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   Guérison Holistique - Reiki, Healing Touch, Reflexologie

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    La plupart de nos articles ont été publiés dans le magazine WellnessNetworker,  la première source d'information en santé et mieux-être des Maritimes. Ce magazine est distribué gratuitement dans les provinces du Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse et Île-du-Prince-Édouard. Nous adhérons à sa mission de favoriser une prise de conscience et une ouverture relativement à l'approche holistique de la vie. Informer la communauté des sujets de santé et mieux-être pour favoriser le développement de la conscience collective vers un mode de vie suscitant la paix. Dans ce but de partage, ces articles sont à votre disposition :  


 

 

 

Article 28 - Au Pow Wow d'Elsipogtog (Big Cove), nous avons assisté à une vrai dance, Eric Forgues et Carolji Corbeil , Publié dans Le Moniteur Acadien, le 12 septembre 2007, Nouveau-Brunswick. 

Extrait:

En ce beau dimanche ensoleillée de la fin de semaine de la fête du travail (2 septembre 2007), nous décidâmes de plonger dans la culture autochtone en participant au Pow-Wow d’Elsipogtog qui a lieu à chaque année à pareille date. À l’ouverture de la cérémonie la chef de la réserve nous rappelle que cela fait maintenant 21 ans que le Pow-wow a lieu à Elsipogtog, après une absence d’une soixantaine d’années, alors que le gouvernement canadien avait interdit la tenue de cette célébration.. Elle mentionnait que les Mi'kmaqs avaient perdu une partie importante de leur héritage culturel et spirituel et remercia ses frères et sœurs des tribus de l’Ouest qui les avaient aidé à renouer avec cet héritage.

 

 

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Article 27 - Approche de la co-naissance. L'actualisation de l'être par la contemplation, Eric Forgues, juin 2007, Nouveau-Brunswick. 

 

Résumé :

 

Ce texte vise à présenter une approche de la connaissance qui participe à la co-naissance du sujet et de l’objet. L’acte de connaissance dont il est ici question favorise la co-naissance dans les meilleures conditions lorsqu’il se fait contemplation. C’est dans la contemplation que le sujet et l’objet se révèlent et s’actualisent au mieux dans leur potentiel d’être. Cette approche suppose que le sujet est « en devenir d’être » pour reprendre l’expression d’Anick de Souzenelle (1999). Nous pourrions dire cela non seulement de l’être humain, mais de chaque être. Le champ du réel est interrellié et intégré dans un vaste mouvement d’êtres en devenir dans lequel la contemplation joue un rôle déterminant. Le regard contemplatif a la caractéristique de révéler et, ainsi, actualiser, le sujet et l’objet de la contemplation. La contemplation de l’être contribue à son actualisation. La méditation constitue la voie royale pour entrer dans cette modalité de la co-naissance. Ce type particulier de connaissance mérite qu’on s’y arrête pour comprendre les conditions favorisant cette co-naissance et les possibilités qu’elle offre.

 

 

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Article 26 - Approches méthodologiques des recherches sur les thérapies énergétiques, Eric Forgues, janvier 2007, Nouveau-Brunswick. 

Résumé

L’intérêt de la population pour les approches alternatives et complémentaires en santé (AACS) pose la question de l’intégration de ces approches dans le système de soins de santé. Les AACS devront d’abord démontrer leur potentiel et leur efficacité thérapeutique de façon scientifique avant d’intégrer plus avant le système de soins de santé. Si des méta-analyses semblent démontrer un potentiel pour certaines AACS, comme les thérapies énergétiques (TE), plusieurs d’entre elles montrent certaines faiblesses méthodologiques dans la conduite des recherches portant sur les AACS ou dans la présentation de leurs résultats. La qualité de la présentation des résultats de recherche est essentielle pour évaluer la valeur méthodologique de la recherche et ses résultats. Il importe de remédier à ces lacunes pour pouvoir évaluer en toute rigueur le potentiel thérapeutique des AACS. Les AACS qui nous intéressent dans cet article sont les TE. Certains considèrent que l’administration des traitements dans le cadre des TE comporte des spécificités qui remettent en question l’approche biomédicale en recherche. Avant de conduire des recherches sur le potentiel des TE, il s’avère donc nécessaire de procéder à une réflexion méthodologique sur la façon de conduire ces recherches pour mieux tenir compte des spécificités des TE. C’est à cette réflexion que nous voulons contribuer dans cet article en proposant un guide pour évaluer le potentiel des TE en regard de la qualité méthodologique de la recherche et de sa présentation. Ce guide pourra servir lors de la réalisation de méta-analyses dans le but d’évaluer le potentiel des TE. 

 

"Il s'agit d'une version remaniée d'un article publié dans la revue Énergie et santé en juin 2006 (no 70)"

Pour accéder à la revue Énergie et santé, cliquez ici

 


 

Article 25 - Le pouvoir de guérison d'un peuple par Carolji Corbeil et Eric Forgues, magazine Wellness Networker, janvier 2006, Nouveau-Brunswick. 

    Individuelle ou collective, la guérison fait appel à un profond respect des expériences vécues et des convictions de ceux et celles qui sont concernés. Dans cet esprit de respect et de reconnaissance, nous souhaitons partager avec vous cette réflexion sur le pouvoir de guérison d’un peuple. 

    Le 28 juillet dernier, le journal l’Acadie Nouvelle publiait un éditorial portant sur la journée de commémoration du Grand Dérangement dont voici un extrait : 

"…, l'Acadie a demandé à la Couronne d'exprimer le regret d'avoir infligé à notre peuple de graves préjudices. Comme réponses, elle a obtenu une reconnaissance officielle "des faits historiques. Le regret, c'était trop demander. Impossible, donc de tourner la page. Le 28 juillet de chaque année ne commémorera jamais la guérison d'une blessure. Il rappellera la blessure elle-même, tant que la Couronne n'en viendra pas à de meilleurs sentiments."[1]

     Cet extrait nous amène à nous interroger sur le processus de guérison lorsque la blessure est collective et qu’elle afflige tout un peuple. Cette prise de conscience d’un traumatisme collectif favorise un éveil pouvant conduire au rétablissement d’une relation solide et durable qui nous place sur un pied d’égalité avec ceux qui nous ont fait du tort. Parfois, des émotions fortes émergent de cette prise de conscience et alimentent un désir de nommer les coupables, de vivre dans le jugement et d’exiger des excuses. Nous exprimons et dévoilons ainsi notre détresse en projetant hors de nous un mal qui nous habite. Il peut alors être tentant de fuir notre responsabilité à son égard.

     L’importance que revêt le Grand dérangement dans l’imaginaire collectif du peuple acadien témoigne d’une blessure ancrée à des profondeurs insoupçonnées au cœur de son identité faisant ombrage à ses efforts de guérison. Comment un peuple peut-il guérir des traumatismes de son passé? Où se situe la guérison entre ceux qui cultivent cette mémoire au point d’en faire l’acte fondateur de l’Acadie et ceux qui affirment qu’il faut vivre dans le présent et cesser d’évoquer ce souvenir ? Au fait, y a-t-il une volonté de guérison?   

    L’évocation régulière dans les journaux et les événements du Grand dérangement nous a rappelé le livre audio de Caroline Myss Why people don’t heal [2]. Dans cette conférence, Caroline Myss se demande pourquoi certaines personnes ne guérissent pas. Il arrive que la blessure donne sens à la vie de certaines personnes qui se définissent à partir d’elle en développant un langage autour de celle-ci. 

Ces personnes passent d’une thérapie à une autre, mais elles ne guérissent pas. Elles prennent la barque de la guérison, mais au lieu de se rendre sur l’autre rive, elles restent au milieu de la rivière et tournent en rond. Elles développent des liens avec d’autres personnes autour de leurs blessures. Elles se créent un réseau d’amis et de connaissances par et autour de cette blessure qui donne un sens à leur existence et contribue à définir leur identité. Elles entretiennent ce que Caroline Myss appelle en anglais la woundology [3], c’est-à-dire l’établissement des relations à travers les blessures. Dit sans détour, la woundology permet l’utilisation des blessures pour se définir, marquer sa différence, déterminer avec qui et à quelle condition nous créons des liens et même parfois manipuler l’autre en jouant sur sa culpabilité.

     Par extension, nous pouvons appliquer ce raisonnement à un peuple. Que fait le peuple acadien avec sa blessure? Souhaite-t-il guérir ou préfère-t-il entretenir sa blessure collective pour servir des fins identitaires, politiques, voire économiques? Sachant que la guérison d’un peuple passe par des actions et des événements collectifs dont la portée symbolique est réparatrice, quel rôle pourraient jouer les élites pour favoriser un mouvement de guérison et de réparation à l’échelle collective? Quelles actions peuvent faciliter la guérison, si tant est qu’une volonté collective aille en ce sens?

     Nous pourrions croire que la guérison passe préalablement par une demande d’excuse, qui pourrait s’accompagner de compensations économiques pour réparer les torts causés au peuple acadien. La persistante revendication d’excuses ne fait qu'entretenir la blessure et risque de nous cantonner dans un rôle de victime. Nous croyons que la guérison s’amorce bien avant que l’autre présente ses excuses. Le pouvoir réel de guérison du peuple acadien se manifeste dans le pardon. La présentation d’excuses n’aura d’effet que si elle complète le mouvement de guérison déjà amorcé par le pardon, présageant la réconciliation. Le pardon permet d’intégrer le traumatisme, sans l’oublier, en traversant et dépassant sa douleur. La place et l’importance historiques de l’événement traumatisant seront alors relativisées et le peuple acadien pourra renouer avec des événements fondateurs plus positifs de son histoire.

     Le peuple acadien peut s’inspirer de l’expérience des autochtones qui ont aussi connu des événements traumatisants et qui ont développé une réflexion et des initiatives pour entamer un processus de guérison en tant que peuple. La Fondation Autochtone de Guérison [4], dont la mission est d'appuyer les peuples autochtones et de les encourager à concevoir, développer et renforcer des démarches de guérison communautaires, a récemment créé une journée nationale de la guérison et de la réconciliation qui a lieu le 26 mai de chaque année. Plusieurs autres initiatives ont lieu dans les communautés autochtones afin de redécouvrir leur héritage spirituel et se donner des repères positifs pour définir leur identité.

     Les traditions de guérison holistique des autochtones reconnaissent l’importance de la  collectivité dans le processus de guérison en mettant l’accent sur les liens qui relient les membres de la communauté. Les guérisseurs autochtones enseignent que le mouvement de guérison passe par le rétablissement du lien avec l’autre et la collectivité. En formant des cercles de guérison [5], les participants peuvent s’adresser à leur communauté pour trouver ou offrir leur soutien. 

    Le programme de justice réparatrice mis sur pieds dans la communauté Elsipogtog au Nouveau-Brunswick, par exemple, s’inspire du modèle de justice traditionnelle qui vise à restaurer l’harmonie et le mieux-être de l’ensemble de la communauté[6]. Celui qui a causé un tort doit reconnaître sa responsabilité devant la collectivité. La reconnaissance de son geste fait parti du cercle de guérison. En ayant rompu l’équilibre et l’harmonie au sein de la communauté, il doit participer volontairement à leur rétablissement. Il doit également guérir et sa guérison est directement liée à celle des membres de la communauté. Dans cette perspective,  la justice n’est pas séparée de la guérison qui touche à la dimension individuelle et collective, mais aussi mentale, émotionnelle et spirituelle. Lorsque la justice est restaurée, c’est l’équilibre global et le mieux-être qui sont restaurés. 

     Une blessure collective masque une réalité complexe.  En tant que membre d’un peuple, nous transportons, à différents degrés, les blessures de notre histoire qui se transmettent à travers nos liens sociaux, en renouvelant la mémoire du traumatisme de génération en génération. Parce que nous cultivons cette blessure émotionnelle, l’imaginaire d’un peuple demeure captif de la souffrance du passé. Ce qui peut l'empêcher de profiter pleinement des opportunités pour se développer.

     En l’absence d’un processus de guérison collective, l'identité d’un peuple tend à se construire à partir d'une blessure rendue vivante et actuelle par le devoir de mémoire. Il peut arriver que nous ne ressentions pas le besoin de guérir, puisque nous entretenons nos relations avec les autres à travers la similitude de cette blessure qui représente une caractéristique distinctive de notre identité collective. Dès lors, l'empreinte de la mémoire collective s'enfouie en nous et se voile derrière une densité émotionnelle entretenue par la peur du changement, la peur de l’autre et parfois même la peur de guérir. 

    La guérison se vit au présent et s'amorce par une volonté de détachement à l'égard d'une blessure qui nous maintient dans la mémoire du passé. La guérison passe par la manifestation claire et sans équivoque de notre intention de guérir. Intégrer l'expérience d'une blessure émotionnelle suppose de la reconnaître et de l’intégrer sans créer de pôle de résistance et de conflit. Se libérer de la mémoire d'une blessure émotionnelle collective dégage une énergie nouvelle qui nous permet de mieux participer à la création libre et spontanée du destin d’un peuple.

    Par des gestes collectifs dont la portée symbolique rejoint l’ensemble de la communauté, nous pouvons amorcer un processus de guérison qui nous libèrera des blessures collectives. Nous pouvons rétablir l’équilibre rompu entre les membres de la communauté et permettre l’émergence de notre véritable nature créative, où nous pourrons développer notre plein potentiel de relation d’équanimité avec les autres.  

Les auteurs Carolji Corbeil et Eric Forgues 

sont Maîtres-enseignants Reiki et Praticiens en Healing Touch. 

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 Nous joindre   

 

Pour la version anglais de cet article, cliquez ici: The Empowerment of Community Healing by Carolji Corbeil and Eric Forgues, Wellness Networker magazine, January 2006, New Brunswick

 

Références

 1 Éditorial de M. Maurice Rainville, L’Acadie Nouvelle, 28 juillet 2005

2 Livre audio « Why people don’t heal », Caroline Myss, http://www.myss.com/

3 Fondation Autochtone de Guérison, http://www.ahf.ca/

4 La Journée Nationale de la Guérison et de la Réconciliation (NDHR)  http://www.ndhr.ca/

5 Cercles de guérison http://www.upei.ca/si/si2004/html/Circle%20of%20Health.pdf

6 Elsipogtog programme de justice réparatrice www.upei.ca/SI/Tammy_Augustine-St.JohnPresentation.pdf  

 


 

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Article 23 - Le nouveau règlement sur les produits de santé naturels (PSN) par Eric Forgues, magazine Wellness Networker, janvier 2006, Nouveau-Brunswick. 

    Le nouveau règlement sur les produits de santé naturels est entré en vigueur le 1er janvier 2004. Auparavant, ces produits étaient soumis au règlement de la Loi sur les aliments et drogues et à son règlement. Certains produits étaient donc considérés comme des aliments alors que d’autres étaient considérés comme des médicaments. La réglementation était plus rigoureuse s’il s’agissait d’un médicament et l’était moins s’il était considéré comme un aliment. Mais aucune de ces catégories correspondait véritablement aux produits de santé naturels.

     Les produits considérés comme des aliments ne pouvaient pas faire mention des bénéfices pour la santé, tandis qu’avec la nouvelle réglementation ce sera possible d’en faire mention. Pour les produits naturels considérés comme des aliments, les producteurs n’étaient pas tenus d’obtenir une autorisation spécifique ni de fournir des renseignements détaillés sur l’étiquette du produit.         

    Par ailleurs, les producteurs de produits considérés comme des médicaments devaient procéder à des tests cliniques rigoureux, à l’exemple des industries pharmaceutiques, pour fournir des preuves sur l’efficacité des produits. Or, ce sont souvent de petites ou moyennes entreprises qui produisent les produits de santé naturels (PSN) et elles n’ont pas toujours les ressources pour effectuer ces recherches. De plus, il est impossible de breveter des produits qui se retrouvent à l’état naturel. Sans brevet, les entreprises ne peuvent pas obtenir de droits de commercialisation exclusifs, ce qui rend moins avantageux l’investissement dans la recherche. 

    Pour la première fois au Canada un règlement porte spécifiquement sur les produits de santé naturels au Canada. Le règlement a été défini par Santé Canada à la suite d’une consultation qui a duré 5 ans auprès des consommateurs, des universitaires, des professionnels de la santé et des intervenants de l’industrie. Il s’applique aux fabricants, distributeurs, importateurs, emballeurs et aux étiqueteurs de PSN.

    Les deux piliers du règlement se fondent sur les exigences suivantes : les bonnes pratiques de fabrication et les normes de preuve.

     Ces deux piliers doivent garantir que des normes de qualité sont respectées dans le processus de fabrication et que les nouveaux produits sur le marché ont fait leur preuve. Cependant, les normes de preuve seraient assouplies et allégées afin de ne pas soumettre les entreprises de fabrication, qui sont souvent des petites ou moyennes entreprises, à des contraintes trop lourdes, comme c’est le cas pour l’industrie pharmaceutique. Par exemple, les preuves établies dans un autre pays pour un PSN particulier pourraient servir à justifier son introduction dans le marché canadien.  

    Une phase de transition est prévue pour implanter le nouveau règlement. Les producteurs de PSN auront 2 ans pour obtenir une licence d’exploitation qui démontrent leur bonne pratique de fabrication. Le règlement prévoit une période de 6 ans pour que tous les produits aient un numéro d’identification.  

    En bref, 

·        aucun PSN ne pourra être vendu sans licence de mise en marché et sans numéro de produit ;

·        aucun PSN ne pourra être fabriqué sans licence d’exploitation.

    Avant d’obtenir une licence de mise en marché, chaque PSN doit subir un examen qui évalue son innocuité (ne doit pas être nuisible), son efficacité et sa qualité. 

    Cette loi devrait permettre aux consommateurs de faire un choix éclairé sur les PSN et devrait leur garantir un standard de qualité dans le produit. Il sera intéressant de voir si ce règlement renforcera la confiance des consommateurs dans les PSN et s’il offre les conditions à l’industrie des produits de santé naturels de se développer dans de bonnes conditions. 

Voici les types de produits de santé naturels?

 

  • Plantes, matières végétales ou extraits de plantes, algue, bactérie ou champignon,

  • Extraits des éléments de la liste précédente,

  • Un certain nombre de vitamines (acide pantothénique, biotine, folate, niacine, riboflavine, thiamine, vitamin A, vitamine B6, vitamine B12, vitamine C, vitamine D, vitamine E),

  • Acides aminés,

  • Acides gras essentiels,

  • Duplicats synthétiques de la liste qui précède,

  • Minéraux,

  • Probiotiques.

Tendances de consommation des PSN

    Les données suivantes montrent que les habitudes de la population sont en train de changer rapidement en ce qui concerne la consommation de PSN au Canada.  

  • Le pourcentage de personnes qui ont utilisé un ou plusieurs PSN dans les six mois précédents est passé de 70 % en 1999 à 75 % en 2001[1].

  • La consommation des remèdes à base de plantes médicinales est passé de 28% à 38% pour la même période. 

  • Il n’y a pas eu de changements significatifs pour la consommation de vitamines pour cette période. 

Tendances régionales 

     41 % des répondants de la Colombie-Britannique ont consommé trois PSN ou plus dans les six mois précédents, comparativement à 15 % dans les provinces de l'Atlantique et à entre 27 et 34 % dans les autres provinces

 Données sur le lieu d’achat

    Plus on va vers l’Ouest, plus les gens achètent leurs produits dans un magasin d’aliments naturels.

 

  • Pharmacie                               58%

  • Magasin d’aliments naturels     22%

  • Supermarché                            7%

    Le pourcentage des personnes qui ont remplacé un médicament sur ordonnance par un PSN est passé de 2% à 7% entre 1999 et 2000.

    Le pourcentage des personnes qui ont remplacé un médicament sans ordonnance par un PSN est passé de 15% à 30% entre 1998 et 2000.

    Le pourcentage des personnes qui ont consommé un PSN au lieu de consulter un médecin est passé de 10% à 24% entre 1998 et 2000. 

L'auteur Éric Forgues

est Maître-enseignant Reiki et Praticien en Healing Touch

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous joindre

  

Référence :

Site web de Santé Canada.

Bulletin de recherche sur les politiques de santé, vol. 1, no 7.

Sondage Berger de la santé publique. 2000. Overview Report, enquête 21, mai 2000

 1 Les données qui suivent proviennent du Sondage Berger de la santé publique. 2000. Overview Report, enquête 21, mai 2000.   


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Article 22 - J'ai lu pour vous: L'envers de la pillule, J.-Claude St-Onge, compte rendu par Eric Forgues, magazine Wellness Networker,  octobre 2005, Nouveau-Brunswick.   

    Le jour où je terminais le livre de J.-Claude St-Onge, L’envers de la pilule, les médias annonçaient que la multinationale Merck de l’industrie pharmaceutique était reconnue coupable par un jury de la cour de l’État du Texas du décès d’un homme de 59 ans qui avait consommé le médicament Vioxx, produit pour soulager la douleur et l’inflammation. Ce médicament a été retiré du marché en 2004 pour les risques qu’il entraîne. Le livre de St-Onge mentionne plusieurs cas de médicaments qui mettent en danger la santé de la population, mais qui améliorent grandement la santé des portefeuilles des industries pharmaceutiques (IP) (voir encadré 1).  C’est à une analyse décapante de l’industrie pharmaceutique que se livre St-Onge dans L’envers de la pilule. 

En 2002, les profits des 10 sociétés pharmaceutiques figurant sur la liste

de Fortune 500 sont plus élevés que la somme totale des profits 

des 490 autres firmes énumérées sur cette liste (p. 27).  

    Ce qui m’a incité à lire cet ouvrage ce sont certaines données préoccupantes qui montrent une augmentation importante de la consommation d’antidépresseurs dans plusieurs pays occidentaux. Un reportage sur RDI mentionnait que depuis 2001 le nombre de personnes qui consomment des antidépresseurs a plus que doublé aux États-Unis. Soit nous sommes de plus en plus dépressifs ou soit les IP ont grandement  amélioré leur techniques de marketing. Le livre de St-Onge permet de comprendre pourquoi la population consomme autant de médicaments. Il questionne le fait de laisser entre les mains d’entreprises capitalistes la production de médicaments. 

    Les IP sont des entreprises animées par la recherche de profits. C’est ce qui détermine l’orientation de leurs activités. Cela a de quoi nous préoccuper sachant qu’il s’agit de produits qui concernent notre santé. Est-ce qu’une entreprise pharmaceutique qui a investi des millions de dollars dans la recherche et le développement (R&D) et la mise en marché d’un produit hésitera avant de le retirer du marché si elle apprend qu’il peut avoir des effets secondaires dangereux? C’est ce que soutient St-Onge, exemples à l’appui.  

    Les IP semblent se préoccuper davantage de leur porte-feuille que celui des consommateurs. Sachant que les produits brevetés se vendent en moyenne trois fois plus cher que les médicaments génériques, les IP font tout pour prolonger la durée de vie des brevets des médicaments qui leur assurent l’exclusivité de leur commercialisation. Cela les incite à apporter de légères modifications pour éviter que d’autres entreprises produisent des médicaments génériques à moindre coûts. Par exemple, Bristol Myers Squibb a réussi a retarder la mise en marché d’un médicament générique contre l’anxiété en concevant simplement deux sillons facilitant le découpage du médicament. 

    L’IP justifie le recours aux brevets en raison des sommes importantes qui sont investies dans la R&D, mais l’auteur s’empresse de dégonfler les chiffres des IP. Alors que l’IP prétend qu’il en coûte entre 500 et 1 milliard $ pour développer un nouveau médicament, l’auteur montre qu’il en coûte plutôt 70 millions $.  

    Il montre en outre que les frais de mise en marché et de publicité sont le double des sommes investies en R&D. Les stratégies de marketing employées par les IP visent à la fois les consommateurs et les médecins. L’IP investit 20 000$ par année pour chaque médecin au Québec. Cette stratégie semble très bien fonctionner (voir encadré 2) 

  18% des patients exigeait que leur médecin leur prescrive un médicament en particulier en 1987. 

Ce taux est passé à 54% en 1992.

 84% des médecins disent qu’ils considéreraient la possibilité 

de prescrire un médicament 

si le patient l’exigeait.  

    La plupart de la R&D entourant la production des médicaments est réalisée par l’IP. Ce sont donc des intérêts économiques qui orientent la R&D pour de nouveaux produits. Par exemple, sachant que 80% de la médication est consommé dans les pays industrialisés, nous ne serons pas étonnés d’apprendre que sur les 1223 nouveaux médicaments qui ont vu le jour entre 1975 et 1997, seules 13 étaient destinées aux maladies des pays tropicaux. Comme le souligne l’auteur « il y a incompatibilité entre les buts commerciaux et les buts scientifiques visés par ces essais » (p. 98). C’est cependant sur la base de ces recherches que les agences gouvernementale autorisent ou non la commercialisation des médicaments.

    Bien entendu, l’intérêt des IP est de faire consommer ses clients. L’IP présente l’information concernant les médicaments sous un jour qui incite sa consommation. Par exemple, l’IP affirme que le tamoxifène réduirait le risque d’avoir le cancer du sein de 49%. Mais en fait, l’étude réalisée sur 13 388 femmes montre que 124 femmes traités avec ce médicament à eu le cancer comparativement à 244 femmes traités avec un placebo (120 cas de moins correspond à 49% de 244 femmes) . Autrement dit, pour réduire le risque d’apparition d’un seul cas de cancer il a fallu traiter 77 femmes, ce qui signifie que 76 femmes ont consommé le produit sans en tirer de bénéfice. Plusieurs médicaments préventifs sont consommées ainsi. 

    J.-Claude St-Onge montre que l’IP contribuent, avec la complicité des experts de la santé, à médicaliser des pans de la vie jadis considérés comme normaux. La ménopause, la timidité (appelée phobie sociale), le syndrome prémenstruel sont désormais considérés comme des maladies. Chaque maladie ainsi créée par les « experts » de la santé a droit à sa petite pilule. Ce qui fait l’affaire de l’IP. « Bref, la tendance est à la médicalisation des étapes normales de la vie d’un individu, de ses états d’âme et de ses émotions » (p. 144). 

Le bon sens nous dit que les médicaments sont créés en réponse aux maladies. Mais souvent les industries pharmaceutiques créent le phénomène inverse : de nouvelles maladies sont créées pour créer des marchés aux industries pharmaceutiques qui cherchent à écouler leurs médicaments.

Disease Mongering, Centre for Media and Democracy - www.prwatch.org 

(notre traduction)  

    L’auteur mentionne qu’il était tenté d’appeler son livre Qui sont les vrais pushers? Chaque petit désagrément de la vie peut être traité par une pilule. Cela fait réfléchir sur l’orientation que prennent nos pratiques de guérison dans notre société. Les solutions faciles qu’offrent des pilules qui traitent les symptômes des maux dont souffre la population semble une solution tentante. Mais s’agit-il véritablement de guérison? Est-ce que les pilules nous empêchent d’aller voir l’origine de nos maladie et de la traiter à ce niveau? Sommes-nous en train d’engourdir nos maux et notre mal-être? Cet ouvrage nous invite à nous demander si les ressources énormes consacrés à la médication s’inscrivent dans une approche véritable de la guérison. 

Autres informations intéressantes dans le livre

    Entre 1998 et 2002, la quantité d’antidépresseurs prescrits aux enfants âgés de 6 à 12 ans a augmenté de 142%; chez les 13 à 18 ans, elle s’est accrue de 136% (p. 31).

    Les maladies d’origine médicamenteuse sont responsables à différents degrés de 5% à 23% des hospitalisations des personnes de 65 ans et plus au Québec (p. 45). Ces chiffres sont les mêmes pour l’ensemble des admissions à l’hôpital aux Etats-Unis (p. 65).

    L’Institut canadien d’information sur la santé souligne que depuis 1975, le coût associé à la consommation de médicaments a augmenté de 1267%, soit près de deux fois plus que l’ensemble des dépenses en santé (p. 30). 

 

L'auteur Eric Forgues 

est Maître-enseignant Reiki et Praticien en Healing Touch

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous joindre

   

Pour la version anglaise de cet article, cliquez ici - Book review: L'envers de la pillule, J.-Claude St-Onge, by Eric Forgues, Wellness Networker Magazine, October 2005, New Brunswick

 


                                                              

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Article 20 - L'éco-nutrition, vers un choix responsable, par Carolji Corbeil, magazine Wellness Networker,  octobre 2005, Nouveau-Brunswick.  ( éconutrition, éco-nutrition ) 

    Aujourd’hui, je profite d’un temps splendide pour flâner au bord de la « côte » ensoleillée de Grand-Barachois. Je respire le bon air frais du large en croquant à belles dents une délicieuse pomme bien rouge. Cette marche méditative me permet de m'observer comme faisant partie de la nature. J’abandonne alors mon sentiment d'être supérieure à l'environnement. Lorsque je m'observe depuis l'intérieur de ma nature, il me devient apparent que l'univers est semblable à soi. Comme chacun de nous, l'Univers grandit, prend de l'expansion et évolue.  

    En grignotant ma pomme, je plonge mon regard dans la houle formée d’un nombre infini de vaguelettes agitées en me rappelant qu’on estime à six milliards le nombre d’habitants qui peuple la Terre. Et, qu’en 2010 ce chiffre dépassera les sept milliards d’individus. L’augmentation démographique fait pression sur les ressources de la terre. Comment une planète dont les ressources nourricières ne se renouvèlent pas au même rythme que son exploitation pourra sustenter une population en constante augmentation?  

    Le présent rythme d’exploitation de la Terre et l’inégalité de la distribution de ses ressources sont artificiellement maintenus, entre autres,  par la croissance économique de l’industrie alimentaire. Les besoins d'un mode de production à haut rendement de l’industrie ont engendré des moyens de fabrication et de consommation qui sollicitent un peu plus chaque jour l'énergie des sols de la Terre.   

    L’ère spatiale et les recherches de la NASA au début des années 1950 ont permis aux multinationales de l’alimentation de passer de la cuisine au laboratoire permettant ainsi la conception et la production  d’aliments synthétiques en très grandes quantités et ce, à moindre coût; comme le CheeseWhiz, les repas congelés, les cristaux de saveur et les arômes variés, les substituts d'aliments en poudre, etc.

    Progressivement, le pouvoir d’achat et le jeu des échanges internationaux profitables aux principaux joueurs de l’industrie alimentaire influencent un peu plus la qualité nutritive des aliments qui se retrouvent sur les étagères des hypermarchés d’alimentation. Les aliments offerts par ces sociétés de consommation de masse perdent de leur fraîcheur parce qu'ils proviennent de loin, et doivent être entreposés pour les périodes de transport. Parce qu'ils sont transportés sur de grandes distances, les aliments n'ont plus le temps de mûrir sur leur plant, réduisant ainsi leur valeur nutritive, leur couleur, leur saveur et leur arôme si particulier.  

    En 1994, le monde industriel alimentaire commence à faire appel au génie génétique pour retarder la maturation des tomates qui devient le premier légume transgénique commercialisé. En 2002, on dénombre 58,7 millions d’hectares de plantes transgéniques cultivées dans le monde. Les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont également utilisés pour lutter contre les effets de serres et la pollution atmosphérique et semble-t-il, apporteraient des solutions dans la gestion des déchets.

    Le fait qu'avec l'utilisation des OGM, les agriculteurs répandent moins d'insecticides et d'herbicides, et donc polluent moins les cours d'eau, devrait être une bonne nouvelle. Cependant, une étude de l'Université Cornell; aux États-Unis démontre qu'une variété de maïs génétiquement modifié menace les papillons monarques. Des papillons meurent après avoir butiné des plants de ce maïs. Le plant qui produit son pesticide ne sait pas faire la différence entre un insecte nuisible et un autre non nuisible à son développement.  

    En réponse à la demande grandissante de production et de consommation l’industrie doit faire appel à la haute technologie pour développer des stratégies afin de maintenir ou re-créer artificiellement la couleur et la saveur des aliments. Du côté des arômes, c'est dans le domaine ultra secret des saveurs préfabriquées que l'industrie alimentaire ira trouver des solutions pour atténuer l’impact de sa croissance démesurée. Uniquement pour créer l’arôme artificiel de la fraise, les spécialistes de la reconstitution du goût utilisent plus d’une cinquantaine d'ingrédients, passant de l'acétate au butyrate d'amyle, au benzoate, au salicylate de méthyle et au isobutyrate cinnamique, etc  

    Pour participer à un développement et une prospérité durable, je peux prendre conscience de mes choix de consommation au quotidien. Je comprends que chaque micro-choix de consommation que je fais a une portée environnementale insoupçonnée.   

    Par exemple, l'achat de produits de culture locale peut diminuer grandement la distance que parcourt l'aliment entre le producteur et le consommateur, ce qui réduit la pollution causée par les transports. Les achats à proximité du domicile augmentent la viabilité des producteurs locaux et favorisent l’économie rurale. Ils développent aussi un esprit communautaire en créant des liens plus directs entre les producteurs et les consommateurs. Connaître la source du produit, c'est aussi une garantie de qualité.

    Mes habitudes et mes préférences de consommation sont conditionnées par des traditions, par la mode et par ma culture. Je vais souvent vers ce que je connais et la nouveauté me fait parfois peur. Mais je sais que mes habitudes ont un prix et des conséquences sur l’environnement.  

    Présentement, pour produire un kilo de bœuf, il faut 2000 pieds carrés de sol et 100 000 litres d'eau alors que pour un kilo de soya ayant la même valeur nutritive, il faut moins de 1 % de cette superficie et moins de 1 % de cette eau pour sa production.

    D’autres choix demanderaient de nous défaire de certaines perceptions. Par exemple, il existe dans la nature une source d'alimentation qui possède une haute valeur nutritive, dont la teneur est élevée en protéines, en lipides, en minéraux et en vitamines. Cette source d'énergie est en moyenne trois fois plus riches en protéines que les viandes que nous consommons. Ces protéines sont de meilleure qualité, étant plus facilement assimilables par notre organisme et favorisant le maintien d'une bonne santé. À quantité égale, cette source nutritive contient deux fois plus de protéine et de calories que le boeuf haché… 

    L’industrie alimentaire reconnaît déjà le potentiel de cette source alimentaire puisqu’ils ont discrètement introduit ceux-ci dans nos assiettes. Par exemple, la formulation "couleur ajoutée" sur les étiquettes de produits dans nos hypermarchés peut signifier qu'il s'agit de l'extrait de ce dont il est question. Il est déjà utilisé pour donner la pigmentation de couleur aux aliments. Entre autres, il est présent dans certain yogourt aux fraises, dans certaines barres de fruits congelées, dans des garnitures, des bonbons, dans le jus de pamplemousse rose, etc. Aussi, nous faisons déjà un peu ce choix…  

    Ma promenade s’achève. J’engloutis le dernier quartier de ma pomme juteuse en portant mon attention sur l’activité grouillante d’une fourmilière édifiée sur un petit monticule de sable à mes pieds. Puis, je lève mon visage dans votre direction en exhibant un large sourire-espiègle et je m’imagine en train de vous posez cette question : « Avez-vous deviné de quelle source d’alimentation aux milles et un potentiels il s’agit? »  

 

L'auteur Carolji Corbeil

est Maître-enseignante Reiki et Praticienne en Healing Touch

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous joindre

  

 

Sources:


 

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Article 19 - Éditorial du magazine Wellness Networker, édition octobre 2005 : Les industries alimentaire et pharmaceutique par Carolji Corbeil et Eric Forgues

 

    C'est avec fierté que nous vous présentons la 5ième édition du Magazine-répertoire "Wellness Networker" tout en soulignant avec enthousiasme son tout premier anniversaire. Merci à tous ceux et celles qui ont contribuées à son succès toujours grandissant. Comme vous le savez, cet outil spécialisé en santé et mieux-être est, pour les francophones, une voie d'accès privilégiée aux services, aux produits et aux nouvelles tendances dans le domaine couvrant l’ensemble des Maritimes. Merci aux lectrices et aux lecteurs francophones qui nous ont fait part de leur appréciation et de leur intérêt tout au cours de l'année. Nous vous invitons à faire de Wellnes Networker un instrument pour diffuser toute information et à publier des articles d’intérêt général en santé et mieux-être.

     Sur la sellette de cette édition, les industries alimentaire et pharmaceutique s'affichent sous différents angles en nous rappelant que nous pouvons choisir de manger sainement et de vivre naturellement en santé. Ici, comme partout ailleurs sur la Terre, l'environnement et la nutrition sont devenus des priorités. Dans la nature, le règne végétal entretient avec les autres règnes cette relation de partage, de sacrifice et de don qui rend l’énergie assimilable. Si nous perturbons l’équilibre environnemental et si nous ignorons notre rôle véritable dans son exploitation, à notre tour nous ressentirons les contrecoups de nos actions. La nature est en nous et nous sommes la nature. Ce que nous faisons à l’environnement, nous nous le faisons à nous-même. Nos habitudes alimentaires reflètent notre manière d'entrer en relation avec le monde extérieur. Si nous souhaitons une alimentation saine correspondant à nos réels besoins, nous pouvons reconnecter au rythme de la nature, de son sol, du climat et des saisons. Cette re-connexion avec la nature peut nous inciter à modifier nos habitudes alimentaires et à se préoccuper de l’environnement et de la qualité des produits dont on se nourrit. En cultivant notre sens de l'émerveillement devant la nature, nous pouvons mieux ressentir notre union avec elle. Accompli en pleine conscience, l'acte de se nourrir devient créateur et nous permet de retrouver un sens de la communion et du partage avec la nature et les autres.  

    Dans un premier article intitulé « Être ou ne pas être végétarien? », Rachelle Poirier s’interroge sur les différentes raisons qui peuvent motiver des personnes à devenir végétariens. Dans le cadre d’une réflexion sur le développement durable, Carolji Corbeil présente son article « Eco-Nutrition » qui réfléchit sur l’impact du développement de l’industrie alimentaire sur l’environnement.

    Finalement, dans la rubrique "J'ai lu pour vous, Eric Forgues fait un bref compte rendu du livre "L'envers de la Pillule" de J.-Claude St-Onge. Cet ouvrage jette une lumière saisissante sur les dessous de l'industrie pharmaceutique. Il nous amène à s’interroger sur notre surconsommation des médicaments. 

    Dans un cas comme dans l'autre, c'est notre conscience sociale qui doit guider les forces du marché de l'industrie alimentaire et pharmaceutique, et non le contraire. Prenons conscience du pouvoir que nous avons à travers les choix que nous faisons.

   En vous souhaitant une bonne lecture!

 

Les auteurs Carolji Corbeil et Éric Forgues

sont Maîtres-enseignants Reiki et Praticiens en Healing Touch

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous joindre

 


   

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Article 17  - J’ai lu pour vous: Jacqueline Low, Using Alternative Therapies, Toronto, Canadian Scholars’ Press Inc., 2004 par Eric Forgues, juillet 2005, Nouveau-Brunswick.  

    Jacqueline Low est professeur de sociologie à University of New-Brunswick. Ses recherches portent sur l’utilisation des thérapies alternatives dans le domaine de la santé. Son ouvrage Using Alternative Therapies est issu d’une étude sociologique sur les personnes qui utilisent et pratiquent les thérapies alternatives dans le domaine de la santé et du mieux-être. Elle veut comprendre ce qui les motive à utiliser ces thérapies et l’impact de ces pratiques sur leur vie.

    Il existe plusieurs façons d’entrer dans le monde des thérapies alternatives (TA). Low montre qu’il y a le bouche à oreille, les médias, les magasins (magasins de santé naturels, librairies, pharmacie), les institutions publiques ou privées (bibliothèques, écoles, organismes de santé), les praticiens de TA, les médecins, les groupes spirituels non traditionnels et le lieu de travail. Cependant, il est difficile pour ceux qui souhaitent utiliser des TA d’accéder à de l’information sur les services disponibles dans leur région. Il manque des répertoires qui recensent les praticiens et leurs services et plusieurs praticiens ne s’affichent pas.                       

    Le réseau de soins alternatifs fait partie du système général de soins. Low élabore un modèle du système de santé qui intègre les TA. Dans ce modèle, il y a le secteur réglementé (professions réglementées comme les médecins, les infirmières), le secteur non réglementé (praticiens de TA comme le Reiki, la polarité, etc.) et le secteur du patient qui peut se soigner avec l’aide de la famille, des amis et des voisins.

     L’étude de Low montre que ce n’est pas en raison d’une vision différente de la santé que les personnes se tournent d’abord vers les TA.C’est plutôt après avoir commencer à utiliser des TA que les personnes développent une nouvelle vision de leur santé et de leur guérison. On peut alors se demander ce qui les incite à se tourner vers les TA.  Les études présentent plusieurs facteurs de motivation qui incitent les gens à se tourner vers les TA : 1) accroître leur pouvoir sur leur santé; 2) le désir d’avoir une approche holistique et intégrée pour leur santé; 3) l’insatisfaction à l’égard des professionnels et des thérapies de soins de santé médicaux liée par exemple à une mauvaise expérience ou des complications résultant de traitements médicaux ou chirurgicaux; 4) le refus de soigner certains maux avec des médicaments ou des chirurgie qui ne semblent pas appropriés; et 5) l’attitude arrogante et indifférente (uncaring) des médecins motivent aussi les personnes à rechercher une approche alternative en santé. L’étude de Low montre qu’en fait les personnes cherchent une solution à leur problème de santé et les TA leur semblent une bonne solution. Le recours aux TA ne dépend pas de facteurs uniques. Cela fait partie d’une démarche et d’un processus complexe qui se vit sur une longue durée.  

    Dans son ouvrage, Low fait un tableau comparatif des deux approches en santé. Les approches alternatives sont plus pertinentes pour les problèmes chroniques, elles utilisent une approche holistique, elles sont personnalisées et préventives, elles sont douces et non intrusives.  

Approches alternatives

Approches médicales

Chronique

Aigu/urgent

Holistique

Dualiste

Personnalisée

Générique

Préventif

Curatif

Naturel

Chimique

Lent et doux

Vite et brutal

Non-intrusif

Intrusif

     Les personnes parlent souvent d’une expérience vécue avec un médecin pour mieux faire comprendre la qualité de relations entre les praticiens des TA et les patients. Les personnes déplorent l’attitude arrogante et prétentieuse des médecins, le peu de temps qu’ils passent avec les patients et le fait qu’ils ne sentent pas qu’ils se préoccupent d’eux.  Par contraste, les personnes disent que les praticiens des TA ont une approche plus respectueuse, qu’ils se préoccupent de leur bien-être et qu’ils prennent le temps de les écouter.

     Les personnes qui utilisent des TA peuvent développer une nouvelle vision de la santé. Être en santé signifie être entier (sentir une unité intérieure), être équilibré (équilibre physique, psychologique et spirituel) et avoir le pouvoir sur sa santé (auto-santé). Low présente certains problèmes selon elles qui sont associés aux TA. Elle souligne l’inégalité qui existe dans l’utilisation des TA en raison du fait qu’elles sont payantes. Seules les personnes qui ont les moyens peuvent se payer ces thérapies. Ensuite, les personnes qui utilisent des TA doivent assumer une forme de déviance. Jacqueline Low montre comment se vit et se règle cette déviance pour ceux qui utilisent, voire pratiquent ces thérapies. 

    Certaines personnes voudront apprendre à offrir des services alternatifs en santé. Le processus de formation, de certification et de pratiques conduit les personnes à développer une identité de praticien. Cette nouvelle identité s’accompagne de changements sur le plan de la personnalité et des valeurs qui peuvent conduire à une forme de déviance. Le simple fait de pratiquer ce type de thérapies peut faire l’objet de jugements qui ont des conséquences sur les praticiens et les personnes qui utilisent leurs services. Certaines personnes vont tenter de dissimuler leurs pratiques et la révéler seulement à certaines personnes, dans certains contextes appropriés.  D’autres vont assumer davantage leur identité et leur pratiques et pour ce faire vont soit ignorer ou juger en retour ceux qui les stigmatisent.

     En conclusion, Jacqueline Low montre l’importance pour intégrer ces TA de surmonter un certain nombre d’obstacles. Si on veut développer un système de soins qui intègre ces nouvelles pratiques, il faudra surmonter l’obstacle de la science. Dit rapidement, les TA devront faire leur preuve. Il faudra ensuite surmonter l’obstacle de la réglementation professionnelle. Devrons-nous réglementer les TA? Lesquelles? Comment? Le fait de surmonter ces obstacles aidera à surmonter les préjugés à l’égard de thérapies alternatives.

 

L'auteur Éric Forgues

est Maître-enseignant Reiki et Praticien en Healing Touch

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous joindre

 


  

 

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Article 16.- Éditorial du magazine Wellness Networker, par Carolji Corbeil et Eric Forgues, édition avril 2005, Nouveau-Brunswick. (conscience-énergie et guérison)  

    C’est avec plaisir que nous vous présentons la troisième édition du magazine Connexion mieux-être / Wellness Networker. À travers les Maritimes, vous êtes de plus en plus nombreux à nous lire et à nous consulter dans votre recherche de santé et mieux-être. Nous vous en remercions.  

    Dans cette édition, vous trouverez 5 articles en français. L’article qui traite de Healing Touch montre que nous commençons à apprivoiser notre dimension énergétique. C’est surtout de l’Orient que proviennent les enseignements qui nous permettent de réapprendre l’alphabet de l’énergie de vie. 

    Cette énergie est un support à la vie qui se moule aux différents plans de l’être dans la reconnaissance de sa pleine dimension sacrée. La culture occidentale moderne tend à faire de cette dimension sacrée une question de croyance, alors que c’est une réalité sensible. Tout ce qui est manifesté dans l'univers est conscience-énergie. Souvent voilée par les méandres de la pensée, l’expérience de la dimension sacrée de la conscience-énergie prend forme dans une relation de foi. Lorsque les sciences modernes de la santé auront posé d’emblée l’équation conscience-énergie-vie comme pierre angulaire dans le maintien du mieux-être et de la santé, elles auront fait un pas important vers de nouvelles découvertes. 

    L’acte de guérison se trouve dans une relation consciente d’amour avec Soi et les autres. Cela est aussi vrai pour le médecin ou pour l’acupuncteur qui plante ses aiguilles, sachant que sa conscience agit autant sinon plus que ses aiguilles. Tout résultat de traitement est à la mesure de la qualité de présence du praticien qui vous soigne en concordance avec votre intention réelle de guérison. Car c’est de cette intention que dépend la guérison. Cette intention doit être claire puisque le lien entre l’énergie et la conscience est absolu. « L’énergie suit la pensée ». 

    C’est ce que nous dit Alma Landry dans un article qui témoigne de son cheminement vers la guérison par le rétablissement de son lien avec l’énergie universelle de vie. Lorsque nous savons que personne ne peut nous guérir à notre place, nous pouvons alors reprendre notre pouvoir de guérison. Ainsi, celui qui prodigue les soins et celui qui les reçoit deviennent de véritables partenaires dans une démarche de guérison. À partir du moment, où une part importante de la collectivité comprendra le rôle véritable de l’équation conscience-énergie dans leur expérience de vie, nous assisterons à des bonds évolutifs et bénéfiques autant dans la pratique de soins en santé et mieux-être que dans notre vie en général.

    Sous le thème de la croissance personnelle, nous vous convions à lire les articles « Perdre sans se perdre » et  « Aimes-tu de la bonne façon? » de Mme Lise Bourbeau, auteur de 15 best-sellers et Fondatrice de l’École ECOUTE TON CORPS. Ces deux articles nous permettent de mieux comprendre la pratique du détachement et nous rappelle que l’amour a un pouvoir de guérison énorme. Pour les lecteurs(trices) qui s’intéressent aux thèmes de la psyché et de la spiritualité, nous avons résumé dans la chronique « J’ai lu pour vous », les livres The Spirit and I et Don't Water the Stick, de M Berrnard Willemsen et Mme Penny Margolis, des auteurs de la Nouvelle-Écosse.

    Le processus de guérison et de mieux-être commence par un engagement que nous prenons envers soi-même. C’est à chacun de nous que revient le choix particulier de nos outils de guérison (thérapies, ateliers, produits de santé, lectures, etc.). Certains outils permettent de rétablir notre lien privilégié avec l’énergie universelle de vie et nous aident à développer notre foi en notre pouvoir de guérison. Notre intention de guérison ne peut agir que dans la prise de conscience que le véritable « guérisseur » se trouve à l’intérieur de Soi.  Cela n’exclut pas l’aide des autres, au contraire… Une fois engagé sur le chemin de la guérison, il est étonnant de voir comment l’univers conspire à nous aider.  

En vous souhaitant une agréable lecture,  Carolji Corbeil et Eric Forgues

 

Les auteurs Carolji Corbeil et Éric Forgues

sont Maîtres-enseignants Reiki et Praticiens en Healing Touch

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous joindre

 


  

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Article 15. - Qu'est-ce que le Qigong ? par Éric Forgues, magazine Wellness Networker, avril 2005, Nouveau-Brunswick

 

Qu'est-ce que le Qigong ?

    Le Qigong (ou chi kung) est une discipline qui vient d'une tradition millénaire chinoise visant à favoriser la santé et le bien-être. Il se présente comme une série d'exercices qui utilisent la conscience (focalisation mentale), les mouvements et le souffle afin de faire circuler et d'harmoniser les flots d'énergie dans le corps. 

    À l'aide de ces exercices, nous pouvons apprendre à nous ouvrir et à sentir la dimension énergétique de notre être et à nourrir notre corps de cette énergie. Nous pouvons apprendre à recevoir ou émettre le Qi présent dans la nature afin de restaurer et maintenir notre équilibre énergétique. 

    Le Qigong offre une approche préventive qui vise la santé du corps, mais il peut aussi accompagner une démarche spirituelle, car il a été inspiré par le taoïsme et le bouddhisme. C'est une voie royale pour redécouvrir et rétablir le lien entre l'énergie (le Qi), le soufle, l'esprit et la vie (la santé).

 

L'auteur Éric Forgues

est Maître-enseignant Reiki et Praticien en Healing Touch

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous joindre

 


 

   

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Article 14.- Rendez-vous avec une femme de lumière, par Éric Forgues et Carolji Corbeil, magazine Wellness Networker, avril 2005, Nouveau-Brunswick 

    Dans un village côtier tout prêt de Moncton, un homme se recueille sur quelques extraits tirés de la  Bible qu’il tient entre ses mains. Cet homme qui est voyant, a eu une soudaine intuition : « Her deck of cards is her Bible ». Ce pressentiment l’enjoint à s’informer auprès de son entourage des personnes qui tirent aux cartes dans la région. On l’avise qu’il y a une certaine Alma Landry à Moncton qui tire les cartes. Il prend rendez-vous. En lui tirant les cartes, Alma explique qu’elle le voit dans un champ en train d’écraser la tête d’un serpent. L’homme dit à Alma : « Ok, tu peux serrer tes cartes. T’es la personne que je cherche». Il se présente à elle comme un prophète et lui révèle qu’elle sera la « psychologue » des pauvres. Ce messager lui servira de guide et lui apprendra à méditer à partir de la Bible qui renferme une grande sagesse. Il l’informe que des gens viendront à elle non seulement pour se faire tirer aux cartes, mais pour être guidés.

    Le tirage de cartes d’Alma révèle une sagesse profondément inspirante. Les paroles de cette femme de lumière, qui s’adressent directement à l’âme, s’expriment dans des histoires toutes simples qu’elle raconte : « Watch les petites histoires qui sortent de moi » nous dit-elle. Alma sait que le pouvoir de guérison est en chacun de nous et qu’elle ne peut guérir à notre place. Son rôle de guide sert à raviver la toute première étincelle de notre foi en ce pouvoir de guérison qui sommeille en Soi.

    À l’époque où tirer aux cartes était tabou, Alma est initiée à cet art divinatoire par sa mère qui tirait uniquement pour la famille. Surtout quand les hommes partaient travailler au loin pour savoir si tout allait bien.

    Plus tard, une prière sur le tombeau du frère André à l’Oratoire St-Joseph renforcera ses convictions spirituelles. Dans sa prière, elle demande des faveurs pour sa famille. Elle ajoutera : « Je ne sais pas comment je pourrais te remercier pour ces faveurs. Mais toi tu connais mes talents, tu connais mes capacités, tu choisiras ce que tu veux que je fasse et je le ferai ». Elle verse une chaude larme qui ira se déposer sur la sépulture du frère André qu’elle essuiera tendrement du revers de sa manche.

    De retour à Moncton,  Alma tire les cartes à une amie pour lui remonter le moral. Avant de se quitter, elles s’embrassent et Alma sent une chaude larme sur sa joue. Elle se remémore l’épisode avec le frère André et comprend qu’en échange des faveurs obtenues pour sa famille, il pourrait choisir comment elle serait au service des autres. Graduellement de plus en plus de gens la contacteront pour se faire tirer aux cartes. C’est le début de la vocation d’Alma qui dure depuis 30 ans.

    Alma nous partage son expérience d’une rencontre avec son être suprême. Un soir, alors qu’elle s’est vue morte, allongée sur son lit, elle s’est sentie soulevée : « Je montais, je montais. Je ne pouvais m’arrêter de monter… ». Projeté dans un rayon de lumière elle entend une voix : « Qu’as-tu fait pour toi pendant ton séjour sur la terre? ». J’ai ressenti une grosse peine. J’avais aidé tout le monde mais j’avais laissé tombé la personne la plus importante…moi ». Soudainement, elle réintègre son corps. Durant les jours suivants, Alma remarque que quelque chose a changé. Elle voit les âmes des personnes et à quel point elles veulent être aimées. C’est une expérience de compassion que vit Alma. Même les animaux et les arbres demandent à être aimés.  Après trois jours, tout revient à la normale. Alma comprend la leçon  :  « Je veux que tu m’enjoy. Tu vas me voir dans les arbres, tu vas me voir dans le monde, tu vas me voir partout. Ne travaille pas si durement et enjoy moi». Elle comprend qu’elle doit prendre soin d’elle-même.   

    Alma nous dit que chacun de nous peut guérir, peut renouer avec la lumière, le divin ou l’Esprit saint. Ce n’est pas réservé à quelques mystiques. Elle raconte l’histoire de Bernadette de Lourdes qui après avoir entendu une voix s’est mise à creuser la terre pour chercher une source d’eau. En la voyant ainsi s’écorcher les doigts dans la terre, les gens se moquaient d’elle. Mais l’eau a fini par jaillir. Cette eau qui guérit. Lourdes est devenu un centre de pèlerinage où des milliers de gens se rendent chaque année.  Alma nous dit qu’on n’a pas besoin d’aller à Lourdes. La source de guérison est en notre cœur. Il faut creuser en Soi pour atteindre le cœur et dissoudre nos peurs, nos haines, nos insécurités, nos envies, notre vanité, etc. Notre source intérieure commence par un mince filet puis un torrent intarissable d’Amour suivra.

    Chez Alma Landry,  Dieu est vivant et bien présent dans la vie. Le cœur débordant de joie, Alma nous guide avec des mots simples qui affluent en notre âme comme une source lumineuse et cristalline. Si nous le souhaitons, Alma nous aide à renouer avec notre pouvoir d’amour et de guérison de Soi.

    La voie d’Alma transforme le gazouillis des oiseaux en une oraison de louanges. 

 

Les auteurs Carolji Corbeil et Éric Forgues

sont Maîtres-enseignants Reiki et Praticiens en Healing Touch

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous joindre

 


 

 

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Article 13.- Le Healing Touch, une thérapie à portée de main par Carolji Corbeil, magazine Wellness Networker, avril 2005, Nouveau-Brunswick

    Sur le sentier de guérison qui est unique et particulier à chacun, l’individu est appelé à explorer des outils de croissance personnelle. Le Healing Touch est une thérapie énergétique et holistique qui trouve son point d'appui sur la compassion. Celui qui prodigue les soins et celui qui les reçoit sont des partenaires dans une démarche de facilitation de guérison.

    L’objectif du Healing Touch est de restaurer l’harmonie et l’équilibre du système énergétique du corps humain. Il vise à appuyer le processus  d’auto-guérison du receveur des soins prodigués afin de lui permettre d’intégrer harmonieusement son corps, son esprit et ses émotions. Le Healing Touch s’adresse à tous ceux qui cherchent le bien-être.

    Il a été développé à la fin des années 1980 par Janet Mentgen, infirmière originaire de la région de Denver au Colorado. Au moment de sa création, le Healing Touch s'est surtout popularisé auprès des infirmières et des infirmiers, mais aujourd’hui, il rejoint un public plus large. Le praticien en Healing Touch utilise un toucher doux et non invasif permettant d’influencer et stimuler le système énergétique humain à l’intérieur et autour du corps physique.

    Le corps, l'esprit et les émotions font partie d'un champ énergétique complexe et dynamique, particulier à chaque personne. Dit rapidement, si ce champ est en harmonie, c'est la santé et le bien-être; s’il est perturbé, c'est le mal-être et la maladie. Grâce à un transfert d’énergie, le Healing Touch permet de rééquilibrer le champ énergétique et de promouvoir la santé.

L’approche du Healing Touch peut contribuer à :

  • Stimuler le système immunitaire,
  • Diminuer l'anxiété, les tensions, le stress et les maux de tête,
  • Réduire la douleur,
  • Calmer et induire une relaxation profonde.

    Des recherches sont en cours pour démontrer des bienfaits additionnels du Healing Touch. Pour traiter des malaises simples, comme des maux de tête attribuables à la tension, souvent une seule rencontre suffit. Pour les problèmes plus complexes et chroniques, il faut prévoir plusieurs traitements. Le Healing Touch peut aussi servir à titre préventif pour maintenir et accroître le bien-être des personnes. Un traitement de Healing Touch dure habituellement entre 30 et 60 minutes.

    Le programme offert possède une certification formelle administrée par Healing Touch Canada. Ce dernier a établi des normes de formation reconnues par plusieurs programmes de formation continue des infirmières.

    Le Healing Touch est beaucoup pratiqué par des infirmières dans les hôpitaux, les établissements de soins de longue durée, les centres de rééducation et les résidences d’aînés. Plusieurs praticiens offrent également le service en pratique privée.

    Dans la région de Moncton, au-delà de 120 étudiants (es) ont suivi la formation de niveau I en Healing Touch à Moncton depuis mars 2002.  La pratique du Healing Touch n’exige aucun pré-requis particulier. Son programme de formation demeure accessible à tous ceux qui souhaitent entreprendre une démarche personnelle et thérapeutique.

    Parmi les participants aux programmes de formation de niveau I offert à Moncton, nous pouvons identifier principalement des professionnels en soins de santé. Le Healing Touch s’adresse à tous ceux et celles qui ont l’aspiration de trouver l’équilibre et l’harmonie. 

    Comme le Healing Touch, il existe d’autres modalités de thérapies énergétiques qui peuvent être d’excellents compléments aux soins de santé moderne. Le Toucher thérapeutique, le reiki, le chi kung, l’acupression en sont des exemples.  Indépendamment des outils en soins de santé et de mieux-être que nous choisissons, c’est par la foi, la compassion et l’amour que nous reconnectons avec l’essence divine de l’être et que nous récupérons notre pouvoir créateur de guérison en lien avec l’énergie de vie universelle. 

    Pour en connaître plus sur le programme de formation de Healing Touch, vous pouvez consulter le site Internet : http://www.healingtouch.net

 

L'auteur Carolji Corbeil

est Maître-enseignant Reiki et Praticienne en Healing Touch

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous joindre

 


   

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Article 12. - J’ai lu pour vous : “The Spirit and I, The evolution of soul” et “Don't water the stick, The Path to the Psyche” de Bernard Willemsen avec Penny Margolis, Quasar Books par Carolji Corbeil, magazine Wellness Networker, avril 2005, Nouveau-Brunswick

    L’œuvre ésotérique de Bernard Willemsen traite de l’invisible à partir de son expérience d’enseignant et de guérisseur. Nous avons tous une vision personnelle et unique du réel et l’auteur partage sa perception de la réalité du psychisme humain. Il fait le choix d’honorer ses expériences extrasensorielles et s’en inspirent pour s’engager sur le chemin évolutif de l’intelligence créative de l’esprit.

    Dans son premier livre, “The Spirit and I, The evolution of soul”,  M. Willemsen  parle du plan de la mort et de l’évolution des âmes sur ce plan.  Il explique la mort dans sa dimension psychique. Aussi incroyable que cela puisse paraître, tout ceci est bien présent et perceptible dans notre vie.

    L’auteur raconte que la vie de l’homme commence sur les plans subtils d’énergie de la conscience pour descendre jusqu’aux plans les plus denses de son corps matériel. Pour reconnecter avec l’entièreté de son être, l’homme doit élever sa conscience au-delà de la matière et s’ouvrir vers une conscience psychique infinie. En outre, l’auteur décrit dans ses mots certains plans du monde de l’invisible, et se questionne plus particulièrement sur ses observations d’entités évoluant sur les plans de la mort. Il dévoile quelques-uns de leurs dilemmes et les raisons pour lesquelles certaines de ces entités demeurent prisonnières de ce plan. L’auteur fait état de ses expériences de communication avec les plans de la mort. Il raconte ses manœuvres afin de faire reconnaître aux entités demeurées captives qu’elles sont dans leur propre lumière en les incitant à évoluer sur des plans subtils plus évolués.

    L’œuvre de Bernard Willemsen explique l’influence de la mort sur la  conscience de l’homme en l’aidant à réaliser que sa mémoire l’emprisonne dans son passé. Le plan de la mort est une dimension active à travers l’inconscient de l’homme qui subit les poussées évolutives de l’âme qui, selon l’auteur, s’alimente de l’énergie du mental. 

    Le second livre « Don’t water the Stick », est principalement présenté sous forme de questions et réponses. L’auteur témoigne de ses expériences en lien avec le psychique, l’ego, l’aura, le processus de guérison et la spiritualité. Il explique que l'amour terrestre est encore à ce jour fortement teintée par les illusions matérielles et spirituelles de l’homme qui ignore la nature du psychisme.

    L'essence de l'âme est la connaissance et sont but est de se développer. D’après l’auteur, pour se développer, l'âme a besoin de l'énergie du mental qui doit lui être fournie par un être vivant. Toutes formes de vie existent pour l'unique fin du développement de l'âme. « L'âme ne nous appartient pas, nous appartenons plutôt à l'âme […] Le seul but de la vie est de contribuer au développement de l'âme ». Longtemps après la mort de notre corps physique, l'âme continue son évolution en cherchant à s'alimenter de l'énergie du mental et de la mémoire.

    Ce deuxième livre explore également la construction psychique de l’ego, une qualité planétaire de la conscience qui influence l’harmonie et l’équilibre holistique de l’être. L’auteur parle aussi du processus et de certaines méthodes de la guérison holistique qui passent par une conscientisation de l’être. «Love is the most powerful force in the universe. It is often said that God is love.”

    Le sujet du psychisme humain abordé par Bernard Willemsen interroge le lecteur et l’incite à s’éveiller à un nouvel état de connaissance qui lui fera faire un saut dans cette vaste conscience universelle du psychisme.

    J’ai apprécié les chapitres traitants des modalités énergétiques de guérison et de la place du potentiel de mieux-être dans une démarche spirituelle. Ça aurait été bien que la réflexion de l’auteur porte un peu plus sur les plans de la vie et de la lumière, qui se situent au-delà des plans de la mort et de l’âme. Peut-être dans un prochain ouvrage…

 

L'auteur Carolji Corbeil 

est Maître-enseignant Reiki et Praticien en Healing Touch

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous joindre

 


                                                                      

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Article 11.- J'ai lu pour vous: "Anatomie de l'esprit, les sept étapes pour retrouver son pouvoir de guérison" de Caroline Myss, par Carolji Corbeil, magazine Wellness Networker, janvier 2005, Nouveau-Brunswick

 

    La première partie du livre traite de l’expression de l’âme par la médecine de l’énergie et l’intuition.  Ce volet fait une corrélation entre les pouvoirs symboliques des chakras, des sacrements chrétiens et des sefirots de l’arbre de vie de la Kabbale. La deuxième partie du livre présente une conception du système des chakras découlant de la pratique intuitive médicale de l’auteure. Elle emphase sur les trois chakras inférieurs qui mobilisent l’énergie de la plupart des gens.  

    La majeure partie des maladies résulte d’une perte d’énergie à l’un de ces trois niveaux. Un tableau détaillé présente l’anatomie de l’énergie à partir des sept principaux chakras, et pour chacun d’eux, l’auteure présente les organes correspondants, les problèmes de nature mentale et affective les dysfonctions physiques. Ce tableau est suivi d’une description détaillée du 1er chakra : pouvoir tribal, du 2ième chakra : pouvoir des rapports humains, du 3ième chakra : pouvoir individuel, du 4ième chakra : pouvoir des émotions, du 5ième chakra : pouvoir de la volonté, du 6ième chakra : pouvoir de l’esprit et du 7ième chakra : le lien à la spiritualité. 

    Présenté comme une exploration de la médecine énergétique, l’ouvrage vise à élucider les causes spirituelles de la maladie, à nous apprendre à ressentir les défaillances énergétiques et à les corriger avant qu’ils ne se manifestent. 

    Cet ouvrage nous accompagne dans notre compréhension des principes de l'anatomie de l'esprit permettant de saisir les causes d’une maladie, de percevoir un déséquilibre énergétique et d’agir sur celui-ci  avant qu'il ne se manifeste sur le plan physique.

 

L'auteur Carolji Corbeil

est Maître-enseignant Reiki et Praticien en Healing Touch

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous joindre

 


 

   

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Article 10.- J'ai lu pour vous: "Le pouvoir bénéfiques des mains" (Hands of Light) " A Guide to Healing Through the Human Energy Field" de Barbara Brennan, par Carolji Corbeil, magazine Wellness Networker, janvier 2005, Nouveau-Brunswick

    Ce livre donne des outils pratiques pour développer des techniques de guérison et pour mieux comprendre l’énergie. Cet ouvrage offre une approche compréhensive de la guérison personnelle et celle des autres. 

    Le corps humain est formé d’un champ d'énergie à travers lequel s’exprime la santé et la maladie. Chaque individu a le pouvoir d’agir sur son champ d’énergie et de se guérir. Celui qui aspire à devenir un guérisseur apprendra à marcher sur un chemin particulier et évolutif progressant vers un mouvement créatif intérieur. Chaque individu est responsable de son propre état de santé et l’amour de Soi est essentiel à la guérison.  Le champ d’énergie est l’instrument de travail du guérisseur et son pré-requis est de prendre soin de lui-même et de se guérir. Le processus de guérison est de se rappeler notre véritable essence divine. 

    La faiblesse de notre pouvoir guérisseur vient de l’illusion de croire que nous sommes des êtres séparés les uns des autres. Cette séparation alimente le sentiment de la peur. Où il y a de la peur, il y a absence d’amour, parce que la peur est son opposé. Le but du travail de guérison est de permettre à la conscience de prendre de l’expansion à travers la méditation (par exemple) qui élève l’être et lui permet d’accéder à un état de réalité authentique. L’auteur explique qu’à chaque fois que l’individu progresse sur le chemin de la guérison, l’humanité dans son entièreté progresse avec lui. 

    Chaque génération supporte un état de conscience vibratoire plus élevé que la génération précédente, permettant à l’humanité de poursuivre un mouvement évolutif vers une expansion de la réalité.

 

L'auteur Carolji Corbeil

est Maître-enseignant Reiki et Praticienne en Healing Touch

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous joindre

 


   

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Article 9.- J'ai lu pour vous: "Le chemin vers l'amour" de Deepak Chopra, par Carolji Corbeil, magazine Wellness Networker, janvier 2005, Nouveau-Brunswick. 

    Vendredi soir dernier, je m’installe au salon pour regarder mon émission télévisée préférée. En attendant le début du programme, je lis à la dérobée une page du livre « Le chemin vers l’amour » de Deepak Chopra. Il est question d’un ancien concept que nous retrouvons dans le mot sanskrit « Upagourou » et qui signifie «professeur qui est proche». Cela veut dire qu’à n’importe quel moment un livre, une chanson à la radio, une personne peut nous transmettre ce que l’esprit divin veut que nous apprenions.

    L’émission commence, je dépose le livre. Mon amoureux se joint à moi et nous nous blottissons l’un contre l’autre sous une douillette emmitouflante. Voilà une soirée « cocooning » qui s’annonce bien.

    Subtilement, ce beau tableau se détériore. Mon partenaire exprime en rafale un… , deux… puis trois sarcasmes acidulés à l’égard du scénario de l’émission. Mon ego-offusqué formule ainsi la situation: « Comment ose t’il entacher mon programme de télévision préféré par des critiques inopportunes ? » 

    Mon ego-dictateur se couvre d’écailles dures. J’affirme haut et fort la préséance de mon « je » sur son « toi » en trompetant que ses critiques défavorables gâchent mon plaisir. Je sais dans mon for intérieur que ma réaction égotique s’appuie sur une attente bien enracinée dans ma mémoire. Mais je m’obstine et me cramponne à mon sentiment d’oppression. L’irritabilité taciturne de mon partenaire est palpable.

    Nous érigeons entre nous un mur laconique de désapprobation. Ni l’un ni l’autre souhaitent s’excuser. Nous ressemblons à deux hérissons piégés par nos réactions automatiques l'un envers l'autre. Mon partenaire se lève et quitte le salon. Un silence glacial se cristallise autour de ma personne. Je me sens inflexiblement seule. Parvenir à un état d'amour mutuel en cet instant est le sentiment le plus éloigné de mon esprit. Je dois modifier ma perception et trouver le bienfait dissimulé derrière ce conflit.

    Je ferme la télévision et reprends le livre de Deepak Chopra que j’avais déposé sur la table. En me questionnant sur cet incident fugace, je choisis une page au hasard : « Donner de l’espace n’est pas simple. Vous devez permettre à l’autre d’être pleinement lui-même ». Je revois la scène en différé et un doux sentiment de remord serre ma gorge. Je poursuis ma lecture : « Vous devez lui permettre d’exprimer ses idées, ses sentiments, ses réactions, et sa volonté librement ». Je ne m’attendais pas à recevoir un enseignement aussi précis de l’Upagourou.

    Dans un élan de protestation, mon côté-saboteur se demande pourquoi l’enseignement s’adresse uniquement à mon attitude inconvenante et n’a rien à redire sur les critiques acrimonieuses de mon conjoint ? La perspicacité de mon ego-torpilleur m’encourage à sélectionner une autre page aléatoirement et l’enseignement se poursuit : « L’habitude de la critique ne fait que retarder le jour où vous vous avouerez vos jugements secrets sur vous-mêmes. Prendre conscience de ces jugements négatifs est le seul moyen d’extérioriser votre culpabilité et votre honte ». Je réprime un hoquet de stupéfaction en me disant à la rigolade que ce livre a sa propre conscience.

    Cette fois, je tourne les pages à rebours. Je m’arrête sur ces mots qui me disent que ce que je n’aime pas chez mon partenaire est ce que je nie le plus vigoureusement chez moi. L’Autre est un miroir de Soi. En m’abandonnant consciemment au pouvoir de l’amour, je me libère de l’emprise obstinée de la dualité et j’entre dans l’unité de l’Être. De la première à la dernière page, le livre de Deepak Chopra est un guide pratique et une source d’inspiration qui m’instruit sur les moyens de me débarrasser de ce besoin de contrôler ma vie ou celle de mon partenaire dans un mouvement d’acceptation, de tolérance et de non-résistance. 

    L’enseignement de ce livre empreint de compassion m’apprend à cultiver l’abandon de Soi et m’inspire à surmonter cette force rancunière qui m’habite. Je reconnecte avec mon partenaire avec un sentiment d’amour tout neuf et je partage avec lui les fruits de mon expérience « Upagourou ». Nous échangeons quelques sourires doux en guise de pardon, annonçant que la leçon est apprise.

L’amour transporte par-delà les limites de l’ego cédant à l’unique but d’aimer et de servir l'Autre.

 

L'auteur Carolji Corbeil

est Maître-enseignant Reiki et Praticienne en Healing Touch

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous joindre

   

- Titre original: THE PATH TO LOVE, auteur : Dr Deepak Chopra - Harmony Books/Crown Publishers, Inc.,New York Pour la traduction française: Éditions Robert Laffont, S.A., Paris 1999


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Article 8.- La réglementation des pratiques complémentaires et parallèles en santé, article par Eric Forgues, magazine Wellness Networker, janvier 2005, Nouveau-Brunswick 

    Les approches complémentaires et parallèles en santé sont de plus en plus en demande au Canada. En dix ans, le recours aux médecines complémentaires a plus que doublé au Canada[1].  En 2003, 12 % des Canadiens ont consulté un praticien de médecine non conventionnelle, comparativement à 5% en 1994. L’engouement que connaissent ces pratiques de santé auprès de la population canadienne amène les gouvernements à réfléchir à la réglementation de ces pratiques. La réglementation des professions en santé au Canada relève des gouvernements provinciaux. Dans ce contexte, la réglementation des pratiques complémentaires et parallèles en santé évolue différemment dans chaque province et aussi selon les pratiques.

    Au Canada, la réglementation des professions de santé s’appuie sur un régime d’autorisation et/ou d’accréditation. Dans le régime d’autorisation, seuls les membres autorisés d’une profession peuvent offrir des services qui entrent dans la portée de la pratique de la profession. Dans le régime d’accréditation, seuls les praticiens agréés peuvent utiliser un titre désigné. Le droit au titre ou le titre réservé indique que le praticien a satisfait aux exigences de la profession sur le plan de la formation et qu’il se conforme à des exigences déontologiques particulières.

Exemple de l’ostéopathie

L'ostéopathie est une approche douce et holistique qui traite la personne dans sa globalité. La pratique consiste à manipuler des parties du corps pour rétablir son harmonie. Grâce à une formation rigoureuse, les ostéopathes, qui sont les ramancheux d’autrefois, sont maintenant reconnus par le Collège des médecins du Nouveau-Brunswick. Au Nouveau-Brunswick, les ostéopathes de formation américaine peuvent demander une accréditation auprès du Collège des médecins et chirurgiens du Nouveau-Brunswick. Seuls ceux qui satisfont aux normes peuvent dire pratiquer l’ostéopathie ou porter le titre d’ostéopathe.

    Mis à part la chiropratique et l’ostéopathie, il n’y a pas de lois au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse ou à l’Île-du-Prince-Edouard qui encadrent les approches complémentaires et parallèles en santé. Les gouvernements n’exercent pas un contrôle juridique pour voir par exemple si la personne qui prétend être massothérapeute, phytothérapeute, homéopathe est compétente et a suivi avec succès une formation appropriée. Les praticiens de santé complémentaires et parallèles peuvent pratiquer en prenant soin de ne pas empiéter sur les pratiques réglementées, en se disant médecin par exemple ou en prétendant pratiquer la médecine.

    Au Nouveau-Brunswick, il appartient aux praticiens de soins complémentaires de faire reconnaître leurs pratiques et de soumettre un projet de loi pour la réglementer. Ainsi, si un groupe de praticiens veut réglementer sa pratique de soins complémentaires, il lui faut embaucher un avocat qui rédigera un projet de loi. Le ministère de Santé et Mieux-être du Nouveau-Brunswick pourra lui donner des avis et, une fois qu’il l’aura approuvé, pourra le soumettre à l’assemblée législative.

    Même si le gouvernement n’encadre pas ces pratiques, certaines associations de praticiens complémentaires en santé exercent un contrôle sur la formation et la compétence des praticiens membres. Lorsqu’on est membre de l'Association of Massage Therapist of N.B., par exemple, cela signifie que le praticien a fait 2 200 heures de pratiques. Cependant, dans les Maritimes, les massothérapeutes ne sont pas obligés d’être membre d’une association et peuvent donc se dire massothérapeute sans avoir satisfait de normes minimales.

    Étant donné que la population canadienne se tourne de plus en plus vers des approches complémentaires et parallèles en santé, est-ce qu’on peut envisager que les citoyens et les citoyennes puissent choisir des approches de santé complémentaire dont le coût seraient couvert par le système public. Cela demanderait de mieux réglementer les pratiques de soins complémentaires. Est-il préférable, au contraire, de ne pas réglementer et de permettre à ce secteur de se développer sans intervention du gouvernement, comme c’est le cas actuellement ?

    Dans le contexte actuelle où plusieurs pratiques sont peu ou pas du tout réglementées, c’est à chaque personne de faire preuve de discernement et de poser des questions sur la compétence du praticien qu’il consulte. Plusieurs sources de renseignement existent pour vérifier la formation que doivent suivre les praticiens. 

    Pour en savoir plus sur la formation que suivent les praticiens de santé complémentaires et parallèles, voir le site web suivant : www.canadian-health-network.ca et faites une recherche avec les mots clés suivants : « formation complémentaires ».

Qu’est-ce que les approches de soins complémentaires et parallèles en santé?

 Les approches complémentaires et parallèles en santé (ACPS) vont des régimes de soins complets comme les soins traditionnels autochtones et la médecine chinoise traditionnelle à des interventions physiques, spirituelles et pharmacologiques spécifiques comme la réflexologie, les techniques de relaxation et les plantes médicinales.     Quelques exemples d’ACPS : Technique Alexander, Aromathérapie, Préparations ayurvédiques, Thérapie des fleurs de Bach, Thérapie cranio-sacrale, Iridologie, Reiki, Rolfing, Médecine tibétaine.

 

 

Plus on va vers l’ouest, plus la population consulte des praticiens de médecine non-traditionnelle

% de la population qui a consulté un  praticien non traditionnel en 1998-1999

 

Province %

Terre-Neuve                                        

3

Île-du-Prince-Édouard                      

6

Nouvelle-Écosse                         

8

Nouveau-Brunswick                              

9

Québec                                               

15

Ontario                                               

15

Manitoba                                            

21

Saskatchewan                       

21

Alberta                                                

25
Colombie-Britannique 22

Source : Enquête  nationale  sur  la  santé  de  la  population, échantillon transversal, Fichier santé, 1998-1999.  

L'auteur Éric Forgues

est Maître-enseignant Reiki et Praticien en Healing Touch

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous joindre

   

[1] Enquête sur la santé des collectivités canadiennes, Statistique Canada, 2004. www.statcan.ca

Références:

 Santé Canada, « Les approches complémentaires et parallèles en santé . . . l’autre piste conventionnelle? »  Bulletin de recherche sur les politiques de santé, Volume 1, Numéro 7, 2003.

 York University Centre for Health Studies, Les approches complémentaires et parallèles en santé, Un aperçu canadien, 1999,

 Wayne J. Millar, « Les praticiens de médecine non traditionnelle. profils de consultation », Rapports sur la santé, vol. 13, no 1, décembre 2001.

 Personne ressource pour les médias, Ministère de la santé et du mieux-être, entretien téléphonique et correspondance Internet, novembre 2004. 

 


 

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Article 7.- Qu'est-ce que le Reiki?, par Carolji Corbeil, magazine Wellness Networker, janvier 2005, Nouveau-Brunswick

    Le Reiki est une méthode qui utilise l'énergie naturelle pour accroître le bien-être du corps et de l'esprit. Le Reiki est accessible à tous: hommes, femmes, enfants de tout âge. Il est indiqué pour les personnes dépressives, fatiguées, les malades, les convalescents. Un traitement de Reiki complet dure environ 60 minutes. Nul besoin de se dévêtir, puisque l’énergie passe au travers de tout. Le Reiki permet de renforcer nos habilités naturelles de guérison. 

    Indépendamment de l'état ou condition dans lequel une personne se trouve, le Reiki honorera et s'harmonisera à chacun dans le respect et la compassion. Vous pouvez recevoir un traitement de Reiki ou apprendre à le pratiquer. Le Reiki est une expérience d'amour inconditionnel et d'unité de soi.

 

L'auteur Carolji Corbeil 

est Maître-enseignant Reiki et Praticien en Healing Touch

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous joindre

 


 

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Article 6. - J'ai lu pour vous: L'appel de la guérison, Linda L. Smith, par Eric Forgues, magazine Wellness Networker, octobre 2004, Nouveau-Brunswick  ( Linda L. Smith, Called into healing, HTSM Press, Arvada, Colorado, 2000). 

    Il existe une tradition de guérison dans le christianisme qui s’est perdue avec le temps. Linda Smith veut renouer avec cette tradition de guérison qui était au centre du ministère du Christ et de l’oeuvre de ceux qui s’engageaient à le servir.  Les apôtres avaient été initiés par le Christ et envoyés par lui pour guérir les personnes à l’aide de la prière, de l’imposition des mains et aussi des huiles (Luc 9 : 1-6; Matthieu 10 : 5-10; Marc 6 : 7-13). 

    Son ouvrage Called into healing montre qu’un trésor se cache dans la tradition chrétienne et que certaines églises chrétiennes ont commencé à renouer avec cet héritage.   L’auteure démontre que le cinquième des textes des évangiles parlent de guérison. La guérison prend différentes formes, mais elles reposent toutes sur la foi dans le pouvoir de Dieu et la guérison concerne autant le corps que l’esprit. Que ce soit l’expulsion des démons, la guérison des aveugles ou de la surdité, dans les évangiles la guérison implique invariablement la foi et rétablit l’intégralité de la personne (Marc, 10 : 52).  Guérir c’est rendre la personne entière.  Le salut de l’âme et la guérison sont ainsi intimement liés, l’un passant par l’autre.

… le christianisme s’est peu à peu éloigné de la mission de guérison

qui caractérisait l’œuvre des premiers chrétiens

    Son ouvrage Called into healing montre que le christianisme s’est peu à peu éloigné de la mission de guérison qui caractérisait l’œuvre des premiers chrétiens. Nous sommes témoins d’une évolution historique qui a éloigné l’Église de sa mission de guérison. Au Moyen-âge, la guérison disparaît de la liturgie et des rituels de l’Église. Par exemple, alors que l’onction était associé à la guérison chez les premiers chrétiens, l’Église catholique décide en 1551 (lors du Concile de Trente) de réserver l’onction uniquement aux mourants dans le but d’expier leurs péchés.

     Dans l’Église, les guérisons vont servir d’exemples pour renforcer la foi. Elles deviennent secondaires et l’Église affirme que le Christ s’en servait pour convertir en démontrant le pouvoir de Dieu. Ce qui préoccupe alors l’Église ce n’est plus la guérison entière de la personne, mais le salut de l’âme. Séparant le corps de l’esprit, l’Église se détourne du corps qu’elle finit même par dévaloriser.  Il y avait donc un espace vacant que sont venus occupée les premiers médecins qui pouvaient soigner le corps des malades. Mais ils ne pouvaient pas traiter l’âme des malades, au risque d’être condamné par l’Église. La médecine et les sciences de la santé se sont développées sur cette séparation entre le corps et l’esprit.

La médecine et les sciences de la santé se sont développées

sur cette séparation entre le corps et l’esprit.

    Parallèlement à cet éloignement des rituels du guérison au sein de l’Église, les croyances aux miracles se répandent et nous assistons à une diffusion des pèlerinages associés à la guérison et au salut. La notion d’une guérison globale corps-esprit perdure donc malgré l’évolution que nous avons connue de la médecine et de la foi, mais, ni l’Église ni la science ne font une place à une guérison de l’être fondée sur la foi. Au XXè siècle, les mouvements pentecôtiste et charismatiques marquent un retour à des pratiques de guérison fondées sur la foi. Même l’Église catholique fait un retour timide dans les années 1960 à des pratiques de guérison. En effet, depuis le Concile de Vatican II, l’Église favorise l’usage de l’onction non seulement dans les cas de mort imminente, mais dans un esprit de guérison des malades.

 

What power will be unleashed when enough of us remember 

the healing ministry of Jesus and take it back into our churches 

Linda L. Smith

 

    Linda L. Smith  favorise un retour des rituels de guérison dans les Églises chrétiennes.  « Quel pouvoir sera libéré quand suffisamment d’entre nous se rappelleront le ministère de guérison de Jésus et le ramèneront dans nos églises » (p. 72, notre traduction). Elle a développé une approche religieuse du healing touch (Le Healing Touch Spiritual Ministry Program) qui est une technique de guérison qui utilise la prière, l’imposition des mains et les huiles. Il est important de souligner que Linda Smith a formé plusieurs membres du clergé à Rome et aux États-Unis. Son travail vise à nous montrer que la guérison a un rôle à jouer dans la démarche de foi des croyants non pas pour convertir, mais pour les rapprocher de Dieu, car l’union avec Dieu passe par une guérison qui permet de dépasser l’obstacle en nous qui nous sépare de Dieu. Nous nous rapprochons ainsi du sens premier de la guérison qui passe par le corps, par le cœur et par l’âme et grâce à laquelle nous redevenons entiers.  

 

L'auteur Éric Forgues

est Maître-enseignant Reiki et Praticien en Healing Touch

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous joindre

    

Pour en savoir plus :  http://www.htspiritualministry.com/  

Pour la version anglaise de cet article, cliquez ici - Emergence of the Cultural Creatives, by Eric Forgues,  Wellness Networker Magazine, October 2004, New Brunswick.


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Article 4.- L'émergence des créatifs culturels, par Eric Forgues, magazine Wellness Networker, octobre 2004, Nouveau-Brunswick

    Un changement culturel profond est en train de façonner la société occidentale. C’est ce que montre une recherche colossale menée aux États-Unis par une psychologue canadienne et un sociologue américain. Après 12 ans de recherche et 100 000 questionnaires, Paul Ray et Sherry Anderson montrent que 26% des américains, soit 50 millions de personnes, sont en train de créer une nouvelle culture. Ces créatifs culturels se définissent autour des valeurs sensibles à l’environnement, à une vision féminine du monde et aux nouvelles approches en santé et en spiritualité. Les créatifs culturels se divisent eux-mêmes en deux groupes égaux (25 millions chacun) : un noyau central, dit avancé, qui fait le lien entre l’environnement, la justice sociale, la vision féminine du monde et le développement psycho-spirituel et un groupe périphérique qui fait plus difficilement les liens entre les questions sociales et spirituelles et qui s’intéresse moins au développement psycho-spirituel. 

Tandis que les créatifs culturels forment un groupe culturel, il leur manque 

un ingrédient essentiel : la conscience d’eux-mêmes en tant que groupe

    Ce groupe culturel est le fruit d’un travail de maturation et de convergence qui a débuté dans l’effervescence des années 1960: mouvements de femmes, écologistes, d’éveil de la conscience, pacifistes, etc. Pour prendre toute la mesure de cette maturation, sachons qu’au début des années 1960, la portion de la population qui partageait ces nouvelles valeurs formait 5% de la population.

    Aujourd’hui, la société américaine se divise en trois groupes culturels distincts : les traditionalistes, les modernistes et les créatifs culturels[1].

    Les traditionalistes (24% de la population) sont attachés à une vision patriarcale des relations hommes-femmes. Ils ont un fort sentiment d’appartenance à la famille, à l’Église et à la communauté. Selon eux, la Bible contient tout ce qui est important de savoir et la vie en milieu rural est plus favorable que la vie en milieu urbain. Ils ont une certaine méfiance vis-à-vis les étrangers et la nouveauté. Ils cultivent des valeurs d’entraide et de solidarité au sein de leur communauté.

    Les modernistes représentent 48% de la population et c’est à partir de leurs valeurs que s’est construite la société actuelle. Ce groupe culturel dominant valorise le travail et le loisir, la réussite matérielle et professionnelle, le progrès économique et technologique et la compétitivité. La plupart rejette ce qui est lié à la vision traditionnelle du monde, des autochtones, des religieux, des mystiques, du nouvel age. 

Nous voulons rendre les créatifs culturels visibles les uns les autres.

Paul H. Ray et Sherry Ruth Anderson

 

    La société compose maintenant  avec un troisième groupe culturel qui ne cadre  pas avec la société moderne, les médias, les partis politiques en place, la médecine actuelle et une économie qui entretient l’injustice sociale et néglige l’environnement.  Les médias et les partis politiques dominants semblent ignorer l’importance de cette transformation culturelle et la présence de ce groupe et s’adresse aux traditionalistes et aux modernistes comme si les créatifs culturels n’étaient pas là. D’ailleurs, il apparaît que les créatifs culturels eux-mêmes ignorent leur importance. En moyenne, ils croient représenter 5% de la population alors qu’ils sont 5 fois plus nombreux. Or, le premier facteur qui fait d’un groupe un véritable acteur social est la conscience qu’il a de lui-même. Les auteurs semblent étonnés du fait que les créatifs culturels soient si peu organisés politiquement et qu’ils prennent si peu leur place dans la société. En tant que chercheurs sympathiques aux valeurs des créatifs culturels, ils veulent rendre les créatifs culturels visibles les uns les autres.

 

…le premier facteur qui fait d’un groupe un véritable 

acteur social est la conscience qu’il a de lui-même

    Sur ce point, il faut  noter que des progrès se font dans la reconnaissance des créatifs culturels et l’institutionnalisation de leurs pratiques. Par exemple, il existe maintenant des programmes d’enseignement universitaire en environnement. Ce qui n’était pas le cas il y a quelques années. Les pratiques intégrées et holistiques de santé sont de plus en plus reconnues et organisées. Certains hôpitaux au Canada et dans le monde intègrent ces pratiques en complément de la médecine officielle. Un signe qui ne trompe pas : au Québec, le remboursement par les compagnies d’assurance des frais de soins alternatifs augmente plus rapidement que les frais des soins traditionnels. Par ailleurs, la vision féminine du monde s’intègre dans l’organisation de notre vie familiale, économique et politique.

     Il sera intéressant de suivre l’évolution de cette transformation culturelle au cours des prochaines années. Pour les auteurs il s’agit d’une tendance culturelle forte. Chaque année, la proportion des 18-24 ans augmente.  Les créatifs culturels sont appelés à prendre de plus en plus leur place dans notre société et à influencer créativement son développement.

Êtes-vous un créatif culturel?

Vous voulez savoir si vous êtes un créatif culturel? Consultez ce lien.

http://www.nouvellescles.com/dossier/Createurs/Test.htm (français)

http://www.culturalcreatives.org/questionnaire.html (anglais)

 

    Pour en savoir plus : Paul H. Ray et Sherry Ruth Anderson, L’émergence des créatifs culturels, enquête sur les acteurs d’un changement de société, éd.Yves Michel,2001 http://www.culturalcreatives.org/ ou http://www.nouvellescles.com/dossier/Createurs/

 

L'auteur Éric Forgues

est Maître-enseignant Reiki et Praticien en Healing Touch

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous joindre

[1] Des données préliminaires montrent que la situation est semblable en Europe, avec toutefois des couleurs locales.

 


 

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Article 3.- Le stress ce maître méconnu, par Carolji Corbeil, magazine Wellness Networker, octobre 2004, Nouveau-Brunswick

    Permettez-moi de vous raconter un témoignage personnel. Quatre semaines se sont écoulées depuis une dernière entrevue pour un emploi convoité et je demeure sans nouvelle de l’employeur. Les deux premières semaines furent relativement aisées à gérer en terme de stress.

    Au fur et à mesure que les jours passent, je ressens progressivement une charge d’émotions inconfortables monter en moi. Cette période d'expectative s'effiloche interminablement et favorise l'épuisement graduel de mes réserves de sang froid et d'imperturbabilité durement acquises. Cette expérience me confronte à deux sources communes de stress[1] : le temps et l’argent.

    Pour retrouver ma sérénité, je dispose de quelques techniques éprouvées, telles que la visualisation, qui stimule l’imagination créatrice afin d’atténuer les symptômes du stress, et la relaxation, qui apporte une sensation de recharge énergétique, une détente physique et psychique accompagnée d’un regain d'optimisme et de confiance en Soi. Nous avons maintenant accès à de nombreux soins alternatifs prévenant ou traitant les symptômes du stress, tel que l’acupuncture, l’aromathérapie, la bioénergie, la phytothérapie, la réflexologie, le Reiki, les massages, pour n’en nommer que quelques-uns[2]. La méditation demeure pour moi l’outil de base d’une guérison holistique en profondeur qui ramène à l’essence de l’être. 

    Malgré cet arsenal thérapeutique à portée de main, la tentation est forte de m’abandonner aux affres du découragement et de capituler placidement aux forces adverses qui me tiraillent de l'intérieur, qui grignotent ma patience et m'invitent à succomber au désir de me cacher sous les couvertures protectrices de mon lit. J'arrive à me détacher de cette force d'inertie et je m'exhorte à méditer pour reconquérir cet état de paix intérieur dans lequel aucun mouvement de stress ne peut pénétrer ou altérer.

    Cet habile saboteur qui s’exprime en moi, redouble d’ardeur et sollicite mon ego en marmonnant les avantages convaincants de m’affaisser dans un moelleux divan et de m’emparer de la « zapinette » pour endormir mon anxiété et engourdir la souffrance causée par des sensations qui envahissent subtilement ma vie quotidienne; fatigue, tension musculaire, démangeaisons, maux d'estomac, palpitations, irritabilité, insomnie, manque de confiance et diminution de l'estime de Soi. Je ressens une profonde disharmonie intérieure. C’est le mouvement dualiste qui se manifeste en moi. Je résiste.

    En trébuchant sur le cafouillis de mes pensées troublantes, je m'éloigne du « divan-tentateur ». Par un effort ultime de volonté, je m’installe dans un coin paisible de la maison. Je clarifie mes intentions et tranquillise mon mental en aspirant à retrouver une paix intérieure permettant de me débarrasser de l'invasion des sentiments illusoires, de la confusion dans mes idées et des mouvements impétueux du découragement entretenus par la sensation d'être à la merci des suggestions persuasives de mon ingénieux côté saboteur.

    J'aspire à ressentir cette paix partout, me sentir en elle et sentir tout en elle. J’apprivoise et permets à cette paix de descendre lentement en moi, de remplir mon mental et de m’entourer de sorte que je vive en elle. Cette paix est le signe de la présence du Divin. Une fois la connexion établie avec celui-ci, tout s'enclenche et les forces divines peuvent agir sur la transformation de ma conscience pour retrouver un bien-être.

    Doucement, en vision interne, le détachement s'opère, je m'installe au-dessus du tourbillon des pensées et je commence à voir, sans être bouleversée, ni abattue, les choses que je dois changer en moi pour dissoudre l'emprise des forces négatives du stress. Le stress est le résultat de constructions édifiées à partir du mental qui voilent cette partie non troublée de l’Être, où l’on ressent cette paix à l'infini. 

    Je comprends que l’expérience de cette attente est un prétexte m’incitant à reconnecter avec l’origine de ma détresse. Je saisis que le stress est en fait un Maître authentique qui en apparence me choque et me malmène mais dont la véritable intention est empreinte d’une sagesse éclairée qui m’engage à l’exploration des profondeurs infinies de l’Être d’où jaillit la source de mon pouvoir créatif. Cet état de stress qui alimente l’émergence consciente d’émotions désagréables est un chemin évolutif menant à la puissance absolue de l’amour de Soi.

    Par la résistance, ma réserve d'énergie s'amoindrie. Par le lâcher-prise, ma conscience s’ouvre aux enseignements du Maître qui prend forme par-delà l’agitation dualiste de mon mental et m'accompagne sur la voie d’une paix intérieure stable, prémices au développement progressif de ma nature divine.

    Je termine ma méditation en demandant à l’esprit divin de m’indiquer le chemin à suivre pour mieux intégrer la leçon du Maître personnifié par mon stress.

    Ce jour-là en guise de réponse, je reçois un magistral clin d’œil divin par l’entremise d'une invitation à rédiger cet article sur… « la gestion du stress ». 

L'auteure Carolji Corbeil

est Maître-enseignante Reiki et Praticienne en Healing Touch

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous joindre

 

[1] Le mot « stress » vient du latin stringere qui signifie étreindre, serrer, resserrer et identifie un mécanisme d’adaptation, de survie qui fait partie intégrante du système biologique des êtres vivants. Sans le stress peu de création ou de progrès ne serait possible dans quelque domaine que se soit.

[2] Pour le lecteur qui veut en savoir plus sur ces approches, le site Internet http://www.reseauproteus.net  est un portail de référence en matière de santé globale et de médecine intégrée qui offre au grand public une source d’information pratique, accessible et vivante. 

 


 

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Article 02 - Les thérapies énergétiques, par Eric Forgues et Carolji Corbeil, parution dans le Magazine Ciel et Terre, août 2004, Nouveau-Brunswick.

    Un  vent de changement souffle dans les pratiques de soins et ce vent pénètre même les murs des centres hospitaliers. Il annonce un changement à venir dans l’approche en matière de soins. Les thérapies énergétiques, comme le Qi Jong, le Reiki, le toucher thérapeutique1 et le Healing Touch, sont de plus en plus pratiquées dans notre société et même dans les hôpitaux.  

    Le Qi Jong est une technique ancestrale de stimulation et d’équilibre du chi qui provient de Chine. Le Reiki est une technique semblable qui a été enseignée au XXe siècle par Mikao Usui au Japon et qui s’est transmise en Occident par Hawayo Takata. Le toucher thérapeutique a été développé dans les années 1970 par Dora Kunz et Dolores Krieger et consiste en une technique d’imposition des mains sur les chakras2 (centres d’énergie) afin de stimuler et équilibrer la circulation de l’énergie. Quant au Healing Touch, il a été développé plus récemment, dans les années 1980, par Janet Mentgen, une étudiante de Dolores Krieger, en s’appuyant sur les mêmes principes mais en intégrant d’autres techniques. Toutes ces techniques sont fondées sur une forme de toucher ou de transmission énergétique. Elles reposent sur le fait que l’être est d’abord énergie et vibration, le corps physique n’étant qu’une forme plus dense d’énergie.  

    L’énergie a différentes appellations selon les cultures (le chi ou le ki au Japon ou en Chine, le prana en Inde, le souffle ou l’esprit chez les Occidentaux). Il importe de savoir que, comme la matière, l’énergie a différentes qualités (vibration, couleurs) et qu’elle est de nature spirituelle, c’est-à-dire qu’elle est liée à la conscience. Rappelons-nous la célèbre formule de Einstein « E=mc2 » qui signifie que la matière est énergie. L’énergie enveloppe le corps physique et le traverse de toutes parts à travers les méridiens (canaux énergétiques). Chaque chakra est le point de départ des canaux énergétiques (appelés nadi dans le système du yoga indien) qui assurent la circulation de l’énergie. Quand l’énergie est déséquilibrée (bloquée, concentrée, etc.), cela se répercute sur le corps. Les praticiens en thérapies énergétiques visent à rétablir l’équilibre énergétique et harmoniser les vibrations. Le praticien sert en fait de canal à l’énergie. Il fait le lien entre la personne et la source d’énergie universelle. Son rôle consiste à laisser passer l’énergie à travers lui. Travail d’humilité, s’il en est un! 

    Des études montrent que les pratiques de soins dans les hôpitaux intègrent de plus en plus ces techniques. Aux États-Unis, l’utilisation de thérapies alternatives est passée de 34 % à 40 % entre 1990 et 1997. On évalue à plus de 30 000 infirmières qui utilisent le Healing Touch et le toucher thérapeutique dans ce même pays4. Dans les années 1990, le toucher thérapeutique était intégré dans plus de 80 programmes de formation infirmière dans 68 pays5. De nombreuses infirmières pratiquent ces techniques sans que ce soit officiellement admis. Il est possible de pratiquer discrètement ces techniques, car elles reposent d’abord et avant tout sur l’intention et la foi : « L’énergie suit la pensée ». Toutefois, de plus en plus d’hôpitaux aux États-Unis, en Australie et au Canada commencent à s’intéresser à ces formes de thérapies et à les intégrer dans leurs services. Elles sont utiles autant aux patients qu’au personnel de ces centres de santé. À Toronto, l’hôpital Mount Sinai offre des services de Reiki, de toucher thérapeutique et de Healing Touch.

    Les études, encore trop rares, montrent que ces techniques ont une certaine efficacité en complément des traitements traditionnels. Elles permettent de réduire l’anxiété préopératoire et la douleur postopératoire et elles accélèrent le processus de guérison dans certains cas. Certains résultats montrent un potentiel du côté du Reiki pour diminuer la douleur dans le cas d’opérations dentaires alors que les praticiens sont éloignés physiquement du patient6.

    D’autres études, avec plus de ressources et à plus large échelle, doivent être menées pour évaluer l’efficacité et pour démontrer le potentiel économique de ces thérapies énergétiques. Si on pouvait mettre une fraction des sommes qu’on met dans la recherche pharmaceutique sur ces techniques, nous pourrions très rapidement en découvrir la valeur.  

    Ces techniques nous permettent par ailleurs d’aborder la santé et le bien-être dans un sens large qui intègre tous les plans de notre être : physique, psychologique (mental et émotif) et spirituel. Elles peuvent être utilisées avant même l’apparition de troubles de santé, dans un souci de développer notre qualité de vie et de nous ouvrir à nos dimensions spirituelles. 

    Travailler avec cette forme d’énergie constitue un travail spirituel. La foi, l’esprit et le cœur du praticien sont des outils essentiels à ce travail. Le praticien fait un travail sur lui-même pour devenir conscient de ses corps subtils et pour ouvrir son cœur et le purifier de ce qui empêche son plein rayonnement. 

    La personne qui bénéficie d’un traitement énergétique peut observer que l’énergie opère tant sur le plan physique que psychologique et spirituel. Plusieurs personnes ont des sensations ou des visions qui sont des sources d’informations sur leur état d’être. Plus largement, ces techniques peuvent servir à chacun dans son propre cheminement spirituel. C’est cette dimension qui contient les clés de la santé et du bien-être et de la guérison intérieure. La guérison est toujours une étape dans le cheminement de l’âme vers la lumière7. Nous sommes en voie de guérison. De plus en plus de praticiens en thérapies énergétiques nous rappelent que la véritable guérison se produit sur le plan spirituel.  

Les auteurs Carolji Corbeil et Éric Forgues

sont Maîtres-enseignants Reiki et Praticiens en Healing Touch

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous joindre

 

1 On pourrait inclure également la réflexologie, l’acupunc-ture et certaines formes de massage qui sont toutes fondées sur une connaissance de l’énergie.

 2 D. Krieger, The Therapeutic Touch, How to Use Your Hands to Help or Heal, Englewood Cliffs, NJ, Prentice Hall, 1992.

3 Ces données proviennent de l’article de Joan Engebretson et Diane Wind, « Experience of a Reiki session », Alternative Therapies, mars-avril 2002, vol. 8, no 2.

4 Barbara Scales, « CAMPing in the PACU: Using Complementary and Alternative Medical Practices in the PACU », Journal of PeriAnesthesia Nursing, vol. 16, no 5 (octobre, 2001), p. 325-334.

5 Reiki : Adjunctive therapy for analgesia, Biological Therapies in Dentistry, février-mars 2001, vol. 16, no 5.

6 Nous parlons ici de guérison au sens large : la guérison du corps, du cœur et de l’âme prise comme un tout. Le praticien ne pose aucun diagnostic et ne prétend pas traiter la maladie. C’est la lumière qui guérit. Le praticien ne fait qu’accompagner la personne dans ce processus et la guider humblement.


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Article 01 - Les chakras, par Carolji Corbeil et Eric Forgues, magazine Ciel et Terre, août 2004, Nouveau-Brunswick.

 

    Nous sommes des êtres d’énergie et notre corps physique est le reflet de notre  expérience de vie. Tout commence dans notre conscience, qui est énergie. Tout ce qui nous arrive dans la vie, et tout ce qui arrive à notre corps physique, commence par une forme d’énergie qui se crée dans notre conscience. Un changement dans notre conscience crée un changement dans notre champ d’énergie qui précède un changement dans le corps physique. Comprendre les chakras permet de mieux saisir la relation énergétique entre notre corps physique et notre conscience, de mieux comprendre notre environnement et les autres et d’approfondir notre développement personnel, notre guérison et notre transformation.  

    Chakra est un mot Sanskrit signifiant « roue ». Chacun de nos centres d’énergie, ou chakras, offre une perspective différente de la vie. La même expérience à partir de différents niveaux de conscience prend une signification différente. Le présent article se réfère essentiellement aux sept principaux centres composant notre système d’énergie.

    Par exemple, imaginons que notre corps représente une maison à sept étages. La vue que nous aurons à partir de la fenêtre du 1er étage sera différente de celle de la fenêtre du 7e étage. La vue du paysage prendra de l’expansion au fur et à mesure que nous progressons d’un étage. Dans ce mouvement ascensionnel, chaque vue devient plus vaste et plus profonde. On voit plus loin et notre perception prend de l’expansion avec notre conscience. Parfois, des idées rigides, des blocages émotionnels ou des conditionnements culturels, prenant la forme de petits nuages, peuvent bloquer notre vue, nous empêchant de contempler pleinement le paysage. Une ouverture d’esprit dissipe ces nuages.

    La vue à partir des fenêtres de la maison représente nos chakras par où l’énergie circule en nous. Les chakras reçoivent, entreposent et expriment l’énergie en agissant avec la force vitale de la vie. Notre choix sur la manière de faire bouger cette énergie entre nous et l’univers est en lien direct avec notre santé et notre bien-être dans l’expérience de la vie.

    La maladie se manifeste d’abord au niveau des chakras avant de s’exprimer dans le corps physique. Tout blocage d’énergie résulte dans un dysfonctionnement de l’organisme et s’exprime par la peur, l’inconfort, le manque d’énergie, la maladie, etc. En comprenant le fonctionnement des chakras, nous pouvons pressentir ces blocages d’énergie et développer une intuition préventive. Les tensions et le stress proviennent d’un état de conscience métabolisé par le chakra, transmis à une ou plusieurs parties du corps physique. La persistance de cette tension ou ce stress créera un symptôme dans le corps physique. 

    Le symptôme communique à travers notre corps ce que nous sommes en train de nous faire à partir de notre état de conscience. En modifiant cet état de conscience, le symptôme n’a plus raison d’être.

    Les sept principaux chakras sont localisés le long de la colonne vertébrale, depuis sa base jusqu’au sommet de la tête. Les chakras puisent l’énergie de la force de la vie, appelée aussi « ki », « chi » ou « prana ». Si nous sommes en vie, nous avons des chakras et ils fonctionnent à des degrés différents. Un blocage complet signifierait la déconnexion avec les forces universelles de vie signifiant la mort physique.

 

  • Le 1er CHAKRA RACINE gouverne les besoins physiques et le sentiment de sécurité. Il permet de se sentir connecté à notre corps physique. Couleur : rouge

  • Le 2e CHAKRA SACRAL gouverne la sexualité, les émotions et les désirs. Couleur : orange  

  • Le 3e CHAKRA PLEXUS SOLAIRE gouverne le pouvoir et l’estime de soi. Couleur : jaune

  • Le 4e CHAKRA DU CŒUR gouverne l’amour, le pardon et la compassion. Il est le point de transformation de notre réalité personnelle vers une réalité plus universelle. Couleur : vert

  • Le 5e CHAKRA DE LA GORGE gouverne la communication et exprime une connexion plus élevée avec la volonté divine. Couleur : bleu

  • Le 6e CHAKRA DU FRONT (troisième œil) gouverne l’intuition et la visualisation. Il reflète l’engagement de protéger et nourrir toutes les formes de vies. Couleur : indigo (bleu foncé)

  • Le 7e CHAKRA DE LA COURONNE (sommet de la tête) gouverne la spiritualité et la connaissance. Il exprime la sagesse, la connexion et le sentiment d’union avec l’univers. Il exprime l’intégration de nos aspects physique et spirituel. Couleur : violet. 

    Le mouvement subtil des chakras peut être observé et expérimenté si nous développons notre conscience d’observateur par des qualités de patience et de sensibilité. 

    Devenir « observateur de soi » est l’essence de la méditation nous permettant de ressentir ou de percevoir les chakras. Faites le test  en vous allongeant sur le dos et en bougeant vos mains à quelques pouces de votre corps, sur une ligne imaginaire partant de la base du corps jusqu’au sommet de la tête. Il se peut que vous ressentiez des sources d’énergie plus concentrées à certains endroits. Les chakras apparaîtront comme des roues colorées. Amusez-vous!

    Lorsque nous sommes dans l’amour et la foi, l’énergie de notre corps est fluide et circule harmonieusement entre les chakras. Nous nous sentons heureux et en santé. Quand il y a retenu d’une émotion, comme la peur, la colère, la culpabilité ou s’il y a eu manque d’amour ou absence d’encouragement durant la période de notre développement, l’énergie circule moins librement à travers nos chakras, qui peuvent subir une distorsion. Les émotions de peur affectent le fonctionnement des chakras qui deviennent engorgés, plus petits ou enflés. Nous pourrions nous sentir hors de nous-même ou léthargique et ne pas savoir pourquoi. Les pensées obsessives entraînent l’élargissement des chakras. Un blocage d’énergie survient lorsqu’il y a répétition du même événement sans possibilité de relâchement de l’émotion.

    Le blocage d’énergie trouve souvent son origine dans notre enfance et nos expériences culturelles. Ce débalancement des chakras est une manière de nous protéger face à la possibilité de revivre une émotion et s’exprime par l’atrophie d’un ou plusieurs chakras, empêchant de faire à nouveau une expérience émotionnelle douloureuse. Il s’agit d’un mécanisme de défense

    Les traits prédominants de notre personnalité reflète l’énergie du chakra le plus ouvert, où l’énergie est plus  prédominante.  Il   y   a   plusieurs approches pour clarifier les blocages d’énergie : par la guérison spirituelle, le Reiki, la méditation, la visualisation, la prière, le Toucher thérapeutique, etc.

    Tous les êtres vivants sur terre ont des chakras et il y a des centaines de chakras autour et à l’intérieur de nous métabolisant l’énergie vitale. Cette énergie vitale qui passe à travers nous par l’entremise des chakras passe aussi à travers les arbres, les plantes, les animaux, les rivières, les montagnes. Notre corps physique semble solide, mais la science a révélé que la matière est formée à 99 % d’espace rempli d’énergie.

    Notre cerveau vibre à une fréquence moyenne de huit cycles par seconde, qui est la même fréquence que la planète Terre1

    Dans tous les sens du mot, nous sommes en harmonie avec la Terre. Notre éveil spirituel et notre démarche de guérison de soi se reflètent entièrement sur l’état de la planète. 

Les auteurs Carolji Corbeil et Éric Forgues

sont Maîtres-enseignants Reiki et Praticiens en Healing Touch

Moncton, Nouveau-Brunswick, 506-382-7932 - Nous joindre

 

Richard Alan Miller et Iona Miller, « The Schumann Resonances and Human Psychobiology », Nexus Magazine, vol. 10, no 3, avril-mai 2003.

 

 


                                                                                    

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