consomment des
antidépresseurs a plus que doublé aux États-Unis. Soit nous sommes de plus en
plus dépressifs ou soit les IP ont grandement
amélioré leur techniques de marketing. Le livre de St-Onge permet de
comprendre pourquoi la population consomme autant de médicaments. Il questionne
le fait de laisser entre les mains d’entreprises capitalistes la production de
médicaments.
Les IP sont des entreprises animées par la recherche de profits. C’est
ce qui détermine l’orientation de leurs activités. Cela a de quoi nous préoccuper
sachant qu’il s’agit de produits qui concernent notre santé. Est-ce
qu’une entreprise pharmaceutique qui a investi des millions de dollars dans la
recherche et le développement (R&D) et la mise en marché d’un produit hésitera
avant de le retirer du marché si elle apprend qu’il peut avoir des effets
secondaires dangereux? C’est ce que soutient St-Onge, exemples à l’appui.
Les IP semblent se préoccuper davantage de leur
porte-feuille que celui des consommateurs. Sachant que les produits brevetés se
vendent en moyenne trois fois plus cher que les médicaments génériques, les
IP font tout pour prolonger la durée de vie des brevets des médicaments qui
leur assurent l’exclusivité de leur commercialisation. Cela les incite à
apporter de légères modifications pour éviter que d’autres entreprises
produisent des médicaments génériques à moindre coûts. Par exemple, Bristol
Myers Squibb a réussi a retarder la mise en marché d’un médicament générique
contre l’anxiété en concevant simplement deux sillons facilitant le découpage
du médicament.
L’IP justifie le recours aux brevets en raison des sommes importantes
qui sont investies dans la R&D, mais l’auteur s’empresse de dégonfler
les chiffres des IP. Alors que l’IP prétend qu’il en coûte entre 500 et 1
milliard $ pour développer un nouveau médicament, l’auteur montre qu’il en
coûte plutôt 70 millions $.
Il montre en outre que les frais de mise en marché et
de publicité sont le double des sommes investies en R&D. Les stratégies de
marketing employées par les IP visent à la fois les consommateurs et les médecins.
L’IP investit 20 000$ par année pour chaque médecin au Québec. Cette stratégie
semble très bien fonctionner (voir encadré 2)
18% des patients exigeait que
leur médecin leur prescrive un médicament en particulier en 1987.
Ce taux
est passé à 54% en 1992.
84% des médecins disent
qu’ils considéreraient la possibilité
de prescrire un médicament
si le
patient l’exigeait.
|
La plupart de la
R&D entourant la production des médicaments est réalisée par l’IP. Ce
sont donc des intérêts économiques qui orientent la R&D pour de nouveaux
produits. Par exemple, sachant que 80% de la médication est consommé dans les
pays industrialisés, nous ne serons pas étonnés d’apprendre que sur
les 1223 nouveaux médicaments qui ont vu le jour entre 1975 et 1997, seules 13
étaient destinées aux maladies des pays tropicaux. Comme
le souligne l’auteur « il y a incompatibilité entre les buts
commerciaux et les buts scientifiques visés par ces essais » (p. 98).
C’est cependant sur la base de ces recherches que les agences gouvernementale
autorisent ou non la commercialisation des médicaments.
Bien entendu, l’intérêt des IP est de faire
consommer ses clients. L’IP présente l’information concernant les médicaments
sous un jour qui incite sa consommation. Par exemple, l’IP affirme que le
tamoxifène réduirait le risque d’avoir le cancer du sein de 49%. Mais en
fait, l’étude réalisée sur 13 388 femmes montre que 124 femmes traités
avec ce médicament à eu le cancer comparativement à 244 femmes traités avec
un placebo (120 cas de moins correspond à 49% de 244 femmes) . Autrement dit,
pour réduire le risque d’apparition d’un seul cas de cancer il a fallu
traiter 77 femmes, ce qui signifie que 76 femmes ont consommé le produit sans
en tirer de bénéfice. Plusieurs médicaments préventifs sont consommées
ainsi.
J.-Claude St-Onge montre que l’IP contribuent, avec la
complicité des experts de la santé, à médicaliser des pans de la vie jadis
considérés comme normaux. La ménopause, la timidité (appelée phobie
sociale), le syndrome prémenstruel sont désormais considérés comme des
maladies. Chaque maladie ainsi créée par les « experts » de
la santé a droit à sa petite pilule. Ce qui fait l’affaire de l’IP.
« Bref, la tendance est à la médicalisation des étapes normales de la
vie d’un individu, de ses états d’âme et de ses émotions » (p.
144).
Le bon sens nous dit que les médicaments sont créés en réponse aux
maladies. Mais souvent
les industries pharmaceutiques créent le phénomène inverse : de
nouvelles maladies sont créées pour créer des marchés aux industries
pharmaceutiques qui cherchent à écouler leurs médicaments.
Disease
Mongering,
Centre for Media and Democracy - www.prwatch.org
(notre traduction)
|
L’auteur mentionne qu’il était tenté d’appeler son livre Qui
sont les vrais pushers? Chaque petit désagrément de la vie peut être
traité par une pilule. Cela fait réfléchir sur l’orientation que prennent
nos pratiques de guérison dans notre société. Les solutions faciles
qu’offrent des pilules qui traitent les symptômes des maux dont souffre la
population semble une solution tentante. Mais s’agit-il véritablement de guérison?
Est-ce que les pilules nous empêchent d’aller voir l’origine de nos maladie
et de la traiter à ce niveau? Sommes-nous en train d’engourdir nos maux et
notre mal-être? Cet ouvrage nous invite à nous demander si les ressources énormes
consacrés à la médication s’inscrivent dans une approche véritable de la
guérison.
Autres informations intéressantes dans le livre
Entre 1998 et 2002,
la quantité d’antidépresseurs prescrits aux enfants âgés de 6 à 12 ans a
augmenté de 142%; chez les 13 à 18 ans, elle s’est accrue de 136% (p. 31).
Les maladies
d’origine médicamenteuse sont responsables à différents degrés de 5% à
23% des hospitalisations des personnes de 65 ans et plus au Québec (p. 45). Ces
chiffres sont les mêmes pour l’ensemble des admissions à l’hôpital aux
Etats-Unis (p. 65).
L’Institut canadien
d’information sur la santé souligne que depuis 1975, le coût associé à la
consommation de médicaments a augmenté de 1267%, soit près de deux fois plus
que l’ensemble des dépenses en santé (p. 30).
L'auteur
Eric Forgues
est
Maître-enseignant Reiki et Praticien en Healing Touch
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
joindre
Pour
la version anglaise de cet article, cliquez ici - Book review:
L'envers de la pillule, J.-Claude St-Onge, by
Eric Forgues, Wellness Networker Magazine, October 2005, New Brunswick.
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Article
20 - L'éco-nutrition, vers un choix responsable, par Carolji Corbeil, magazine Wellness Networker, octobre 2005, Nouveau-Brunswick.
( éconutrition, éco-nutrition ) |
Aujourd’hui,
je profite d’un temps splendide pour flâner au bord de la « côte »
ensoleillée de Grand-Barachois. Je respire le bon air frais du large en
croquant à belles dents une délicieuse pomme bien rouge. Cette marche méditative
me permet de m'observer comme faisant partie de la nature. J’abandonne alors
mon sentiment d'être supérieure à l'environnement. Lorsque je m'observe
depuis l'intérieur de ma nature, il me devient apparent que l'univers est
semblable à soi. Comme chacun de nous, l'Univers grandit, prend de l'expansion
et évolue.
En
grignotant ma pomme, je plonge mon regard dans la houle formée d’un nombre
infini de vaguelettes agitées en me rappelant qu’on estime à six milliards
le nombre d’habitants qui peuple la Terre. Et, qu’en 2010 ce chiffre dépassera
les sept milliards d’individus. L’augmentation démographique fait pression
sur les ressources de la terre. Comment une planète dont les ressources
nourricières ne se renouvèlent pas au même rythme que son exploitation pourra
sustenter une population en constante augmentation?
Le présent
rythme d’exploitation de la Terre et l’inégalité de la distribution de ses
ressources sont artificiellement maintenus, entre autres,
par la croissance économique de l’industrie alimentaire. Les besoins
d'un mode de production à haut rendement de l’industrie ont engendré des
moyens de fabrication et de consommation qui sollicitent un peu plus chaque jour
l'énergie des sols de la Terre.
L’ère
spatiale et les recherches de la NASA au début des années 1950 ont permis aux
multinationales de l’alimentation de passer de la cuisine au laboratoire
permettant ainsi la conception et la production d’aliments synthétiques en très grandes quantités et ce,
à moindre coût; comme le CheeseWhiz, les repas congelés, les cristaux de
saveur et les arômes variés, les substituts d'aliments en poudre, etc.
Progressivement, le
pouvoir d’achat et le jeu des échanges internationaux profitables aux
principaux joueurs de l’industrie alimentaire influencent un peu plus la
qualité nutritive des aliments qui se retrouvent sur les étagères des
hypermarchés d’alimentation. Les aliments offerts par ces sociétés de
consommation de masse perdent de leur fraîcheur parce qu'ils proviennent de
loin, et doivent être entreposés pour les périodes de transport. Parce qu'ils
sont transportés sur de grandes distances, les aliments n'ont plus le temps de
mûrir sur leur plant, réduisant ainsi leur valeur nutritive, leur couleur,
leur saveur et leur arôme si particulier.
En 1994, le monde
industriel alimentaire commence à faire appel au génie génétique pour
retarder la maturation des tomates qui devient le premier légume transgénique
commercialisé. En 2002, on dénombre 58,7 millions d’hectares de plantes
transgéniques cultivées dans le monde. Les organismes génétiquement modifiés
(OGM) sont également utilisés pour lutter contre les effets de serres et la
pollution atmosphérique et semble-t-il, apporteraient des solutions dans la
gestion des déchets.
Le fait qu'avec
l'utilisation des OGM, les agriculteurs répandent moins d'insecticides et
d'herbicides, et donc polluent moins les cours d'eau, devrait être une bonne
nouvelle. Cependant, une étude de l'Université Cornell; aux États-Unis démontre
qu'une variété de maïs génétiquement modifié menace les papillons
monarques. Des papillons meurent après avoir butiné des plants de ce maïs. Le
plant qui produit son pesticide ne sait pas faire la différence entre un
insecte nuisible et un autre non nuisible à son développement.
En réponse à la demande
grandissante de production et de consommation l’industrie doit faire appel à
la haute technologie pour développer des stratégies afin de maintenir ou re-créer
artificiellement la couleur et la saveur des aliments. Du côté des arômes,
c'est dans le domaine ultra secret des saveurs préfabriquées que l'industrie
alimentaire ira trouver des solutions pour atténuer l’impact de sa croissance
démesurée. Uniquement pour créer l’arôme artificiel de la fraise, les spécialistes
de la reconstitution du goût utilisent plus d’une cinquantaine d'ingrédients,
passant de l'acétate au butyrate d'amyle, au benzoate, au salicylate de méthyle
et au isobutyrate cinnamique, etc
Pour participer à un développement
et une prospérité durable, je peux prendre conscience de mes choix de
consommation au quotidien. Je comprends que chaque micro-choix de consommation
que je fais a une portée environnementale insoupçonnée.
Par exemple, l'achat de
produits de culture locale peut diminuer grandement la distance que parcourt
l'aliment entre le producteur et le consommateur, ce qui réduit la pollution
causée par les transports. Les achats à proximité du domicile augmentent la
viabilité des producteurs locaux et favorisent l’économie rurale. Ils développent
aussi un esprit communautaire en créant des liens plus directs entre les
producteurs et les consommateurs. Connaître la source du produit, c'est aussi
une garantie de qualité.
Mes habitudes et mes préférences
de consommation sont conditionnées par des traditions, par la mode et par ma
culture. Je vais souvent vers ce que je connais et la nouveauté me fait parfois
peur. Mais je sais que mes habitudes ont un prix et des conséquences sur
l’environnement.
Présentement, pour
produire un kilo de bœuf, il faut 2000 pieds carrés de sol et 100 000 litres
d'eau alors que pour un kilo de soya ayant la même valeur nutritive, il faut
moins de 1 % de cette superficie et moins de 1 % de cette eau pour sa
production.
D’autres choix
demanderaient de nous défaire de certaines perceptions. Par exemple, il existe
dans la nature une source d'alimentation qui possède une haute valeur
nutritive, dont la teneur est élevée en protéines, en lipides, en minéraux
et en vitamines. Cette source d'énergie est en moyenne trois fois plus riches
en protéines que les viandes que nous consommons. Ces protéines sont de
meilleure qualité, étant plus facilement assimilables par notre organisme et
favorisant le maintien d'une bonne santé. À quantité égale, cette source
nutritive contient deux fois plus de protéine et de calories que le boeuf haché…
L’industrie
alimentaire reconnaît déjà le potentiel de cette source alimentaire
puisqu’ils ont discrètement introduit ceux-ci dans nos assiettes. Par
exemple, la formulation "couleur ajoutée" sur les étiquettes de
produits dans nos hypermarchés peut signifier qu'il s'agit de l'extrait de ce
dont il est question. Il est déjà utilisé pour donner la pigmentation de
couleur aux aliments. Entre autres, il est présent dans certain yogourt aux
fraises, dans certaines barres de fruits congelées, dans des garnitures, des
bonbons, dans le jus de pamplemousse rose, etc. Aussi, nous faisons déjà un
peu ce choix…
Ma
promenade s’achève. J’engloutis le dernier quartier de ma pomme juteuse en
portant mon attention sur l’activité grouillante d’une fourmilière édifiée
sur un petit monticule de sable à mes pieds. Puis, je lève mon visage dans
votre direction en exhibant un large sourire-espiègle et je m’imagine en
train de vous posez cette question : « Avez-vous deviné de quelle
source d’alimentation aux milles et un potentiels il s’agit? »
L'auteur
Carolji Corbeil
est
Maître-enseignante
Reiki et Praticienne en Healing Touch
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
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Sources:
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Article
19 - Éditorial du magazine Wellness Networker, édition octobre 2005 :
Les industries alimentaire et pharmaceutique par Carolji Corbeil et Eric Forgues |
C'est avec
fierté que nous vous présentons la 5ième édition du Magazine-répertoire
"Wellness Networker" tout en soulignant avec enthousiasme son tout premier
anniversaire. Merci à tous ceux et celles qui ont contribuées à son
succès toujours grandissant. Comme vous le savez, cet outil spécialisé en
santé et mieux-être est, pour les francophones, une voie d'accès privilégiée
aux services, aux produits et aux nouvelles tendances dans le domaine couvrant
l’ensemble des Maritimes. Merci aux lectrices et aux lecteurs francophones qui
nous ont fait part de leur appréciation et de leur intérêt tout au cours de
l'année. Nous vous invitons à faire de Wellnes Networker un instrument pour
diffuser toute information et à publier des articles d’intérêt général en
santé et mieux-être.
Sur la
sellette de cette édition, les industries alimentaire et pharmaceutique
s'affichent sous différents angles en nous rappelant que nous pouvons choisir
de manger sainement et de vivre naturellement en santé. Ici, comme partout
ailleurs sur la Terre, l'environnement et la nutrition sont devenus des priorités.
Dans la nature, le règne végétal entretient avec les autres règnes cette
relation de partage, de sacrifice et de don qui rend l’énergie assimilable.
Si nous perturbons l’équilibre environnemental et si nous ignorons notre rôle
véritable dans son exploitation, à notre tour nous ressentirons les
contrecoups de nos actions. La nature est en nous et nous sommes la nature. Ce
que nous faisons à l’environnement, nous nous le faisons à nous-même. Nos
habitudes alimentaires reflètent notre manière d'entrer en relation avec le
monde extérieur. Si nous souhaitons une alimentation saine correspondant à nos
réels besoins, nous pouvons reconnecter au rythme de la nature, de son sol, du
climat et des saisons. Cette re-connexion avec la nature peut nous inciter à
modifier nos habitudes alimentaires et à se préoccuper de l’environnement et
de la qualité des produits dont on se nourrit. En cultivant notre sens de l'émerveillement
devant la nature, nous pouvons mieux ressentir notre union avec elle. Accompli
en pleine conscience, l'acte de se nourrir devient créateur et nous permet de
retrouver un sens de la communion et du partage avec la nature et les autres.
Dans un
premier article intitulé « Être ou ne pas être végétarien? », Rachelle
Poirier s’interroge sur les différentes raisons qui peuvent motiver des
personnes à devenir végétariens. Dans le cadre d’une réflexion sur le développement
durable, Carolji Corbeil présente son article « Eco-Nutrition » qui réfléchit
sur l’impact du développement de l’industrie alimentaire sur
l’environnement.
Finalement,
dans la rubrique "J'ai lu pour vous, Eric Forgues fait un bref compte rendu
du livre "L'envers de la Pillule" de J.-Claude St-Onge. Cet ouvrage
jette une lumière saisissante sur les dessous de l'industrie pharmaceutique. Il
nous amène à s’interroger sur notre surconsommation des médicaments.
Dans un
cas comme dans l'autre, c'est notre conscience sociale qui doit guider les
forces du marché de l'industrie alimentaire et pharmaceutique, et non le
contraire. Prenons conscience du pouvoir que nous avons à travers les choix que
nous faisons.
En vous
souhaitant une bonne lecture!
Les
auteurs Carolji Corbeil et Éric Forgues
sont
Maîtres-enseignants Reiki et Praticiens en Healing Touch
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
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Article
17 - J’ai lu pour vous: Jacqueline
Low, Using Alternative Therapies, Toronto, Canadian Scholars’ Press Inc., 2004
par Eric Forgues, juillet 2005,
Nouveau-Brunswick.
|
Jacqueline
Low est professeur de sociologie à University of New-Brunswick. Ses recherches
portent sur l’utilisation des thérapies alternatives dans le domaine de la
santé. Son ouvrage Using Alternative
Therapies est issu d’une étude sociologique sur les personnes qui
utilisent et pratiquent les thérapies alternatives dans le domaine de la santé
et du mieux-être. Elle veut comprendre ce qui les motive à utiliser ces thérapies
et l’impact de ces pratiques sur leur vie.
Il
existe plusieurs façons d’entrer dans le monde des thérapies alternatives
(TA). Low montre qu’il y a le bouche à oreille, les médias, les magasins
(magasins de santé naturels, librairies, pharmacie), les institutions publiques
ou privées (bibliothèques, écoles, organismes de santé), les praticiens de
TA, les médecins, les groupes spirituels non traditionnels et le lieu de
travail. Cependant, il est difficile pour ceux qui souhaitent utiliser des TA
d’accéder à de l’information sur les services disponibles dans leur région.
Il manque des répertoires qui recensent les praticiens et leurs services et
plusieurs praticiens ne s’affichent pas.
Le
réseau de soins alternatifs fait partie du système général de soins. Low élabore
un modèle du système de santé qui intègre les TA. Dans ce modèle, il y a le
secteur réglementé (professions réglementées comme les médecins, les
infirmières), le secteur non réglementé (praticiens de TA comme le Reiki, la
polarité, etc.) et le secteur du patient qui peut se soigner avec l’aide de
la famille, des amis et des voisins.
L’étude
de Low montre que ce n’est pas en raison d’une vision différente de la santé
que les personnes se tournent d’abord vers les TA.C’est plutôt après avoir
commencer à utiliser des TA que les personnes développent une nouvelle vision
de leur santé et de leur guérison. On peut alors se demander ce qui les incite
à se tourner vers les TA. Les études
présentent plusieurs facteurs de motivation qui incitent les gens à se tourner
vers les TA : 1) accroître leur pouvoir sur leur santé; 2) le désir
d’avoir une approche holistique et intégrée pour leur santé; 3)
l’insatisfaction à l’égard des professionnels et des thérapies de soins
de santé médicaux liée par exemple à une mauvaise expérience ou des
complications résultant de traitements médicaux ou chirurgicaux; 4) le refus
de soigner certains maux avec des médicaments ou des chirurgie qui ne semblent
pas appropriés; et 5) l’attitude arrogante et indifférente (uncaring)
des médecins motivent aussi les personnes à rechercher une approche
alternative en santé. L’étude de Low montre qu’en fait les personnes
cherchent une solution à leur problème de santé et les TA leur semblent une
bonne solution. Le recours aux TA ne dépend pas de facteurs uniques. Cela fait
partie d’une démarche et d’un processus complexe qui se vit sur une longue
durée.
Dans
son ouvrage, Low fait un tableau comparatif des deux approches en santé. Les
approches alternatives sont plus pertinentes pour les problèmes chroniques,
elles utilisent une approche holistique, elles sont personnalisées et préventives,
elles sont douces et non intrusives.
Approches alternatives
|
Approches médicales
|
Chronique
|
Aigu/urgent
|
Holistique
|
Dualiste
|
Personnalisée
|
Générique
|
Préventif
|
Curatif
|
Naturel
|
Chimique
|
Lent
et doux
|
Vite
et brutal
|
Non-intrusif
|
Intrusif
|
Les
personnes parlent souvent d’une expérience vécue avec un médecin pour mieux
faire comprendre la qualité de relations entre les praticiens des TA et les
patients. Les personnes déplorent l’attitude arrogante et prétentieuse des médecins,
le peu de temps qu’ils passent avec les patients et le fait qu’ils ne
sentent pas qu’ils se préoccupent d’eux.
Par contraste, les personnes disent que les praticiens des TA ont une
approche plus respectueuse, qu’ils se préoccupent de leur bien-être et
qu’ils prennent le temps de les écouter.
Les
personnes qui utilisent des TA peuvent développer une nouvelle vision de la
santé. Être en santé signifie être entier (sentir une unité intérieure),
être équilibré (équilibre physique, psychologique et spirituel) et avoir le
pouvoir sur sa santé (auto-santé). Low présente certains problèmes selon
elles qui sont associés aux TA. Elle souligne l’inégalité qui existe dans
l’utilisation des TA en raison du fait qu’elles sont payantes. Seules les
personnes qui ont les moyens peuvent se payer ces thérapies. Ensuite, les
personnes qui utilisent des TA doivent assumer une forme de déviance.
Jacqueline Low montre comment se vit et se règle cette déviance pour ceux qui
utilisent, voire pratiquent ces thérapies.
Certaines
personnes voudront apprendre à offrir des services alternatifs en santé. Le
processus de formation, de certification et de pratiques conduit les personnes
à développer une identité de praticien. Cette nouvelle identité
s’accompagne de changements sur le plan de la personnalité et des valeurs qui
peuvent conduire à une forme de déviance. Le simple fait de pratiquer ce type
de thérapies peut faire l’objet de jugements qui ont des conséquences sur
les praticiens et les personnes qui utilisent leurs services. Certaines
personnes vont tenter de dissimuler leurs pratiques et la révéler seulement à
certaines personnes, dans certains contextes appropriés.
D’autres vont assumer davantage leur identité et leur pratiques et
pour ce faire vont soit ignorer ou juger en retour ceux qui les stigmatisent.
En
conclusion, Jacqueline Low montre l’importance pour intégrer ces TA de
surmonter un certain nombre d’obstacles. Si on veut développer un système de
soins qui intègre ces nouvelles pratiques, il faudra surmonter l’obstacle de
la science. Dit rapidement, les TA devront faire leur preuve. Il faudra ensuite
surmonter l’obstacle de la réglementation professionnelle. Devrons-nous réglementer
les TA? Lesquelles? Comment? Le fait de surmonter ces obstacles aidera à
surmonter les préjugés à l’égard de thérapies alternatives.
L'auteur
Éric Forgues
est
Maître-enseignant Reiki et Praticien en Healing Touch
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
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Article
16.- Éditorial du magazine Wellness
Networker, par Carolji Corbeil et Eric Forgues, édition avril 2005, Nouveau-Brunswick. (conscience-énergie
et guérison)
|
C’est
avec plaisir que nous vous présentons la troisième édition du magazine Connexion
mieux-être / Wellness Networker. À travers les Maritimes, vous êtes de
plus en plus nombreux à nous lire et à nous consulter dans votre recherche de
santé et mieux-être. Nous vous en remercions.
Dans
cette édition, vous trouverez 5 articles en français. L’article qui traite
de Healing Touch montre que nous commençons à apprivoiser notre
dimension énergétique. C’est surtout de l’Orient que proviennent les
enseignements qui nous permettent de réapprendre l’alphabet de l’énergie
de vie.
Cette
énergie est un support à la vie qui se moule aux différents plans de l’être
dans la reconnaissance de sa pleine dimension sacrée. La culture occidentale
moderne tend à faire de cette dimension sacrée une question de croyance, alors
que c’est une réalité sensible. Tout
ce qui est manifesté dans l'univers est conscience-énergie.
Souvent voilée par les méandres de la pensée, l’expérience de la dimension
sacrée de la conscience-énergie prend forme dans une relation de foi.
Lorsque les sciences modernes de la santé auront posé d’emblée l’équation
conscience-énergie-vie comme pierre angulaire dans le maintien du mieux-être
et de la santé, elles auront fait un pas important vers de nouvelles découvertes.
L’acte
de guérison se trouve dans une relation consciente d’amour avec Soi et les
autres. Cela est aussi vrai pour le médecin ou pour l’acupuncteur qui plante
ses aiguilles, sachant que sa conscience agit autant sinon plus que ses
aiguilles. Tout résultat de traitement est à la mesure de la qualité de présence
du praticien qui vous soigne en concordance avec votre intention réelle de guérison.
Car c’est de cette intention que dépend la guérison. Cette intention doit être
claire puisque le lien entre l’énergie et la conscience est absolu. « L’énergie
suit la pensée ».
C’est
ce que nous dit Alma Landry dans un article qui témoigne de son cheminement
vers la guérison par le rétablissement de son lien avec l’énergie
universelle de vie. Lorsque nous savons que personne ne peut nous guérir à
notre place, nous pouvons alors reprendre notre pouvoir de guérison. Ainsi,
celui qui prodigue les soins et celui qui les reçoit deviennent de véritables
partenaires dans une démarche de guérison. À partir du moment, où une part
importante de la collectivité comprendra le rôle véritable de l’équation conscience-énergie
dans leur expérience de vie, nous assisterons à des bonds évolutifs
et bénéfiques autant dans la pratique de soins en santé et mieux-être que
dans notre vie en général.
Sous
le thème de la croissance personnelle, nous vous convions à lire les articles
« Perdre sans se perdre » et « Aimes-tu
de la bonne façon? » de Mme Lise Bourbeau, auteur de 15
best-sellers et Fondatrice de l’École ECOUTE TON CORPS. Ces deux articles
nous permettent de mieux comprendre la pratique du détachement et nous rappelle
que l’amour a un pouvoir de guérison
énorme. Pour les lecteurs(trices) qui s’intéressent aux thèmes de la
psyché et de la spiritualité, nous avons résumé dans la chronique
« J’ai lu pour vous », les livres The
Spirit and I et Don't Water
the Stick, de M Berrnard Willemsen et Mme Penny Margolis, des auteurs
de la Nouvelle-Écosse.
Le
processus de guérison et de mieux-être commence par un engagement que nous
prenons envers soi-même. C’est à chacun de nous que revient le choix
particulier de nos outils de guérison (thérapies, ateliers, produits de santé,
lectures, etc.). Certains outils permettent de rétablir notre lien privilégié
avec l’énergie universelle de vie et nous aident à développer notre foi en
notre pouvoir de guérison. Notre intention de guérison ne peut agir que dans
la prise de conscience que le véritable
« guérisseur » se trouve à l’intérieur de Soi.
Cela n’exclut pas l’aide des autres, au contraire… Une fois engagé
sur le chemin de la guérison, il est étonnant de voir comment l’univers
conspire à nous aider.
En
vous souhaitant une agréable lecture, Carolji
Corbeil et Eric Forgues
Les
auteurs Carolji Corbeil et Éric Forgues
sont
Maîtres-enseignants Reiki et Praticiens en Healing Touch
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
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Article
15. - Qu'est-ce que le Qigong ? par
Éric Forgues, magazine Wellness
Networker, avril 2005, Nouveau-Brunswick |
Qu'est-ce que le Qigong ?
Le Qigong (ou chi kung) est une discipline qui
vient d'une tradition millénaire chinoise visant à favoriser la santé et le
bien-être. Il se présente comme une série d'exercices qui utilisent la
conscience (focalisation mentale), les mouvements et le souffle afin de faire
circuler et d'harmoniser les flots d'énergie dans le corps.
À l'aide de ces
exercices, nous pouvons apprendre à nous ouvrir et à sentir la dimension énergétique
de notre être et à nourrir notre corps de cette énergie. Nous pouvons
apprendre à recevoir ou émettre le Qi présent dans la nature afin de
restaurer et maintenir notre équilibre énergétique.
Le Qigong offre une
approche préventive qui vise la santé du corps, mais il peut aussi accompagner
une démarche spirituelle, car il a été inspiré par le taoïsme et le
bouddhisme. C'est une voie royale pour redécouvrir et rétablir le lien entre
l'énergie (le Qi), le soufle, l'esprit et la vie (la santé).
L'auteur
Éric Forgues
est
Maître-enseignant Reiki et Praticien en Healing Touch
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
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Article
14.- Rendez-vous avec une femme de lumière, par Éric Forgues et
Carolji Corbeil, magazine Wellness Networker, avril 2005, Nouveau-Brunswick |
Dans
un village côtier tout prêt de Moncton, un homme se recueille sur quelques
extraits tirés de la Bible qu’il
tient entre ses mains. Cet homme qui est voyant, a eu une soudaine intuition :
« Her deck of cards is her Bible ». Ce pressentiment
l’enjoint à s’informer auprès de son entourage des personnes qui tirent
aux cartes dans la région. On l’avise qu’il y a une certaine Alma Landry à
Moncton qui tire les cartes. Il prend rendez-vous. En lui tirant les cartes,
Alma explique qu’elle le voit dans un champ en train d’écraser la tête
d’un serpent. L’homme dit à Alma : « Ok, tu peux serrer tes
cartes. T’es la personne que je cherche». Il se présente à elle comme
un prophète et lui révèle qu’elle sera la « psychologue » des
pauvres. Ce messager lui servira de guide et lui apprendra à méditer à partir
de la Bible qui renferme une grande sagesse. Il l’informe que des gens
viendront à elle non seulement pour se faire tirer aux cartes, mais pour être
guidés.
Le
tirage de cartes d’Alma révèle une sagesse profondément inspirante. Les
paroles de cette femme de lumière, qui s’adressent directement à l’âme,
s’expriment dans des histoires toutes simples qu’elle raconte : « Watch
les petites histoires qui sortent de moi » nous dit-elle. Alma sait que le
pouvoir de guérison est en chacun de nous et qu’elle ne peut guérir à notre
place. Son rôle de guide sert à raviver la toute première étincelle de notre
foi en ce pouvoir de guérison qui sommeille en Soi.
À
l’époque où tirer aux cartes était tabou, Alma est initiée à cet art
divinatoire par sa mère qui tirait uniquement pour la famille. Surtout quand
les hommes partaient travailler au loin pour savoir si tout allait bien.
Plus tard, une prière sur
le tombeau du frère André à l’Oratoire St-Joseph renforcera ses convictions
spirituelles. Dans sa prière, elle demande des faveurs pour sa famille. Elle
ajoutera : « Je ne sais pas comment je pourrais te remercier pour ces
faveurs. Mais toi tu connais mes talents, tu connais mes capacités, tu
choisiras ce que tu veux que je fasse et je le ferai ». Elle verse une
chaude larme qui ira se déposer sur la sépulture du frère André qu’elle
essuiera tendrement du revers de sa manche.
De
retour à Moncton, Alma tire les
cartes à une amie pour lui remonter le moral. Avant de se quitter, elles
s’embrassent et Alma sent une chaude larme sur sa joue. Elle se remémore l’épisode
avec le frère André et comprend qu’en échange des faveurs obtenues pour sa
famille, il pourrait choisir comment elle serait au service des autres.
Graduellement de plus en plus de gens la contacteront pour se faire tirer aux
cartes. C’est le début de la vocation d’Alma qui dure depuis 30 ans.
Alma
nous partage son expérience d’une rencontre avec son être suprême. Un soir,
alors qu’elle s’est vue morte, allongée sur son lit, elle s’est sentie
soulevée : « Je montais, je montais. Je ne pouvais m’arrêter de
monter… ». Projeté dans un rayon de lumière elle entend une voix :
« Qu’as-tu fait pour toi pendant ton séjour sur la terre? ».
J’ai ressenti une grosse peine. J’avais aidé tout le monde mais j’avais
laissé tombé la personne la plus importante…moi ». Soudainement, elle réintègre
son corps. Durant les jours suivants, Alma remarque que quelque chose a changé.
Elle voit les âmes des personnes et à quel point elles veulent être aimées.
C’est une expérience de compassion que vit Alma. Même les animaux et les
arbres demandent à être aimés. Après
trois jours, tout revient à la normale. Alma comprend la leçon :
« Je veux que tu m’enjoy. Tu vas me voir dans les arbres,
tu vas me voir dans le monde, tu vas me voir partout. Ne travaille pas si
durement et enjoy moi». Elle comprend qu’elle doit prendre soin
d’elle-même.
Alma nous dit que chacun de
nous peut guérir, peut renouer avec la lumière, le divin ou l’Esprit saint.
Ce n’est pas réservé à quelques mystiques. Elle
raconte l’histoire de Bernadette de Lourdes qui après avoir entendu une voix
s’est mise à creuser la terre pour chercher une source d’eau. En la voyant
ainsi s’écorcher les doigts dans la terre, les gens se moquaient d’elle.
Mais l’eau a fini par jaillir. Cette eau qui guérit. Lourdes est devenu un
centre de pèlerinage où des milliers de gens se rendent chaque année.
Alma nous dit qu’on n’a pas besoin d’aller à Lourdes. La source de
guérison est en notre cœur. Il faut creuser en Soi pour atteindre le cœur et
dissoudre nos peurs, nos haines, nos insécurités, nos envies, notre vanité,
etc. Notre source intérieure commence par un mince filet puis un torrent
intarissable d’Amour suivra.
Chez
Alma Landry, Dieu est vivant et
bien présent dans la vie. Le cœur débordant de joie, Alma nous guide avec des
mots simples qui affluent en notre âme comme une source lumineuse et
cristalline. Si nous le souhaitons, Alma nous aide à renouer avec notre pouvoir
d’amour et de guérison de Soi.
La
voie d’Alma transforme le gazouillis des oiseaux en une oraison de louanges.
Les
auteurs Carolji Corbeil et Éric Forgues
sont
Maîtres-enseignants Reiki et Praticiens en Healing Touch
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
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Article
13.- Le Healing Touch, une thérapie à portée de main par Carolji
Corbeil, magazine Wellness Networker, avril 2005, Nouveau-Brunswick
|
Sur
le sentier de guérison qui est unique et particulier à chacun, l’individu
est appelé à explorer des outils de croissance personnelle. Le Healing Touch
est une thérapie énergétique et holistique qui trouve son point d'appui sur
la compassion. Celui qui prodigue les soins et celui qui les reçoit sont des
partenaires dans une démarche de facilitation de guérison.
L’objectif
du Healing Touch est de restaurer l’harmonie et l’équilibre du système énergétique
du corps humain. Il vise à appuyer le processus
d’auto-guérison du receveur des soins prodigués afin de lui permettre
d’intégrer harmonieusement son corps, son esprit et ses émotions. Le Healing
Touch s’adresse à tous ceux qui cherchent le bien-être.
Il
a été développé à la fin des années 1980 par Janet Mentgen, infirmière
originaire de la région de Denver au Colorado. Au moment de sa création, le
Healing Touch s'est surtout popularisé auprès des infirmières et des
infirmiers, mais aujourd’hui, il rejoint un public plus large. Le praticien en
Healing Touch utilise un toucher doux et non invasif permettant d’influencer
et stimuler le système énergétique humain à l’intérieur et autour du
corps physique.
Le
corps, l'esprit et les émotions font partie d'un champ énergétique complexe
et dynamique, particulier à chaque personne. Dit rapidement, si ce champ est en
harmonie, c'est la santé et le bien-être; s’il est perturbé, c'est le mal-être
et la maladie. Grâce à un transfert d’énergie, le Healing Touch permet de rééquilibrer
le champ énergétique et de promouvoir la santé.
L’approche
du Healing Touch peut contribuer à :
- Stimuler
le système immunitaire,
- Diminuer
l'anxiété, les tensions, le stress et les maux de tête,
- Réduire
la douleur,
- Calmer
et induire une relaxation profonde.
Des
recherches sont en cours pour démontrer des bienfaits additionnels du Healing
Touch. Pour traiter des malaises simples, comme des maux de tête attribuables
à la tension, souvent une seule rencontre suffit. Pour les problèmes plus
complexes et chroniques, il faut prévoir plusieurs traitements. Le Healing
Touch peut aussi servir à titre préventif pour maintenir et accroître le
bien-être des personnes. Un traitement de Healing Touch dure habituellement
entre 30 et 60 minutes.
Le
programme offert possède une certification formelle administrée par Healing
Touch Canada. Ce dernier a établi des normes de formation reconnues par
plusieurs programmes de formation continue des infirmières.
Le
Healing Touch est beaucoup pratiqué par des infirmières dans les hôpitaux,
les établissements de soins de longue durée, les centres de rééducation et
les résidences d’aînés. Plusieurs praticiens offrent également le service
en pratique privée.
Dans la
région de Moncton, au-delà de 120 étudiants (es) ont suivi la formation de
niveau I en Healing Touch à Moncton depuis mars 2002.
La pratique du Healing Touch n’exige aucun pré-requis particulier. Son
programme de formation demeure accessible à tous ceux qui souhaitent
entreprendre une démarche personnelle et thérapeutique.
Parmi
les participants aux programmes de formation de niveau I offert à Moncton, nous
pouvons identifier principalement des professionnels en soins de santé. Le
Healing Touch s’adresse à tous ceux et celles qui ont l’aspiration de
trouver l’équilibre et l’harmonie.
Comme
le Healing Touch, il existe d’autres modalités de thérapies énergétiques
qui peuvent être d’excellents compléments aux soins de santé moderne. Le
Toucher thérapeutique, le reiki, le chi kung, l’acupression en sont des
exemples. Indépendamment des
outils en soins de santé et de mieux-être que nous choisissons, c’est par la
foi, la compassion et l’amour que nous reconnectons avec l’essence divine de
l’être et que nous récupérons notre pouvoir créateur de guérison en lien
avec l’énergie de vie universelle.
Pour
en connaître plus sur le programme de formation de Healing Touch, vous pouvez
consulter le site Internet : http://www.healingtouch.net
L'auteur
Carolji Corbeil
est
Maître-enseignant Reiki et Praticienne en Healing Touch
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
joindre
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Article
12. - J’ai
lu pour vous : “The
Spirit and I, The evolution of soul” et “Don't water the stick, The Path to
the Psyche” de Bernard Willemsen avec Penny Margolis, Quasar Books par
Carolji Corbeil,
magazine Wellness Networker, avril 2005, Nouveau-Brunswick
|
L’œuvre
ésotérique de Bernard Willemsen traite de l’invisible à partir de son expérience
d’enseignant et de guérisseur. Nous avons tous une vision personnelle et
unique du réel et l’auteur partage sa perception de la réalité du psychisme
humain. Il fait le choix d’honorer ses expériences extrasensorielles et
s’en inspirent pour s’engager sur le chemin évolutif de l’intelligence créative
de l’esprit.
Dans
son premier livre, “The Spirit and I, The evolution of soul”,
M. Willemsen
parle du plan de la mort et de l’évolution des âmes sur ce plan.
Il explique la mort dans sa dimension psychique. Aussi incroyable que
cela puisse paraître, tout ceci est bien présent et perceptible dans notre
vie.
L’auteur
raconte que la vie de l’homme commence sur les plans subtils d’énergie de
la conscience pour descendre jusqu’aux plans les plus denses de son corps matériel.
Pour reconnecter avec l’entièreté de son être, l’homme doit élever sa
conscience au-delà de la matière et s’ouvrir vers une conscience psychique
infinie. En outre, l’auteur décrit dans ses mots certains plans du monde de
l’invisible, et se questionne plus particulièrement sur ses observations
d’entités évoluant sur les plans de la mort. Il dévoile quelques-uns de
leurs dilemmes et les raisons pour lesquelles certaines de ces entités
demeurent prisonnières de ce plan. L’auteur fait état de ses expériences de
communication avec les plans de la mort. Il raconte ses manœuvres afin de faire
reconnaître aux entités demeurées captives qu’elles sont dans leur propre
lumière en les incitant à évoluer sur des plans subtils plus évolués.
L’œuvre
de Bernard Willemsen explique l’influence de la mort sur la
conscience de l’homme en l’aidant à réaliser que sa mémoire
l’emprisonne dans son passé. Le plan de la mort est une dimension active à
travers l’inconscient de l’homme qui subit les poussées évolutives de l’âme
qui, selon l’auteur, s’alimente de l’énergie du mental.
Le
second livre « Don’t water the Stick », est principalement présenté
sous forme de questions et réponses. L’auteur témoigne de ses expériences
en lien avec le psychique, l’ego, l’aura, le processus de guérison et la
spiritualité. Il explique que l'amour terrestre est encore à ce jour fortement
teintée par les illusions matérielles et spirituelles de l’homme qui ignore
la nature du psychisme.
L'essence
de l'âme est la connaissance et sont but est de se développer. D’après
l’auteur, pour se développer, l'âme a besoin de l'énergie du mental qui
doit lui être fournie par un être vivant. Toutes formes de vie existent pour
l'unique fin du développement de l'âme. « L'âme ne nous appartient pas,
nous appartenons plutôt à l'âme […] Le seul but de la vie est de
contribuer au développement de l'âme ». Longtemps après la mort de
notre corps physique, l'âme continue son évolution en cherchant à s'alimenter
de l'énergie du mental et de la mémoire.
Ce
deuxième livre explore également la construction psychique de l’ego, une
qualité planétaire de la conscience qui influence l’harmonie et l’équilibre
holistique de l’être. L’auteur parle aussi du processus et de certaines méthodes
de la guérison holistique qui passent par une conscientisation de l’être. «Love
is the most powerful force in the universe. It is often said that God is
love.”
Le sujet du psychisme humain
abordé par Bernard Willemsen interroge le lecteur et l’incite à s’éveiller
à un nouvel état de connaissance qui lui fera faire un saut dans cette vaste
conscience universelle du psychisme.
J’ai apprécié les
chapitres traitants des modalités énergétiques de guérison et de la place du
potentiel de mieux-être dans une démarche spirituelle. Ça aurait été bien
que la réflexion de l’auteur porte un peu plus sur les plans de la vie et de
la lumière, qui se situent au-delà des plans de la mort et de l’âme. Peut-être
dans un prochain ouvrage…
L'auteur
Carolji Corbeil
est
Maître-enseignant Reiki et Praticien en Healing Touch
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
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Article
11.- J'ai lu pour vous: "Anatomie de l'esprit, les sept étapes pour
retrouver son pouvoir de guérison" de Caroline Myss, par
Carolji Corbeil, magazine Wellness Networker, janvier 2005, Nouveau-Brunswick |
La
première partie du livre traite de l’expression de l’âme par la médecine
de l’énergie et l’intuition.
Ce volet fait une corrélation entre les pouvoirs symboliques des chakras,
des sacrements chrétiens et des sefirots de l’arbre de vie de la Kabbale. La
deuxième partie du livre présente une conception du système des chakras découlant
de la pratique intuitive médicale de l’auteure. Elle emphase sur les trois
chakras inférieurs qui mobilisent l’énergie de la plupart des gens.
La
majeure partie des maladies résulte d’une perte d’énergie à l’un de ces
trois niveaux. Un tableau détaillé présente l’anatomie de l’énergie à
partir des sept principaux chakras, et pour chacun d’eux, l’auteure présente les
organes correspondants, les problèmes de nature mentale et affective les
dysfonctions physiques. Ce tableau est suivi d’une description détaillée du
1er chakra : pouvoir tribal, du 2ième chakra : pouvoir des rapports
humains, du 3ième chakra : pouvoir individuel, du 4ième chakra :
pouvoir des émotions, du 5ième chakra : pouvoir de la volonté, du 6ième
chakra : pouvoir de l’esprit et du 7ième chakra : le lien à la
spiritualité.
Présenté
comme une exploration de la médecine énergétique, l’ouvrage vise à élucider
les causes spirituelles de la maladie, à nous apprendre à
ressentir les défaillances énergétiques et à les corriger avant
qu’ils ne se manifestent.
Cet
ouvrage nous accompagne dans notre compréhension des principes de l'anatomie de
l'esprit permettant de saisir les causes d’une maladie, de percevoir un déséquilibre
énergétique et d’agir sur celui-ci
avant qu'il ne se manifeste sur le plan physique.
L'auteur
Carolji Corbeil
est
Maître-enseignant Reiki et Praticien en Healing Touch
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
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Article
10.- J'ai lu pour vous: "Le pouvoir bénéfiques des mains" (Hands
of Light) " A Guide to Healing Through the Human Energy Field" de
Barbara Brennan, par Carolji Corbeil, magazine Wellness Networker, janvier 2005, Nouveau-Brunswick |
Ce
livre donne des outils pratiques pour développer des techniques de guérison et
pour mieux comprendre l’énergie. Cet ouvrage offre une approche compréhensive
de la guérison personnelle et celle des autres.
Le
corps humain est formé d’un champ d'énergie à travers lequel s’exprime la
santé et la maladie. Chaque individu a le pouvoir d’agir sur son champ d’énergie
et de se guérir.
Celui qui aspire à devenir un guérisseur apprendra à marcher
sur un chemin particulier et évolutif progressant vers un mouvement créatif
intérieur. Chaque individu est responsable de son propre état de santé et
l’amour de Soi est essentiel à la guérison.
Le champ d’énergie est l’instrument de travail du guérisseur et son
pré-requis est de prendre soin de lui-même et de se guérir. Le processus de
guérison est de se rappeler notre véritable essence divine.
La
faiblesse de notre pouvoir guérisseur vient de l’illusion de croire que nous
sommes des êtres séparés les uns des autres. Cette séparation alimente le
sentiment de la peur. Où il y a de la peur, il y a absence d’amour, parce que
la peur est son opposé. Le but du travail de guérison est de permettre à la
conscience de prendre de l’expansion à travers la méditation (par exemple)
qui élève l’être et lui permet d’accéder à un état de réalité
authentique. L’auteur explique qu’à chaque fois que l’individu progresse
sur le chemin de la guérison, l’humanité dans son entièreté progresse avec
lui.
Chaque
génération supporte un état de conscience vibratoire plus élevé que la génération
précédente, permettant à l’humanité de poursuivre un mouvement évolutif
vers une expansion de la réalité.
L'auteur
Carolji Corbeil
est
Maître-enseignant Reiki et Praticienne en Healing Touch
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
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Article 9.-
J'ai
lu pour vous: "Le chemin vers l'amour" de Deepak Chopra, par Carolji Corbeil,
magazine Wellness Networker, janvier 2005, Nouveau-Brunswick. |
Vendredi soir dernier, je
m’installe au salon pour regarder mon émission télévisée préférée. En
attendant le début du programme, je lis à la dérobée une page du livre
« Le chemin vers l’amour » de Deepak Chopra. Il est question
d’un ancien concept que nous retrouvons dans le mot sanskrit « Upagourou »
et qui signifie «professeur qui est proche». Cela veut dire qu’à
n’importe quel moment un livre, une chanson à la radio, une personne peut
nous transmettre ce que l’esprit divin veut que nous apprenions.
L’émission commence, je dépose
le livre. Mon amoureux se joint à moi et nous nous blottissons l’un contre
l’autre sous une douillette emmitouflante. Voilà une soirée « cocooning »
qui s’annonce bien.
Subtilement, ce beau tableau
se détériore. Mon partenaire exprime en rafale un… , deux… puis trois
sarcasmes acidulés à l’égard du scénario de l’émission. Mon ego-offusqué
formule ainsi la situation: « Comment ose t’il entacher mon programme de
télévision préféré par des critiques inopportunes ? »
Mon ego-dictateur se couvre
d’écailles dures. J’affirme haut et fort la préséance de mon « je »
sur son « toi » en trompetant que ses critiques défavorables gâchent
mon plaisir. Je sais dans mon for intérieur que ma réaction égotique
s’appuie sur une attente bien enracinée dans ma mémoire. Mais je m’obstine
et me cramponne à mon sentiment d’oppression. L’irritabilité taciturne de
mon partenaire est palpable.
Nous érigeons entre nous un
mur laconique de désapprobation. Ni l’un ni l’autre souhaitent s’excuser.
Nous ressemblons à deux hérissons piégés par nos réactions automatiques
l'un envers l'autre. Mon partenaire se lève et quitte le salon. Un silence
glacial se cristallise autour de ma personne. Je me sens inflexiblement seule.
Parvenir à un état d'amour mutuel en cet instant est le sentiment le plus éloigné
de mon esprit. Je dois modifier ma perception et trouver le bienfait dissimulé
derrière ce conflit.
Je ferme la télévision et
reprends le livre de Deepak Chopra que j’avais déposé sur la table. En me
questionnant sur cet incident fugace, je choisis une page au hasard :
« Donner de l’espace n’est pas simple. Vous devez permettre à
l’autre d’être pleinement lui-même ». Je revois la scène en différé
et un doux sentiment de remord serre ma gorge. Je poursuis ma lecture :
« Vous devez lui permettre d’exprimer ses idées, ses sentiments, ses réactions,
et sa volonté librement ». Je ne m’attendais pas à recevoir un
enseignement aussi précis de l’Upagourou.
Dans un élan de
protestation, mon côté-saboteur se demande pourquoi l’enseignement
s’adresse uniquement à mon attitude inconvenante et n’a rien à redire sur
les critiques acrimonieuses de mon conjoint ? La perspicacité de mon
ego-torpilleur m’encourage à sélectionner une autre page aléatoirement et
l’enseignement se poursuit : « L’habitude de la critique ne fait
que retarder le jour où vous vous avouerez vos jugements secrets sur vous-mêmes.
Prendre conscience de ces jugements négatifs est le seul moyen d’extérioriser
votre culpabilité et votre honte ». Je réprime un hoquet de stupéfaction
en me disant à la rigolade que ce livre a sa propre conscience.
Cette fois, je tourne les
pages à rebours. Je m’arrête sur ces mots qui me disent que ce que je
n’aime pas chez mon partenaire est ce que je nie le plus vigoureusement chez
moi. L’Autre est un miroir de Soi. En m’abandonnant consciemment au pouvoir
de l’amour, je me libère de l’emprise obstinée de la dualité et j’entre
dans l’unité de l’Être. De la première à la dernière page, le livre de
Deepak Chopra est un guide pratique et une source d’inspiration qui
m’instruit sur les moyens de me débarrasser de ce besoin de contrôler ma vie
ou celle de mon partenaire dans un mouvement d’acceptation, de tolérance et
de non-résistance.
L’enseignement de ce livre
empreint de compassion m’apprend à cultiver l’abandon de Soi et m’inspire
à surmonter cette force rancunière qui m’habite. Je reconnecte avec mon
partenaire avec un sentiment d’amour tout neuf et je partage avec lui les
fruits de mon expérience « Upagourou ». Nous échangeons quelques
sourires doux en guise de pardon, annonçant que la leçon est apprise.
L’amour transporte
par-delà les limites de l’ego cédant à l’unique but d’aimer et de
servir l'Autre.
L'auteur
Carolji Corbeil
est
Maître-enseignant Reiki et Praticienne en Healing Touch
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
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-
Titre
original: THE PATH TO LOVE,
auteur : Dr Deepak Chopra - Harmony Books/Crown Publishers, Inc.,New York
Pour la traduction française: Éditions Robert Laffont, S.A., Paris 1999
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Article 8.- La
réglementation des pratiques complémentaires et parallèles en santé,
article par Eric Forgues, magazine Wellness Networker, janvier 2005, Nouveau-Brunswick |
Les
approches complémentaires
et parallèles en santé sont de
plus en plus en demande au Canada. En dix ans, le recours
aux médecines complémentaires a plus que doublé au Canada.
En 2003, 12 % des Canadiens ont consulté un praticien de médecine
non conventionnelle, comparativement à 5% en 1994. L’engouement
que connaissent ces pratiques de santé auprès de la population canadienne amène
les gouvernements à réfléchir à la réglementation de ces pratiques. La
réglementation des professions en santé au Canada relève des gouvernements
provinciaux. Dans ce contexte, la réglementation des pratiques complémentaires
et parallèles en santé évolue différemment dans chaque province et aussi
selon les pratiques.
Au
Canada, la réglementation
des professions de santé s’appuie sur un régime d’autorisation et/ou
d’accréditation. Dans le régime d’autorisation, seuls les membres autorisés
d’une profession peuvent offrir des services qui entrent dans la portée de la
pratique de la profession. Dans le régime d’accréditation, seuls les
praticiens agréés peuvent utiliser un titre désigné. Le droit au titre ou le
titre réservé indique que le praticien a satisfait aux exigences de la
profession sur le plan de la formation et qu’il se conforme à des exigences déontologiques
particulières.
Exemple
de l’ostéopathie
L'ostéopathie
est une approche douce et holistique qui traite la personne dans sa
globalité. La pratique consiste à manipuler des parties du corps pour
rétablir son harmonie. Grâce à une formation
rigoureuse, les ostéopathes, qui sont les ramancheux d’autrefois,
sont maintenant reconnus par le Collège des médecins du
Nouveau-Brunswick. Au Nouveau-Brunswick, les ostéopathes de formation
américaine peuvent demander une accréditation auprès du Collège des
médecins et chirurgiens du Nouveau-Brunswick. Seuls ceux qui satisfont
aux normes peuvent dire pratiquer l’ostéopathie ou porter le titre
d’ostéopathe.
|
Mis
à part la chiropratique et l’ostéopathie, il n’y a pas de lois au
Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse ou à l’Île-du-Prince-Edouard qui
encadrent les approches
complémentaires et parallèles
en santé. Les gouvernements n’exercent pas un contrôle
juridique pour voir par exemple si la personne qui prétend être massothérapeute,
phytothérapeute, homéopathe est compétente et a suivi avec succès une
formation appropriée. Les praticiens de santé complémentaires et parallèles
peuvent pratiquer en prenant soin de ne pas empiéter sur les pratiques réglementées,
en se disant médecin par exemple ou en prétendant pratiquer la médecine.
Au
Nouveau-Brunswick, il appartient aux praticiens de soins complémentaires de
faire reconnaître leurs pratiques et de soumettre un projet de loi pour la réglementer.
Ainsi, si un groupe de praticiens veut réglementer sa pratique de soins complémentaires,
il lui faut embaucher un avocat qui rédigera un projet de loi. Le ministère de
Santé et Mieux-être du Nouveau-Brunswick pourra lui donner des avis et, une
fois qu’il l’aura approuvé, pourra le soumettre à l’assemblée législative.
Même
si le gouvernement n’encadre pas ces pratiques, certaines associations de
praticiens complémentaires en santé exercent un contrôle sur la formation et
la compétence des praticiens membres. Lorsqu’on est membre de l'Association
of Massage Therapist of N.B., par exemple, cela signifie
que le praticien a fait 2 200 heures de pratiques. Cependant, dans les
Maritimes, les massothérapeutes ne sont pas obligés d’être membre d’une
association et peuvent donc se dire massothérapeute sans avoir satisfait de
normes minimales.
Étant
donné que la population canadienne se tourne de plus en plus vers des approches
complémentaires et parallèles en santé, est-ce qu’on peut envisager que les
citoyens et les citoyennes puissent choisir des approches de santé complémentaire dont
le coût seraient couvert par le système public. Cela demanderait de mieux réglementer
les pratiques de soins complémentaires. Est-il préférable, au contraire, de
ne pas réglementer et de permettre à ce secteur de se développer sans
intervention du gouvernement, comme c’est le cas actuellement ?
Dans
le contexte actuelle où plusieurs pratiques sont peu ou pas du tout réglementées,
c’est à chaque personne de faire preuve de discernement et de poser des
questions sur la compétence du praticien qu’il consulte. Plusieurs sources de
renseignement existent pour vérifier la formation que doivent suivre les
praticiens.
Pour
en savoir plus sur la formation que suivent les praticiens de santé complémentaires
et parallèles, voir le site web suivant :
www.canadian-health-network.ca
et faites une recherche avec les mots clés suivants : « formation
complémentaires ».
Qu’est-ce
que les approches de soins complémentaires et parallèles
en santé?
Les
approches complémentaires et parallèles en santé (ACPS) vont des régimes
de soins complets comme les soins traditionnels autochtones et la médecine
chinoise traditionnelle à des interventions physiques, spirituelles et
pharmacologiques spécifiques comme la réflexologie, les techniques de
relaxation et les plantes médicinales.
Quelques exemples d’ACPS : Technique Alexander, Aromathérapie,
Préparations ayurvédiques, Thérapie des fleurs de Bach, Thérapie
cranio-sacrale, Iridologie, Reiki, Rolfing, Médecine tibétaine.
|
Plus
on va vers l’ouest, plus la population consulte des praticiens de médecine
non-traditionnelle
%
de la population qui a consulté un praticien
non traditionnel en 1998-1999
Province |
% |
Terre-Neuve
|
3 |
Île-du-Prince-Édouard
|
6 |
Nouvelle-Écosse
|
8 |
Nouveau-Brunswick
|
9 |
Québec
|
15 |
Ontario
|
15 |
Manitoba
|
21 |
Saskatchewan
|
21 |
Alberta
|
25 |
Colombie-Britannique |
22 |
Source :
Enquête
nationale sur
la santé
de la
population, échantillon transversal, Fichier santé, 1998-1999.
L'auteur
Éric Forgues
est
Maître-enseignant Reiki et Praticien en Healing Touch
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
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Références:
Santé
Canada, « Les approches complémentaires et parallèles en santé . .
. l’autre piste conventionnelle? » Bulletin
de recherche sur les politiques de santé, Volume 1, Numéro 7, 2003.
York
University Centre for Health Studies,
Les approches
complémentaires et parallèles en santé, Un
aperçu canadien, 1999,
Wayne
J. Millar,
« Les
praticiens de médecine non traditionnelle. profils de consultation »,
Rapports sur la
santé, vol. 13, no
1, décembre 2001.
Personne
ressource pour les médias, Ministère de la santé et du mieux-être,
entretien téléphonique et correspondance Internet, novembre 2004.
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Article
7.- Qu'est-ce que le Reiki?, par Carolji Corbeil, magazine Wellness Networker, janvier
2005,
Nouveau-Brunswick |
Le
Reiki est une méthode qui utilise l'énergie naturelle pour accroître le bien-être
du corps et de l'esprit. Le Reiki est accessible à tous: hommes, femmes,
enfants de tout âge. Il est indiqué pour les personnes dépressives, fatiguées,
les malades, les convalescents. Un traitement de Reiki complet dure environ 60
minutes. Nul besoin de se dévêtir, puisque l’énergie passe au travers de
tout. Le Reiki permet de renforcer nos habilités naturelles de guérison.
Indépendamment
de l'état ou condition dans lequel une personne se trouve, le Reiki honorera et
s'harmonisera à chacun dans le respect et la compassion. Vous pouvez recevoir
un traitement de Reiki ou apprendre à le pratiquer. Le Reiki est une expérience
d'amour inconditionnel et d'unité de soi.
L'auteur
Carolji Corbeil
est
Maître-enseignant Reiki et Praticien en Healing Touch
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
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Article
6. - J'ai lu pour vous: L'appel de la guérison, Linda L. Smith, par Eric Forgues,
magazine Wellness Networker, octobre 2004, Nouveau-Brunswick ( Linda
L. Smith, Called into healing, HTSM Press, Arvada, Colorado, 2000). |
Il
existe une tradition de guérison dans le christianisme qui s’est perdue avec
le temps. Linda Smith veut renouer avec cette tradition de guérison qui était
au centre du ministère du Christ et de l’oeuvre de ceux qui s’engageaient
à le servir. Les apôtres avaient
été initiés par le Christ et envoyés par lui pour guérir les personnes à
l’aide de la prière, de l’imposition des mains et aussi des huiles (Luc 9 :
1-6; Matthieu 10 : 5-10; Marc 6 : 7-13).
Son
ouvrage Called into healing montre qu’un trésor se cache dans la tradition
chrétienne et que certaines églises chrétiennes ont commencé à renouer avec
cet héritage. L’auteure démontre
que le cinquième des textes des évangiles parlent de guérison. La guérison
prend différentes formes, mais elles reposent toutes sur la foi dans le pouvoir
de Dieu et la guérison concerne autant le corps que l’esprit. Que ce soit
l’expulsion des démons, la guérison des aveugles ou de la surdité, dans les
évangiles la guérison implique invariablement la foi et rétablit l’intégralité
de la personne (Marc, 10 : 52). Guérir
c’est rendre la personne entière. Le
salut de l’âme et la guérison sont ainsi intimement liés, l’un passant
par l’autre.
…
le christianisme s’est peu à peu éloigné de la mission de guérison
qui
caractérisait l’œuvre des premiers chrétiens
|
Son
ouvrage Called into healing montre que le christianisme s’est peu à peu éloigné
de la mission de guérison qui caractérisait l’œuvre des premiers chrétiens.
Nous sommes témoins d’une évolution historique qui a éloigné l’Église
de sa mission de guérison. Au Moyen-âge, la guérison disparaît de la
liturgie et des rituels de l’Église. Par exemple, alors que l’onction était
associé à la guérison chez les premiers chrétiens, l’Église catholique décide
en 1551 (lors du Concile de Trente) de réserver l’onction uniquement aux
mourants dans le but d’expier leurs péchés.
Dans
l’Église, les guérisons vont servir d’exemples pour renforcer la foi.
Elles deviennent secondaires et l’Église affirme que le Christ s’en servait
pour convertir en démontrant le pouvoir de Dieu. Ce qui préoccupe alors l’Église
ce n’est plus la guérison entière de la personne, mais le salut de l’âme.
Séparant le corps de l’esprit, l’Église se détourne du corps qu’elle
finit même par dévaloriser. Il y
avait donc un espace vacant que sont venus occupée les premiers médecins qui
pouvaient soigner le corps des malades. Mais ils ne pouvaient pas traiter l’âme
des malades, au risque d’être condamné par l’Église. La médecine et les
sciences de la santé se sont développées sur cette séparation entre le corps
et l’esprit.
La
médecine et les sciences de la santé se sont développées
sur
cette séparation entre le corps et l’esprit.
|
Parallèlement
à cet éloignement des rituels du guérison au sein de l’Église, les
croyances aux miracles se répandent et nous assistons à une diffusion des pèlerinages
associés à la guérison et au salut. La notion d’une guérison globale
corps-esprit perdure donc malgré l’évolution que nous avons connue de la médecine
et de la foi, mais, ni l’Église ni la science ne font une place à une guérison
de l’être fondée sur la foi. Au XXè siècle, les mouvements pentecôtiste
et charismatiques marquent un retour à des pratiques de guérison fondées sur
la foi. Même l’Église catholique fait un retour timide dans les années 1960
à des pratiques de guérison. En effet, depuis le Concile de Vatican II, l’Église
favorise l’usage de l’onction non seulement dans les cas de mort imminente,
mais dans un esprit de guérison des malades.
What power will be unleashed when enough of us remember
the
healing ministry of Jesus and take it back into our churches
Linda
L. Smith
|
Linda
L. Smith favorise un retour des
rituels de guérison dans les Églises chrétiennes.
« Quel pouvoir sera libéré quand suffisamment d’entre nous se
rappelleront le ministère de guérison de Jésus et le ramèneront dans nos églises »
(p. 72, notre traduction). Elle a développé une approche religieuse du healing
touch (Le Healing Touch Spiritual Ministry Program) qui est une technique de guérison
qui utilise la prière, l’imposition des mains et les huiles. Il est important
de souligner que Linda Smith a formé plusieurs membres du clergé à Rome et
aux États-Unis. Son travail vise à nous montrer que la guérison a un rôle à
jouer dans la démarche de foi des croyants non pas pour convertir, mais pour
les rapprocher de Dieu, car l’union avec Dieu passe par une guérison qui
permet de dépasser l’obstacle en nous qui nous sépare de Dieu. Nous nous
rapprochons ainsi du sens premier de la guérison qui
passe par le corps, par le cœur et par l’âme et grâce à laquelle nous
redevenons entiers.
L'auteur
Éric Forgues
est
Maître-enseignant Reiki et Praticien en Healing Touch
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
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Article
4.- L'émergence des créatifs culturels, par Eric Forgues, magazine Wellness Networker,
octobre 2004, Nouveau-Brunswick |
Un
changement culturel profond est en train de façonner la société occidentale.
C’est ce que montre une recherche
colossale menée aux États-Unis par une psychologue canadienne et un
sociologue américain. Après 12 ans de recherche et 100 000 questionnaires,
Paul Ray et Sherry Anderson montrent que 26% des américains, soit 50 millions
de personnes, sont en train de créer une nouvelle culture. Ces créatifs
culturels se définissent autour des valeurs sensibles à l’environnement, à
une vision féminine du monde et aux nouvelles approches en santé et en
spiritualité. Les créatifs culturels se divisent eux-mêmes en deux groupes égaux
(25 millions chacun) : un noyau central, dit avancé, qui fait le lien
entre l’environnement, la justice sociale, la vision féminine du monde et le
développement psycho-spirituel et un groupe périphérique qui fait plus
difficilement les liens entre
les questions sociales et spirituelles et qui s’intéresse moins au développement
psycho-spirituel.
Tandis
que les créatifs culturels forment un groupe culturel, il leur manque
un
ingrédient essentiel : la conscience d’eux-mêmes en tant que groupe
|
Ce
groupe culturel est le fruit d’un travail de maturation et de convergence qui
a débuté dans l’effervescence des années 1960: mouvements de femmes, écologistes,
d’éveil de la conscience, pacifistes, etc. Pour prendre toute la mesure de
cette maturation, sachons qu’au début des années 1960, la portion de la
population qui partageait ces nouvelles valeurs formait 5% de la population.
Aujourd’hui,
la société américaine se divise en trois groupes culturels distincts :
les traditionalistes, les modernistes et les créatifs culturels.
Les
traditionalistes (24% de la population) sont attachés à une vision patriarcale
des relations hommes-femmes. Ils ont un fort sentiment d’appartenance à la
famille, à l’Église et à la communauté. Selon eux, la Bible contient tout
ce qui est important de savoir et la vie en milieu rural est plus favorable que
la vie en milieu urbain. Ils ont une certaine méfiance vis-à-vis les étrangers
et la nouveauté. Ils cultivent des valeurs d’entraide et de solidarité au
sein de leur communauté.
Les
modernistes représentent 48% de la population et c’est à partir de leurs
valeurs que s’est construite la société actuelle. Ce groupe culturel
dominant valorise le travail et le loisir, la réussite matérielle et
professionnelle, le progrès économique et technologique et la compétitivité.
La plupart rejette ce
qui est lié à la vision traditionnelle du monde, des autochtones, des
religieux, des mystiques, du nouvel age.
Nous
voulons rendre les créatifs culturels visibles les uns les autres.
Paul
H. Ray et Sherry Ruth Anderson
|
La
société compose maintenant
avec un troisième groupe culturel qui ne cadre
pas avec la société moderne, les médias, les partis politiques en
place, la médecine actuelle et une économie qui entretient l’injustice
sociale et néglige l’environnement. Les
médias et les partis politiques dominants semblent ignorer
l’importance de cette transformation culturelle et la présence de ce groupe
et s’adresse aux traditionalistes et aux modernistes comme si les créatifs
culturels n’étaient pas là. D’ailleurs, il apparaît que les
créatifs culturels eux-mêmes ignorent leur importance. En moyenne, ils croient
représenter 5% de la population alors qu’ils sont 5 fois plus nombreux. Or,
le premier facteur qui fait d’un groupe un véritable acteur social est la
conscience qu’il a de lui-même. Les auteurs semblent étonnés du fait que
les créatifs culturels soient si peu organisés politiquement et qu’ils
prennent si peu leur place dans la société. En tant que chercheurs
sympathiques aux valeurs des créatifs culturels, ils veulent rendre les créatifs
culturels visibles les uns les autres.
…le
premier facteur qui fait d’un groupe un véritable
acteur
social est la conscience qu’il a de lui-même
|
Sur
ce point, il faut noter que des
progrès se font dans la reconnaissance des créatifs culturels et
l’institutionnalisation de leurs pratiques. Par exemple, il existe maintenant
des programmes d’enseignement universitaire en environnement. Ce qui n’était
pas le cas il y a quelques années. Les pratiques intégrées et holistiques de
santé sont de plus en plus reconnues et organisées. Certains hôpitaux au
Canada et dans le monde intègrent ces pratiques en complément de la médecine
officielle. Un signe qui ne trompe pas : au Québec, le remboursement par
les compagnies d’assurance des frais de soins alternatifs augmente plus
rapidement que les frais des soins traditionnels. Par ailleurs, la vision féminine
du monde s’intègre dans l’organisation de notre vie familiale, économique
et politique.
Il
sera intéressant de suivre l’évolution de cette transformation culturelle au
cours des prochaines années. Pour les auteurs il s’agit d’une tendance
culturelle forte. Chaque année, la proportion des 18-24 ans augmente.
Les créatifs culturels sont appelés à prendre de plus en plus leur
place dans notre société et à influencer créativement son développement.
Êtes-vous
un créatif culturel?
Vous
voulez savoir si vous êtes un créatif culturel? Consultez ce lien.
http://www.nouvellescles.com/dossier/Createurs/Test.htm
(français)
http://www.culturalcreatives.org/questionnaire.html
(anglais)
Pour
en savoir plus : Paul H. Ray et Sherry Ruth Anderson, L’émergence des créatifs
culturels, enquête sur les acteurs d’un changement de société, éd.Yves
Michel,2001
http://www.culturalcreatives.org/
ou http://www.nouvellescles.com/dossier/Createurs/
L'auteur
Éric Forgues
est
Maître-enseignant Reiki et Praticien en Healing Touch
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
joindre
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Article
3.- Le stress ce maître méconnu, par Carolji Corbeil, magazine Wellness Networker,
octobre 2004, Nouveau-Brunswick |
Permettez-moi
de vous raconter un témoignage personnel. Quatre semaines se sont écoulées
depuis une dernière entrevue pour un emploi convoité et je demeure sans
nouvelle de l’employeur. Les deux premières semaines furent relativement aisées
à gérer en terme de stress.
Au
fur et à mesure que les jours passent, je ressens progressivement une charge
d’émotions inconfortables monter en moi. Cette période d'expectative
s'effiloche interminablement et favorise l'épuisement graduel de mes réserves
de sang froid et d'imperturbabilité durement acquises. Cette expérience me
confronte à deux sources communes de stress :
le temps et l’argent.
Pour
retrouver ma sérénité, je dispose de quelques techniques éprouvées, telles
que la visualisation, qui stimule l’imagination créatrice afin d’atténuer
les symptômes du stress, et la relaxation, qui apporte une sensation de
recharge énergétique, une détente physique et psychique accompagnée d’un
regain d'optimisme et de confiance en Soi. Nous avons maintenant accès à de
nombreux soins alternatifs prévenant ou traitant les symptômes du stress, tel
que l’acupuncture, l’aromathérapie, la bioénergie, la phytothérapie, la réflexologie,
le Reiki, les massages, pour n’en nommer que quelques-uns.
La méditation demeure pour moi l’outil de base d’une guérison holistique
en profondeur qui ramène à l’essence de l’être.
Malgré
cet arsenal thérapeutique à portée de main, la tentation est forte de
m’abandonner aux affres du découragement et de capituler placidement aux
forces adverses qui me tiraillent de l'intérieur, qui grignotent ma patience et
m'invitent à succomber au désir de me cacher sous les couvertures protectrices
de mon lit. J'arrive à me détacher de cette force d'inertie et je m'exhorte à
méditer pour reconquérir cet état de paix intérieur dans lequel aucun
mouvement de stress ne peut pénétrer ou altérer.
Cet
habile saboteur qui s’exprime en moi, redouble d’ardeur et sollicite mon ego
en marmonnant les avantages convaincants de m’affaisser dans un moelleux divan
et de m’emparer de la « zapinette » pour endormir mon anxiété et
engourdir la souffrance causée par des sensations qui envahissent subtilement
ma vie quotidienne; fatigue, tension musculaire, démangeaisons, maux d'estomac,
palpitations, irritabilité, insomnie, manque de confiance et diminution de
l'estime de Soi. Je ressens une profonde disharmonie intérieure. C’est le
mouvement dualiste qui se manifeste en moi. Je résiste.
En
trébuchant sur le cafouillis de mes pensées troublantes, je m'éloigne du
« divan-tentateur ». Par un effort ultime de volonté, je
m’installe dans un coin paisible de la maison. Je clarifie mes intentions et
tranquillise mon mental en aspirant à retrouver une paix intérieure permettant
de me débarrasser de l'invasion des sentiments illusoires, de la confusion dans
mes idées et des mouvements impétueux du découragement entretenus par la
sensation d'être à la merci des suggestions persuasives de mon ingénieux côté
saboteur.
J'aspire
à ressentir cette paix partout, me sentir en elle et sentir tout en elle.
J’apprivoise et permets à cette paix de descendre lentement en moi, de
remplir mon mental et de m’entourer de sorte que je vive en elle. Cette paix
est le signe de la présence du Divin. Une fois la connexion établie avec
celui-ci, tout s'enclenche et les forces divines peuvent agir sur la
transformation de ma conscience pour retrouver un bien-être.
Doucement,
en vision interne, le détachement s'opère, je m'installe au-dessus du
tourbillon des pensées et je commence à voir, sans être bouleversée, ni
abattue, les choses que je dois changer en moi pour dissoudre l'emprise des
forces négatives du stress. Le stress est le résultat de constructions édifiées
à partir du mental qui voilent cette partie non troublée de l’Être, où
l’on ressent cette paix à l'infini.
Je
comprends que l’expérience de cette attente est un prétexte m’incitant à
reconnecter avec l’origine de ma détresse. Je saisis que le stress est en
fait un Maître authentique qui en apparence me choque et me malmène mais dont
la véritable intention est empreinte d’une sagesse éclairée qui m’engage
à l’exploration des profondeurs infinies de l’Être d’où jaillit la
source de mon pouvoir créatif. Cet état de stress qui alimente l’émergence
consciente d’émotions désagréables est un chemin évolutif menant à la
puissance absolue de l’amour de Soi.
Par
la résistance, ma réserve d'énergie s'amoindrie. Par le lâcher-prise, ma
conscience s’ouvre aux enseignements du Maître qui prend forme par-delà
l’agitation dualiste de mon mental et m'accompagne sur la voie d’une paix
intérieure stable, prémices au développement progressif de ma nature divine.
Je
termine ma méditation en demandant à l’esprit divin de m’indiquer le
chemin à suivre pour mieux intégrer la leçon du Maître personnifié par mon
stress.
Ce
jour-là en guise de réponse, je reçois un magistral clin d’œil divin par
l’entremise d'une invitation à rédiger cet article sur… « la
gestion du stress ».
L'auteure
Carolji Corbeil
est
Maître-enseignante Reiki et Praticienne en Healing Touch
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
joindre
Pour le lecteur qui veut en savoir plus sur ces approches, le site Internet http://www.reseauproteus.net
est un portail de référence en matière de santé globale et de médecine
intégrée qui offre au grand public une source d’information pratique,
accessible et vivante.
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Un
vent de changement souffle dans les pratiques de soins et ce vent pénètre même
les murs des centres hospitaliers. Il annonce un changement à venir dans
l’approche en matière de soins. Les thérapies énergétiques, comme le Qi
Jong, le Reiki, le toucher thérapeutique1 et le Healing
Touch, sont de plus en plus pratiquées dans notre société et même dans
les hôpitaux.
Le
Qi Jong est une technique ancestrale de stimulation et d’équilibre du chi
qui provient de Chine. Le Reiki est une technique semblable qui a été
enseignée au XXe siècle par Mikao Usui au Japon et qui s’est
transmise en Occident par Hawayo Takata. Le toucher thérapeutique a été développé
dans les années 1970 par Dora Kunz et Dolores Krieger et consiste en une
technique d’imposition des mains sur les chakras2 (centres d’énergie)
afin de stimuler et équilibrer la circulation de l’énergie. Quant au Healing
Touch, il a été développé plus récemment, dans les années 1980, par
Janet Mentgen, une étudiante de Dolores Krieger, en s’appuyant sur les mêmes
principes mais en intégrant d’autres techniques. Toutes ces techniques sont
fondées sur une forme de toucher ou de transmission énergétique. Elles
reposent sur le fait que l’être est d’abord énergie et vibration, le
corps physique n’étant qu’une forme plus dense d’énergie.
L’énergie
a différentes appellations selon les cultures (le chi ou le ki au Japon ou en
Chine, le prana en Inde, le souffle ou l’esprit chez les Occidentaux). Il
importe de savoir que, comme la matière, l’énergie a différentes qualités
(vibration, couleurs) et qu’elle est de nature spirituelle, c’est-à-dire
qu’elle est liée à la conscience. Rappelons-nous la célèbre formule de
Einstein « E=mc2 » qui signifie que la matière est énergie.
L’énergie enveloppe le corps physique et le traverse de toutes parts à
travers les méridiens (canaux énergétiques). Chaque chakra est le point de
départ des canaux énergétiques (appelés nadi dans le système du yoga
indien) qui assurent la circulation de l’énergie. Quand l’énergie est déséquilibrée
(bloquée, concentrée, etc.), cela se répercute sur le corps. Les praticiens
en thérapies énergétiques visent à rétablir l’équilibre énergétique
et harmoniser les vibrations. Le praticien sert en fait de canal à l’énergie.
Il fait le lien entre la personne et la source d’énergie universelle. Son rôle
consiste à laisser passer l’énergie à travers lui. Travail d’humilité,
s’il en est un!
Des
études montrent que les pratiques de soins dans les hôpitaux intègrent de
plus en plus ces techniques. Aux États-Unis, l’utilisation de thérapies
alternatives est passée de 34 % à 40 % entre 1990 et 1997. On évalue à
plus de 30 000 infirmières qui utilisent le Healing
Touch et le toucher thérapeutique dans ce même pays4. Dans
les années 1990, le toucher thérapeutique était intégré dans plus de 80
programmes de formation infirmière dans 68 pays5. De nombreuses
infirmières pratiquent ces techniques sans que ce soit officiellement admis.
Il est possible de pratiquer discrètement ces techniques, car elles reposent
d’abord et avant tout sur l’intention et la foi : « L’énergie
suit la pensée ». Toutefois,
de plus en plus d’hôpitaux aux États-Unis, en Australie et au Canada
commencent à s’intéresser à ces formes de thérapies et à les intégrer
dans leurs services. Elles sont utiles autant aux patients qu’au personnel
de ces centres de santé. À Toronto, l’hôpital Mount Sinai offre des
services de Reiki, de toucher thérapeutique et de Healing
Touch.
Les
études, encore trop rares, montrent que ces techniques ont une certaine
efficacité en complément des traitements traditionnels. Elles permettent de
réduire l’anxiété préopératoire et la douleur postopératoire et elles
accélèrent le processus de guérison dans certains cas. Certains résultats
montrent un potentiel du côté du Reiki pour diminuer la douleur dans le cas
d’opérations dentaires alors que les praticiens sont éloignés
physiquement du patient6.
D’autres
études, avec plus de ressources et à plus large échelle, doivent être menées
pour évaluer l’efficacité et pour démontrer le potentiel économique de
ces thérapies énergétiques. Si on pouvait mettre une fraction des sommes
qu’on met dans la recherche pharmaceutique sur ces techniques, nous
pourrions très rapidement en découvrir la valeur.
Ces
techniques nous permettent par ailleurs d’aborder la santé et le bien-être
dans un sens large qui intègre tous les plans de notre être : physique,
psychologique (mental et émotif) et spirituel. Elles peuvent être utilisées
avant même l’apparition de troubles de santé, dans un souci de développer
notre qualité de vie et de nous ouvrir à nos dimensions spirituelles.
Travailler
avec cette forme d’énergie constitue un travail spirituel. La foi,
l’esprit et le cœur du praticien sont des outils essentiels à ce travail.
Le praticien fait un travail sur lui-même pour devenir conscient de ses corps
subtils et pour ouvrir son cœur et le purifier de ce qui empêche son plein
rayonnement.
La
personne qui bénéficie d’un traitement énergétique peut observer que
l’énergie opère tant sur le plan physique que psychologique et spirituel.
Plusieurs personnes ont des sensations ou des visions qui sont des sources
d’informations sur leur état d’être. Plus largement, ces techniques
peuvent servir à chacun dans son propre cheminement spirituel. C’est cette
dimension qui contient les clés de la santé et du bien-être et de la guérison
intérieure. La guérison est toujours une étape dans le cheminement de l’âme
vers la lumière7. Nous sommes en voie de guérison. De plus en
plus de praticiens en thérapies énergétiques nous rappelent que la véritable
guérison se produit sur le plan spirituel.
Les
auteurs Carolji Corbeil et Éric Forgues
sont
Maîtres-enseignants Reiki et Praticiens en Healing Touch
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
joindre
1
On pourrait inclure également la réflexologie, l’acupunc-ture et certaines
formes de massage qui sont toutes fondées sur une connaissance de l’énergie.
2
D. Krieger, The Therapeutic Touch, How
to Use Your Hands to Help or Heal, Englewood Cliffs, NJ, Prentice Hall,
1992.
3
Ces données proviennent de l’article de Joan Engebretson et Diane Wind,
« Experience of a Reiki session », Alternative
Therapies, mars-avril 2002, vol. 8, no 2.
4
Barbara Scales, « CAMPing in the PACU: Using Complementary and Alternative
Medical Practices in the PACU », Journal
of PeriAnesthesia Nursing, vol. 16, no 5 (octobre, 2001), p.
325-334.
5 Reiki :
Adjunctive therapy for analgesia, Biological Therapies in Dentistry, février-mars
2001, vol. 16, no 5.
6
Nous parlons ici de guérison au sens large : la guérison du corps, du cœur
et de l’âme prise comme un tout. Le praticien ne pose aucun diagnostic et
ne prétend pas traiter la maladie. C’est la lumière qui guérit. Le
praticien ne fait qu’accompagner la personne dans ce processus et la guider
humblement.
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Article
01 - Les chakras, par Carolji Corbeil et Eric Forgues, magazine Ciel et Terre,
août 2004, Nouveau-Brunswick. |
Nous
sommes des êtres d’énergie et
notre corps physique est le reflet de notre expérience de vie. Tout commence
dans notre conscience, qui est énergie. Tout ce qui nous arrive dans la vie,
et tout ce qui arrive à notre corps physique, commence par une forme d’énergie
qui se crée dans notre conscience. Un changement
dans notre conscience crée un changement dans notre champ d’énergie qui précède
un changement dans le corps physique. Comprendre les chakras
permet de mieux saisir la relation énergétique
entre notre corps physique et notre conscience, de mieux comprendre notre
environnement et les autres et d’approfondir notre développement personnel,
notre guérison et notre transformation.
Chakra
est un mot Sanskrit signifiant « roue ». Chacun de nos centres
d’énergie, ou chakras, offre une perspective différente de la vie. La même
expérience à partir de différents niveaux de conscience prend une
signification différente. Le présent article se réfère essentiellement aux
sept principaux centres composant notre système d’énergie.
Par
exemple, imaginons que notre corps représente une maison à sept étages. La
vue que nous aurons à partir de la fenêtre du 1er étage sera différente de
celle de la fenêtre du 7e étage. La vue du paysage prendra de l’expansion
au fur et à mesure que nous progressons d’un étage. Dans ce mouvement
ascensionnel, chaque vue devient plus vaste et plus profonde. On voit plus
loin et notre perception prend de
l’expansion avec notre conscience. Parfois, des idées rigides, des
blocages émotionnels ou des conditionnements culturels, prenant la forme de
petits nuages, peuvent bloquer notre vue, nous empêchant de contempler
pleinement le paysage. Une ouverture d’esprit dissipe ces nuages.
La
vue à partir des fenêtres de la maison représente nos chakras par où l’énergie
circule en nous. Les chakras reçoivent, entreposent et expriment l’énergie
en agissant avec la force vitale de la vie. Notre choix sur la manière de
faire bouger cette énergie entre nous et l’univers est en lien direct avec
notre santé et notre bien-être dans l’expérience de la vie.
La
maladie se manifeste d’abord au niveau des chakras avant de s’exprimer
dans le corps physique.
Tout blocage d’énergie résulte dans un dysfonctionnement de l’organisme
et s’exprime par la peur, l’inconfort, le manque d’énergie, la maladie,
etc. En comprenant le fonctionnement des chakras, nous pouvons pressentir ces
blocages d’énergie et développer une intuition préventive. Les tensions
et le stress proviennent d’un état de conscience métabolisé par le
chakra, transmis à une ou plusieurs parties du corps physique. La persistance
de cette tension ou ce stress créera un symptôme dans le corps
physique.
Le
symptôme communique à travers notre corps ce que nous sommes en train de
nous faire à partir de notre état de conscience. En modifiant cet état de
conscience, le symptôme n’a plus raison d’être.
Les
sept principaux chakras sont localisés le long de la colonne vertébrale,
depuis sa base jusqu’au sommet de la tête. Les chakras puisent l’énergie
de la force de la vie, appelée aussi « ki », « chi »
ou « prana ». Si nous sommes en vie, nous avons des chakras et ils
fonctionnent à des degrés différents. Un blocage complet signifierait la déconnexion
avec les forces universelles de vie signifiant la mort physique.
-
Le
1er CHAKRA RACINE
gouverne les besoins physiques et le sentiment de sécurité. Il permet de
se sentir connecté à notre corps physique. Couleur : rouge
-
Le
2e CHAKRA
SACRAL gouverne la sexualité, les émotions et les désirs.
Couleur : orange
-
Le
3e CHAKRA
PLEXUS SOLAIRE gouverne le pouvoir et l’estime de soi. Couleur :
jaune
-
Le
4e CHAKRA
DU CŒUR gouverne l’amour, le pardon et la compassion. Il est le
point de transformation de notre réalité personnelle vers une réalité
plus universelle. Couleur : vert
-
Le
5e CHAKRA
DE LA GORGE gouverne
la communication et exprime une connexion plus élevée avec la volonté
divine. Couleur : bleu
-
Le
6e CHAKRA
DU FRONT (troisième œil) gouverne l’intuition et la
visualisation. Il reflète l’engagement de protéger et nourrir toutes
les formes de vies. Couleur : indigo (bleu foncé)
-
Le
7e CHAKRA
DE LA COURONNE (sommet de la tête) gouverne la spiritualité et
la connaissance. Il exprime la sagesse, la connexion et le sentiment
d’union avec l’univers. Il exprime l’intégration de nos aspects
physique et spirituel. Couleur : violet.
Le
mouvement subtil des chakras peut être observé et expérimenté si nous développons
notre conscience d’observateur par des qualités de patience et de
sensibilité.
Devenir
« observateur de soi » est l’essence de la méditation nous
permettant de ressentir ou de percevoir les chakras. Faites le test en
vous allongeant sur le dos et en bougeant vos mains à quelques pouces de
votre corps, sur une ligne imaginaire partant de la base du corps jusqu’au
sommet de la tête. Il se peut que vous ressentiez des sources d’énergie
plus concentrées à certains endroits. Les chakras apparaîtront comme des
roues colorées. Amusez-vous!
Lorsque
nous sommes dans l’amour
et la foi, l’énergie de notre corps est fluide et circule
harmonieusement entre les chakras. Nous nous sentons heureux et en santé.
Quand il y a retenu d’une émotion, comme la peur, la colère, la culpabilité
ou s’il y a eu manque d’amour ou absence d’encouragement durant la période
de notre développement, l’énergie circule moins librement à travers nos
chakras, qui peuvent subir une distorsion. Les émotions de peur affectent le
fonctionnement des chakras qui deviennent engorgés, plus petits ou enflés.
Nous pourrions nous sentir hors de nous-même ou léthargique et ne pas savoir
pourquoi. Les pensées obsessives entraînent l’élargissement des chakras.
Un blocage d’énergie survient lorsqu’il y a répétition du même événement
sans possibilité de relâchement de l’émotion.
Le
blocage d’énergie trouve
souvent son origine dans notre enfance et nos expériences culturelles. Ce débalancement
des chakras est une manière de nous protéger face à la possibilité de
revivre une émotion et s’exprime par l’atrophie d’un ou plusieurs
chakras, empêchant de faire à nouveau une expérience émotionnelle
douloureuse. Il s’agit d’un mécanisme
de défense.
Les
traits prédominants de notre personnalité reflète l’énergie du chakra le
plus ouvert, où l’énergie est plus prédominante.
Il y
a plusieurs
approches pour clarifier les
blocages d’énergie : par la guérison spirituelle, le Reiki, la méditation,
la visualisation, la prière, le Toucher thérapeutique, etc.
Tous
les êtres vivants sur terre ont des chakras et il y a des centaines de
chakras autour et à l’intérieur de nous métabolisant l’énergie vitale.
Cette énergie vitale qui passe à
travers nous par l’entremise des chakras passe aussi à travers les arbres,
les plantes, les animaux, les rivières, les montagnes. Notre corps physique
semble solide, mais la science a révélé que la matière est formée à 99 %
d’espace rempli d’énergie.
Notre
cerveau vibre à une fréquence moyenne de huit cycles par seconde, qui est la
même fréquence que la planète Terre1.
Dans
tous les sens du mot, nous sommes en
harmonie avec la Terre. Notre éveil spirituel et notre démarche de guérison
de soi se reflètent entièrement sur l’état de la planète.
Les
auteurs Carolji Corbeil et Éric Forgues
sont
Maîtres-enseignants Reiki et Praticiens en Healing Touch
Moncton,
Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous
joindre
Richard Alan Miller et Iona Miller, « The Schumann Resonances and Human
Psychobiology », Nexus Magazine,
vol. 10, no 3, avril-mai 2003.
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